Il est certain que l’Humain est de passage sur la planète Terre. Cela veut dire qu’il a un cheminement à effectuer, de sa fécondation à sa disparition.
Trois étapes irréversibles marquent ce passage : La gestation, la vie, la dissipation. Elles sont séparées par des paliers : La naissance et la mort.
La fécondation du Terrien a été l’union d’une intervention intelligente et d’un milieu matériel. Une action intelligente a fécondé la nature terrestre. La nature ne « produit » pas, seule, des races qui risquent de lui être nuisibles ; Seulement des races animales et végétales s’intégrant parfaitement dans son harmonie. Si la nature produisait naturellement des races nuisibles pour elle-même se serait le début de sa fin.
La gestation du Terrien fut la longue période au cours de laquelle son anatomie s’est longuement affinée pour devenir le summum de la nature matérielle ; Du mammifère primitif à l’Australopithèque, de l’Australopithèque à l’Homme de Cro-Magnon.
Sa naissance correspond à la période ou une force supplémentaire, étrangère à la nature matérielle, lui a été inculquée, lui permettant de dépasser le comportement instinctif. Cette force est l’intelligence.
Juste avant notre naissance intelligente, nous en étions au stade supérieur de l’instinct qui consistait à prendre un outil primitif (Une pierre, un morceau de bois) et de s’en servir pour notre survie, comme le font actuellement les animaux les plus évolués.
Après notre naissance intelligente, grâce à cette force supplémentaire (que les autres éléments vivants n’ont pas) nous n’avons cessé d’améliorer nos outils de survie et par conséquent, notre façon de vivre. Nous nous démarquons depuis, en technique (Outils, réflexion, écriture, etc.) des autres mammifères.
Cette force, l’intelligence, n’est pas matérielle parce qu’elle ne se trouve pas naturellement dans les autres races animales et végétales ; Celles-ci vivent d’instinct.
L’intelligence fait autorité dans la nature matérielle. La nature, réputée invulnérable pour les autres races, devient vulnérable face à l’intelligence humaine. Pour quelle raison ? Pour quelle raison la nature matérielle accepte une force étrangère qui risque de lui être fatale ?
Parce que la nature a besoin d’une force étrangère, au-dessus de ses lois, pour veiller à l’harmonie de ses éléments car il est possible que, dans son environnement, certaines espèces se développent de façon anarchique ce qui romprait l’harmonie matérielle.
L’intelligence est étrangère à la nature matérielle. C’est une force spirituelle. Comme l’instinct dans le matériel, l’intelligence est la force motrice qui unit les éléments spirituels.
La nature spirituelle nous a doté d’intelligence pour « aider » son partenaire : La nature matérielle, dans son besoin d’harmonie, à la condition expresse d’être en contact permanent avec le Spirituel pour acquérir un comportement intelligent responsable, envers nous-même d’abord, mais aussi, envers toute la nature matérielle, au risque de nous détruire délibérément.
La nature n’a pas besoin qu’on la détruise. Elle a besoin qu’on l’harmonise. Nous sommes physiquement et intelligemment « construit » pour harmoniser ; « Vous êtes le sel de la Terre » disait un certain !!!!
[Claude De B. – le 24-04-00] |
Une réflexion sur « Une certaine définition de l’intelligence. »
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