Qui est Rudolf Steiner ?

Qui est Rudolf Steiner ?

Steiner, Rudolf (1861-1925), philosophe et savant autrichien, père du mouvement spirituel appelé «anthroposophie». Né à Kraljevic (auj. en Croatie), Steiner étudia les sciences naturelles à l’université de Vienne et commença peu après ses études à élaborer une doctrine philosophique qui se distingue de la théosophie par le fait qu’elle est centrée sur l’être humain et non sur Dieu. Il soutenait que le monde spirituel est accessible à un intellect développé de façon adéquate. Le terme «!anthroposophie!» désigne «!une connaissance émanant du moi supérieur en l’homme!».

Steiner considérait que cette capacité spirituelle innée de l’individu avait depuis longtemps été sacrifiée au profit du matérialisme!; il affirma cependant que cet esprit matérialiste pouvait être dépassé au moyen de la méditation et de la concentration.

Steiner fonda la Société anthroposophique en 1912, en vue de diffuser ses idées. En 1913, il créa le «!Goetheanum!», une «!école de science spirituelle!» à Dornach (Suisse) pour appliquer ses méthodes d’éducation. Ses enseignements sont aussi au fondement du mouvement de l’École Waldorf, qui se poursuit en Europe et aux États-Unis. Steiner est l’auteur de nombreux ouvrages, dont la Philosophie de la liberté (1894).

[Encarta 99. – le 20-04-00]

Une certaine définition de l’intelligence.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2000
Une certaine définition de l’intelligence.
Il est certain que l’Humain est de passage sur la planète Terre. Cela veut dire qu’il a un cheminement à effectuer, de sa fécondation à sa disparition.

Trois étapes irréversibles marquent ce passage : La gestation, la vie, la dissipation. Elles sont séparées par des paliers : La naissance et la mort.

La fécondation du Terrien a été l’union d’une intervention intelligente et d’un milieu matériel. Une action intelligente a fécondé la nature terrestre. La nature ne « produit » pas, seule, des races qui risquent de lui être nuisibles ; Seulement des races animales et végétales s’intégrant parfaitement dans son harmonie. Si la nature produisait naturellement des races nuisibles pour elle-même se serait le début de sa fin.

La gestation du Terrien fut la longue période au cours de laquelle son anatomie s’est longuement affinée pour devenir le summum de la nature matérielle ; Du mammifère primitif à l’Australopithèque, de l’Australopithèque à l’Homme de Cro-Magnon.

Sa naissance correspond à la période ou une force supplémentaire, étrangère à la nature matérielle, lui a été inculquée, lui permettant de dépasser le comportement instinctif. Cette force est l’intelligence.

Juste avant notre naissance intelligente, nous en étions au stade supérieur de l’instinct qui consistait à prendre un outil primitif (Une pierre, un morceau de bois) et de s’en servir pour notre survie, comme le font actuellement les animaux les plus évolués.

Après notre naissance intelligente, grâce à cette force supplémentaire (que les autres éléments vivants n’ont pas) nous n’avons cessé d’améliorer nos outils de survie et par conséquent, notre façon de vivre. Nous nous démarquons depuis, en technique (Outils, réflexion, écriture, etc.) des autres mammifères.

Cette force, l’intelligence, n’est pas matérielle parce qu’elle ne se trouve pas naturellement dans les autres races animales et végétales ; Celles-ci vivent d’instinct.

L’intelligence fait autorité dans la nature matérielle. La nature, réputée invulnérable pour les autres races, devient vulnérable face à l’intelligence humaine. Pour quelle raison ? Pour quelle raison la nature matérielle accepte une force étrangère qui risque de lui être fatale ?

Parce que la nature a besoin d’une force étrangère, au-dessus de ses lois, pour veiller à l’harmonie de ses éléments car il est possible que, dans son environnement, certaines espèces se développent de façon anarchique ce qui romprait l’harmonie matérielle.

L’intelligence est étrangère à la nature matérielle. C’est une force spirituelle. Comme l’instinct dans le matériel, l’intelligence est la force motrice qui unit les éléments spirituels.

La nature spirituelle nous a doté d’intelligence pour « aider » son partenaire : La nature matérielle, dans son besoin d’harmonie, à la condition expresse d’être en contact permanent avec le Spirituel pour acquérir un comportement intelligent responsable, envers nous-même d’abord, mais aussi, envers toute la nature matérielle, au risque de nous détruire délibérément.

La nature n’a pas besoin qu’on la détruise. Elle a besoin qu’on l’harmonise. Nous sommes physiquement et intelligemment « construit » pour harmoniser ; « Vous êtes le sel de la Terre » disait un certain !!!!

[Claude De B. – le 24-04-00]

Interrogations spirituelles…

Réflexions et TémoignagesAnnée 2000
Interrogations spirituelles…
Dans votre site, j’ai lu « L’homme et le monde spirituel »…

Par rapport à ça, j’ai toujours pensé que chaque être humain pourrait être relié avec une force remplie d’amour véritable… Mais est-ce vraiment « La Vérité » ?

J’observe autour de moi tous les gens qui ont des croyances différentes… Ils disent que Dieu aurait prit forme dans différentes personnalités, comme Jésus, Bouddha… Qu’ils ont eu la même sorte de vie, mais que du côté de la mort, les deux personnalités n’ont pas les même convictions : le karma ou la résurrection!

Mais où est vraiment la vérité dans tout cela ? ? ? Nous parlons beaucoup de mysticisme, du fondamentalisme ou de religion ou bien du surnaturel, et bien d’autres choses encore !

Si tous ces sujets dits « mystérieux » menaient tous vers la même réponse, alors pourquoi se créer tant de mystère qui contribue parfois à la peur face à l’inconnu.

Par exemple, quand nous observons un oiseau qui prend son envol, est-ce mystérieux à nos yeux? Non, car nous sommes habitués à voir des envols… Mais quand nous parlons d’une affaire abstraite, nous nous créons des mystères…

Parfois pour rien ! ! ! Et si justement, le fait que nous nous créons des mystères, ceux-ci nous ne bloqueraient-ils pas dans sur le chemin de notre évolution ? ? ? C’est l’une des principales questions qui a sûrement sa réponse…

Plus la technologie avance (un peu dans la mauvaise direction), plus nous nous créons des mystères indéterminables car nous avons peur de ce qui pourrait arriver…

[Nancy – le 23/04/00]

Le pouvoir des pierres et de l’homme.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2000
Le pouvoir des pierres et de l’homme.
Sortie de conférence à Rouen, une femme assez âgée, dépressive, très « abîmée » (physiquement, moralement, affectivement, tenue vestimentaires, etc…) vient me voir et manifeste son désir profond de participer au stage que j’anime le lendemain. Elle n’a pas d’argent. Je l’accueille au stage et elle travaille tout le samedi avec les autres stagiaires. J’arrive à capter ses énergies et, pendant la nuit, je réfléchis aux solutions qui pourraient la débloquer. Le dimanche matin, je la fais travailler à part avec les pierres que je lui ai préparées. Vingt minutes après, elle rejoint le groupe. Elle est euphorique, gaie, souriante. Elle trottine autour de la table de conférence en répétant : « regardez, je ne boîte même plus ». Son état s’améliore encore jusqu’au soir.

Ayant pris de ses nouvelles deux mois plus tard par l’organisateur du stage, j’apprends qu’elle a trouvé un compagnon et qu’elle est partie s’installer avec lui au Québec…

[Reynald B. – le 20-04-00]

Réveil du bon sens.

Réveil du bon sens.

Jacques Guyard condamné pour avoir qualifié le mouvement anthroposophe de secte. Les travaux de la commission d’enquête parlementaire ne constitueraient pas une « enquête sérieuse »

Pour avoir qualifié de « secte », sur France 2, le mouvement anthroposophe, le président de la commission d’enquête parlementaire sur les sectes, Jacques Guyard, a été condamné,mardi 21 mars, à 20 000 francs d’amende et 90 000 francs de dommages-intérêts. Le tribunal de Paris a estimé que M. Guyard n’était « pas en mesure de justifier d’une enquête sérieuse » à l’appui de ses accusations.

IMPOSSIBILITÉ de « justifier d’une enquête sérieuse », documents non « pertinents » ou n’ayant « aucune valeur probante », « rapport ne présentant aucun caractère contradictoire »… Les méthodes de la commission d’enquête parlementaire sur les sectes ont du plomb dans l’aile, à lire le jugement de la dix-septième chambre correctionnelle du tribunal de Paris qui a condamné, mardi 21 mars, son président Jacques Guyard, député (PS) de l’Essonne, à 20 000 francs d’amende et 90 000 francs de dommages-intérêts pour avoir diffamé trois mouvements anthroposophes se réclamant du courant de pensée de Rudolf Steiner.

Le 17 juin 1999, alors que la commission d’enquête vient de rendre public son deuxième rapport, portant sur les sectes et l’argent, M. Guyard est l’invité du journal de 13 heures, sur France 2. Un reportage sur « un foyer communautaire » anthroposophe est diffusé. L’anthroposophie, non répertoriée parmi les sectes dans le premier rapport de 1995, figure cette fois dans la liste parlementaire. Question : « Sur quels critères cette communauté a-t-elle été classée sous le nom de secte ? » Réponse : « Elle est typique ».

Tous ces mouvements sont d’abord séduisants et puis il s’avère que leur objectif principal, c’est quand même ou de détourner de l’argent ou d’exercer un pouvoir absolu sur des personnes (…). Là, il y a endoctrinement tout à fait clair. « Et M. Guyard d’évoquer » un aspect médical inquiétant sur la base de « témoignages précis de malades ».

La Fédération des écoles Steiner (17 en France, dont 2 sous contrat, 180 en Allemagne) n’a guère apprécié. De même, la Nouvelle Economie Fraternelle (la NEF), société de crédit anthroposophe, contrôlée par la Caisse centrale du Crédit coopératif et partenaire officiel du ministère de l’emploi. De même, le Mercure fédéral, union des associations médicales anthroposophiques de France (400 médecins, 1 500 prescripteurs), qui indique que la médecine anthroposophique est prise en compte par les instances européennes au même titre que l’acupuncture, l’homéopathie ou la phytothérapie.

« Je ne savais pas qu’on allait parler ce jour-là uniquement de l’anthroposophie », s’est défendu Jacques Guyard pour tenter d’expliquer ses propos à la télévision. Le député a cependant maintenu l’appellation « secte », sur la foi, notamment, d’un « blanc » des renseignements généraux. Puis a maintes fois fait référence au caractère « secret » du travail de la commission parlementaire, l’empêchant, selon lui, de divulguer ses sources.
« Ça fait beaucoup de secret alors que tout le monde a intérêt à savoir comment cela se passe ! », a fini par s’exclamer Martine Ract-Madoux, la présidente du tribunal.

AUCUN « CARACTÈRE CONTRADICTOIRE »

Dans son jugement, celui-ci a conclu : « Force est de constater que M. Guyard a formulé des accusations à la télévision contre un mouvement au sujet duquel il n’était pas en mesure de justifier d’une enquête sérieuse. Il résulte de [ses] déclarations qu'[il] n’a eu connaissance que de témoignages écrits de personnes se disant victimes de l’anthroposophie, mais que ni les rédacteurs de ces correspondances, ni les responsables présumés du mouvement anthroposophique, n’ont été entendus par la commission ; que le caractère contradictoire des investigations diligentées s’est résumé exclusivement à l’envoi d’un questionnaire à une soixantaine de mouvements considérés comme sectaires. »
« Aucun des documents produits n’est pertinent au regard des accusations de manipulations mentales, pressions financières, détournements de fonds et pratiques médicales mettant en péril la vie des malades », a ajouté le tribunal, qui a refusé au document des RG toute « valeur probante ».

Rejetant le bénéfice, pour M. Guyard, de l’immunité parlementaire, pour lequel avait opté le substitut du procureur François Cordier, les juges ont estimé que le préjudice des parties civiles était « important (…) dès lors que les propos diffamatoires [avaient] été tenus par un député, président de [la] commission, dont l’autorité et la compétence n’ont pu être mises en doute par le public ».

[Laurent Prodeau. – le 10-04-00]