ACAM : Que reste-t-il de cette expérience 17 ans après.
Tout est intact dans l’intensité de ce que j’ai vécu. Dans les épreuves que j’ai eues à vivre depuis 17 ans, je les ai mieux acceptées car j’ai fait le choix de revenir sur terre et d’assumer pleinement. C’est comme une énergie complémentaire qui m’aide dans les moments difficiles. Il serait par exemple inimaginable pour moi d’envisager l’idée de me suicider. Ce serait pour moi la lâcheté extrême, la fuite face au choix que j’avais fait.
ACAM : Le champ de conscience s’est-il déplacé suffisamment pour avoir une approche claire du passage « vie-mort » et avec le recul l’impression en est-elle aussi forte…
La mort ne me fait pas peur. D’ailleurs je préfère parler de l’après-vie car pour moi la mort n’existe pas, seul le corps physique disparaît. Je vis d’ailleurs des situations où je reçois des signes d’aides extérieures invisibles et inexplicables mais qui me confirment que subsiste une forme de vie de la conscience.
ACAM : Que reste-t-il des impressions d’union, d’amour avec cette force, cette lumière et de la compréhension de notre être et des autres…
Ces impressions d’union, d’amour avec cette force, cette lumière, sont intactes, imprimées dans chaque cellule de mon être physique, tout comme le sang qui coule dans mes veines (pour donner une image).
En ce qui concerne la compréhension de mon être, je ressens un grand décalage (et non pas une supériorité) vis à vis de toutes les personnes que je côtoie dans ma vie de tous les jours. Dans des moments de relaxation ou de méditation, j’accède à des « niveaux supérieurs » qui me donnent des « clefs », des « outils ». Je me suis longtemps demandé pourquoi cette EMI m’était arrivée à moi personnellement. 17 ans après je ne cherche plus avidement une explication. Je le vois plus comme une chance, un cadeau de la providence.
Quand je rencontre un « expérienceur » je savoure ce moment privilégié où nous échangeons en parfaite communion de pensée.
En ce qui concerne la compréhension des autres, là aussi, 17 ans après tout est intact. Je « suis » dans l’autre et instantanément je le perçois dans ses zones d’ombres et de lumière.
Je me souviens de deux personnes qui m’ont dit un jour :
La première : « Il y a dans tes yeux une lumière qui vient d’ailleurs… »
La deuxième : « Quand je vous regarde, vos yeux me remplissent d’énergie. »
Voilà, succinctement, ce que je peux dire de ce qui reste 17 ans après…
[Angèle. – le 09-01-02] |
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