Une autre approche de la réincarnation.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2002
Une autre approche de la réincarnation.
En ce qui concerne la réincarnation, je dirais que ce n’est pas une qualité que nous possédons tous de manière innée mais qu’elle reste à développer.

Ce que je veux dire par là, c’est qu’un être humain « ordinaire » si je puis dire, ne possède pas forcément la capacité de se réincarner.

Il doit développer en lui les « composants » qui lui donneront d’une certaine manière l’immortalité, c’est à dire, cultiver et cristalliser les corps subtils qui existent déjà en lui sous forme de germes.

La conscience de l’homme doit donc prendre ensuite le contrôle de ces véhicules émotif, mental et spirituel afin de vivre des expérience dans ses quatre corps qui sont interactifs les uns avec les autres.

Un homme ordinaire peut très bien se passer de ces corps et vivre uniquement sa vie au niveau du corps physique qui possède toutes les facultés suffisantes pour évoluer dans ce monde. À sa mort, cet homme retournera à la terre et sa conscience sera absorbée ou servira de nourriture à des « entités » beaucoup plus évoluées, telles que la Lune et la Terre.

S’il veut garder son individualité et se souvenir, comme ceux qui ont développés ces différents corps et passer au travers les « mailles du filet », il doit donc « transférer » sa conscience dans ce qui est durable.

Ce qui peut prêter à confusion et nous laisser croire que l’homme les possède déjà, c’est que le corps physique et ces différents corps subtils sont faits de la même matière mais à des taux de vibrations différents et déjà présents en lui sous formes de graines, mais qu’il n’a pas « cultivé », c’est à dire qu’ils ne sont pas « cristallisés ».

Pour finir sur la réincarnation, je dirais que ce n’est pas du tout une certitude pour l’homme, il est mortel et peut disparaître à jamais, s’il ne fait en sorte de rester conscient après sa mort. Il doit donc apprendre à développer cette immortalité

[François D. – le 23-03-02]

Un choix, une attitude face à notre mort.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2002
Un choix, une attitude face à notre mort.
Sincèrement, je crois qu’il n’y a aucune souffrance dans la mort comme telle. La souffrance viendrait de la maladie, des organes qui sont attaqués, ou encore des blessures subit lors d’accidents. Mais que la mort, intrinsèquement, ne comporte pas de souffrances. D’autre part, je crois que comme la naissance, il y a un choc psychosomatique, dont on fait l’expérience lors du décès; mais qui forcément ne laisse pas de séquelles, vraiment ce serait semblable à la naissance.

Pendant longtemps, la mort a été le domaine réservé des prêtres. Les médecins, eux, ne devaient s’intéresser qu’à la vie. Mais, peu à peu, la science a commencé à avoir une autre vision du problème. Ainsi, la publication des ouvrage du Dr. Elisabeth Kübler-Ross, ont fait l’effet, en son temps, d’une véritable bombe, une révolution. Elle avait osé entreprendre une enquête auprès des agonisants, leur demandant leurs sentiments, leurs impression à propos de leur mort prochaine. À peine dix ans après, on donnait des cours de thanatologie, on étudiait l’approche de la mort à travers tous les États-Unis. On finit même par créer les « hospices ». Elisabeth Kûbler-Ross avait fait exploser les barrières.

Elle suscita surtout d’autres auteurs et d’autres ouvrages sur le sujet, tel que La Vie Après La Vie de Raymond Moody et Ce Qu’ils Ont Vu… Au Seuil De La Mort de Karlis Osis et Erlandur Haraldsson. Les récits font preuve d’une étonnante unanimité.

Il existe, tous les médecins le savent, des cas, certes rares et occasionnels, de ce que l’on peut appeler des rémissions spontanées du cancer. Nous avons tous dans nos entourages de ces patients que les spécialistes croyaient inopérables et condamnés à court terme, mais qui, pourtant, ont survécu encore cinq, voire dix ans et même beaucoup plus. L’un des points communs à ces « anomalies » a été la réaction du malade se sachant condamné. Chaque fois, il avait décidé de changer d’existence, durant le court temps qu’il lui restait à vivre.

Jeannine, mon épouse, a opté pour la crémation, et je n’avait pas à intervenir, je respecte son choix; tout comme celui de son don d’organes. Cela relève de sa volonté, de son choix, et ça fini là.

Pour ma part, j’ai opté pour des funérailles traditionnelles, c’est mon choix, mes idées qui je crois respectent ma formation, mes idées, la tradition dans laquelle j’ai du vivre ma vie, et dans laquelle j’y est vécu ma spiritualité. Je serai exposé une journée avant les funérailles. Mais de là à dire s’il y a un choc provoqué par la crémation, ou l’injection de produit chimique violent dans le système sanguin ? Y a-t-il eu un choc morphologique, lors de la momification en Égypte ? Je ne peux te le dire. D’ailleurs il est sans doute préférable que nous n’en sachions rien, et que nous ignorions tout de ce passage, tout comme notre prochaine incarnation. Mais nous avons la responsabilité de bien la préparer, afin d’avoir le moins possible à répéter les expérience de cette vie-ci.

[Jean-Samuel G. – le 16-03-02]

La Vie et le Destin d’un Humain.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2002
La Vie et le Destin d’un Humain.
[1er partie]
Un humain a une seule vie, sa vie de tous les jours dans un univers de matière. Il n’en a pas eu avant, il n’en aura pas après. Sa vie commence à la naissance et se finit à la mort du corps physique.

Un humain ne vit pas éternellement, il se voit vivre. Il n’a pas une vie éternelle, il a un avenir spirituel éternel ; La différence est de taille !

Qu’est ce que vivre ?
– Lorsque l’on a faim, on mange (Dans la mesure du possible)
– Lorsque l’on a soif, on boit (Dans la mesure du possible)
– Lorsque l’on veut se déplacer, on marche (Dans la mesure du possible)

En un mot, une vie, c’est quelque chose que l’on maîtrise (Dans la mesure du possible)

Rien de cela dans notre avenir spirituel éternel ; Nous ne maîtrisons pas !

Ce n’est plus notre vie, c’est la vie de l’esprit né de notre comportement matériel. Nous nous voyons hôte de cette vie abstraite pour l’éternité, sans rien arbitrer. Les angoisses et les extases spirituelles commencent lorsqu’on ne maîtrise pas. La sagesse est d’orienter la vie quotidienne vers des comportements responsables qui nourrissent le foetus d’esprit d’images conformes spirituellement.

Pendant notre vie matérielle, nous maîtrisons la formation de ce foetus d’esprit dans la mesure ou nous maîtrisons notre vie de tous les jours.

L’esprit se forme au dépend du comportement. Pour maîtriser cette gestation il faut pouvoir l’observer pour piloter le comportement intelligent. Un instrument spirituel permet de visionner, en quasi-permanence, l’état de formation du foetus d’esprit : Le rêve. Au travers de nos rêves, nous pouvons évaluer son degré de formation et nous permettre, pendant qu’il en est temps et pendant qu’il est facile de le faire, de modifier ou de persévérer dans notre comportement quotidien afin de donner naissance à un être spirituellement viable qui, après la mort de notre corps physique, sera notre hébergeur pour toujours.

Les rêves font partie intégrante du monde spirituel, car, pour rêver, il faut quitter momentanément le monde matériel ; Le sommeil étant une demi-mort. Nos rêves nous informent, en direct, sur l’originalité de l’esprit en formation dans notre vie. L’information dominante fournie par cet instrument spirituel n’est pas les images du rêve qui sont l’ébauche d’une anatomie abstraite mais l’orientation prise par ces images : Nous devons nous voir sortir vainqueur des situations de nos rêves.

Il est facile, pour un humain, de maîtriser la gestation de son futur spirituel en ajustant son comportement quotidien.

Il est difficile, pour un esprit né non-viable, de se sortir des langueurs spirituelles qui l’oppressent et l’obligent à s’améliorer car il doit faire appel à des partenaires humains qui peuvent ne pas y être disposés. (à suivre)

[Claude De B. – le 07-03-02]