L’histoire qui suit vient de m’être envoyée par un correspondant. Véridique ou non… en tout cas elle est trop belle pour ne pas la diffuser. Croire dans ce genre de conte ne peut qu’apporter un supplément de sens à la vie.
Amitiés
Daniel
*************************************
Daniel MAURER
La vie à corps perdu
L’autre réalité
*************************************
Comme n’importe quelle bonne maman, quand Karen a su qu’elle attendait un bébé, elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour aider son fils Michael de trois ans afin de le préparer pour une nouvelle étape dans sa vie.
Ils ont su que le nouveau bébé serait une fille et tous les jours Michael chantait pour sa petite sœur dans le ventre de sa mère. Il sentait une très grande affection pour sa petite sœur même avant de la connaître.
La gestation de Karen progressa normalement. Son travail d’accouchement a débuté à temps, bientôt, les douleurs étaient aux cinq minutes, ensuite aux trois minutes et finalement a chaque minute. Mais tout à coup une complication s’est présentée et Karen prit des heures pour l’accouchement. Avait-elle besoin d’une césarienne?
Après plusieurs heures de lutte, finalement la petite sœur de Michael est née, mais en de très mauvaises conditions. On l’a transporté immédiatement en ambulance à l’unité des soins intensifs, dans la section nouveau-nés de l’hôpital local. Les jours passaient et la santé de la fillette s’empirait.
Finalement les pédiatres venaient dire aux parents les terribles paroles: « Il n’y a que très peu d’espoir, préparez-vous au pire ». Karen et son époux ont communiqué avec le cimetière local afin de réserver une place pour leur petite fille. Ils avaient créé une nouvelle chambre pour leur fille et maintenant ils se préparaient à des funérailles.
Cependant Michael suppliait ses parents de lui laisser voir sa petite sœur. « Je veux chanter pour elle » répétait-il sans cesse.
Après deux semaines de thérapie intensive, il semblait que la mort viendrait avant que la semaine s’achève.
Michael continuait à insister qu’il voulait chanter pour sa petite sœur, mais on lui expliquait que l’on ne permettait pas aux enfants d’entrer aux soins intensifs.
Tout à coup Karen s’est décidée: elle amènerait Michael pour qu’il voit sa petite sœur. Lui permettront-ils? S’il ne voyait pas sa petite sœur maintenant, peut-être ne la verrait-il jamais. Elle lui a mis un surtout immense et l’amena aux soins intensifs. Michael paraissait un gros panier de linge sale. Mais l’infirmière en chef se rendant compte que c’était un enfant, elle se mit en colère. « Sortez immédiatement cet enfant d’ici » cria-t-elle, « les enfants ne sont pas admis ici! »
Le caractère fort de Karen se manifesta et, oubliant ses bonne manières qui l’avaient toujours caractérisée, elle a regardé l’infirmière avec des yeux d’acier et les lèvres serrées et blanches elle a dit avec fermeté: « Il ne s’en ira pas tant qu’il n’aura pas chanté pour sa petite sœur » et prenant Michael dans ses bras elle l’emporta vers le lit de sa petite sœur.
Il a regardé sa sœurette qui perdait la bataille pour conserver sa vie.
Après un moment, il commençait à chanter d’une voix qui venait du cœur d’un enfant de trois ans. Michael lui chantait: « Tu es pour moi la lumière du soleil, mon unique lumière, tu me rends heureux quand le ciel est gris. » Instantanément le bébé a paru répondre à la stimulation de la voix de Michael, son pouls est devenu normal.
« Continue à chanter » lui demandait sa mère avec les larmes aux yeux. Et l’enfant continuait: « Tu ne sauras jamais, chérie, combien je t’aime, s’il-te-plaît ne m’enlève pas ma lumière du soleil. » Pendant que Michael chantait pour sa petite sœur, la bébé bougeait et sa respiration devenait douce comme celle d’un chaton que l’on caresse.
« Continue à chanter mon amour », et il continuait à le faire comme quand sa sœurette était encore dans le ventre de sa mère. « L’autre nuit, ma chérie, quand je dormais, j’ai rêvé que je te serrais dans mes bras. » chantait le petit garçon; la petite sœur de Michael commença à se relaxer et elle s’endormit d’un sommeil réparateur qui la réanimait à chaque seconde.
« Continue à chanter Michael ». Maintenant c’était la voix de l’infirmière bourrue qui les larmes aux yeux suppliait le petit de continuer à chanter. « Tu es pour moi la lumière du soleil, s’il-te-plaît ne m’enlève pas ma lumière du soleil ».
Incroyable… Le jour suivant, la petite était en parfaites conditions pour s’en aller chez elle. Les journaux l’ont appelée « Le Miracle de la chanson de son Frère ». Les médecins l’appelaient simplement un Miracle. Karen l’a appelée « Le Miracle de l’amour de Dieu. »
Ne cesse jamais de lutter pour ceux que tu aimes. L’Amour est incroyablement puissant.
[Daniel Maurer – le 23-02-03] |