Anciennement, Ba’al était couplé à Bêlit. Ce couple de dieux était adoré par les Sémites. Ba’al comme dieu de l’ouragan et de la fécondité, Bêlit comme déesse de la fertilité, surtout agraire.
Les prophètes juifs, qui annonçaient Yahvé, un Dieu d’une conception plus élevée, s’opposèrent à ces cultes anciens, sans cesse renaissants, qui célébraient jusqu’à l’exacerbation et au monstrueux la sacralité de la vie organique, les forces élémentaires du sang, de la sexualité et de la fécondité.
Le culte Yahviste, qui accordait à la vie de l’homme et à sa destinée de nouvelles valeurs, se mis en guerre contre ces dieux qui régissaient les hommes et leur subsistance. Ainsi naquit une lutte symbolique entre divinité et démons, les anciens dieux contre le nouveau.
Ba’al ancienne divinité devient ainsi un Grand duc dont la domination est très étendue aux enfers. Quelques démonomanes le désignent même comme général en chef des armées infernales, il commanderait soixante dix légions. Cette nouvelle image de Ba’al est donc construite sur les fondements du culte Yahviste et ne représente en rien le dieu anciennement adoré. Je m’interroge ainsi sur le crédit que l’on pourrait apporter à la démonologie et au satanisme, enfanté par la nouvelle conception Yahviste, n’ayant rien du propre, mais tout du figuré.
[Thierry A. – le 18-04-03]
Ce site est une modeste invitation à parcourir ensemble le chemin de la réflexion…
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait. Dans le cas contraire vous pouvez refuser ces cookies.AccepterRefuser