Les Esprits de la Nature. (Conversations avec PAN)

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
Les Esprits de la Nature.
(Conversations avec PAN)
Dans cette causerie, nous considérerons la relation de l’homme avec le quatrième des royaumes de la nature en compagnie desquels il vit sur terre. Ce royaume est intangible non matériel, et ne peut être apprécié par les cinq sens physiques, à moins qu’on ne se trouve dans une condition de sensitivité accrue. Son existence ne peut pas être prouvée, ni les réactions de ses habitants ne peuvent-elles être démontrées dans le laboratoire. Pourtant, pour une personne dont les sens physiques possèdent une sensitivité accrue, ou qui peut faire opérer les sens supérieurs, ce royaume est aussi réel que n’importe lequel des royaumes plus matériels.

Le sceptique, qui considère toute croyance à ce royaume comme imagination ou hallucination, ne sera jamais convaincu de sa réalité, tant que sa conscience intérieure ne sera pas développée. C’est perdre son temps que d’essayer de le convaincre. On ne peut qu’espérer qu’un jour une ouverture se fera dans sa conscience, ou bien que la recherche scientifique découvrira la technique adéquate pour démontrer son existence. L’intérêt pour la recherche parapsychologique a connu une grande période d’expansion dans le monde entier et à tout moment une ouverture nouvelle et convaincante peut se produire. D’après mon expérience personnelle, je sais que ce royaume existe, mais les expériences d’autres personnes ne sont pas nécessairement convaincantes pour celles qui n’en ont pas connu de similaires.

Commençons par définir ce que nous entendons par le royaume élémental. Les philosophes de l’Antiquité et du Moyen-Age croyaient que toute chose, toute matière est l’amalgame de différentes combinaisons de ce qu’ils appelaient les quatre « éléments » – terre, air, feu et eau. Ils croyaient également que ces éléments symboliques étaient habités par des êtres ou entités qu’ils appelèrent « élémentaux ». Nous savons cela d’après les anciens mythes et légendes. La terre, l’air, le feu et l’eau ne sont pas des éléments au sens présent du terme mais ce sont des concepts utiles et importants dans les enseignements ésotériques et occultes et ils possèdent une signification plus haute que celle purement matérielle.

Il est important de comprendre cette interprétation du mot « élémental », c’est-à-dire, un habitant de ces éléments, la terre, l’air, le feu, l’eau, car certaines écoles de pensée utilisent ces mots afin de désigner certaines entités négatives même hostiles du plan astral inférieur, et différentes, par conséquent, des esprits de la nature, des esprits de l’air, et ainsi de suite. Bien sûr, il existe de telles entités élémentales dans le plan astral inférieur qui sont enclines à l’hostilité et au mal, mais je préfère les considérer comme des pseudo-élémentaux, car pour moi, les élémentaux réels sont les esprits de l’air, de la terre, de l’eau et du feu qui n’ont rien à voir avec le plan astral mais viennent d’un plan supérieur et font partie de la hiérarchie angélique. Je ne vous demande pas d’accepter cette définition, si la vôtre, ou vos propres convictions, sont différentes, mais je la propose comme étant le résultat des contacts que j’ai établis et aussi des informations qui m’ont été données. C’est la croyance fondamentale de cette causerie et, de mon point de vue, elle est essentielle à une compréhension du royaume élémental. Je n’ai pas l’intention de paraître présomptueux ou dogmatique, mais les expériences et contacts variés que j’ai eus ont été si convaincants que je ne peux pas avoir d’autre opinion.

Comment sais-je que tout cela n’est pas le produit de mon imagination ? Parce que je n’ai pas beaucoup d’imagination et certainement pas une qui soit fantastique. Je n’aurais certainement pas pu inventer les expériences extraordinaires que j’ai vécues. Mon imagination fonctionne a un niveau pratique, comme celui d’inventer des gadgets ou de frayer un chemin au travers de difficultés matérielles. Vous n’avez que ma parole pour rejeter ou accepter cela.

Hallucinations? Je n’en ai pas l’impression, mais vous avez le droit d’avoir cette opinion. Si mes hallucinations dans le Jardin Botanique d’Édimbourg conduisirent ultérieurement à des événements tels que ceux qui se produisirent dans le Jardin de Findhorn, cela a-t-il de l’importance? Les événements se produisirent. Tout a certainement commencé dans le Jardin Botanique en mars 1966. Édimbourg a la chance de posséder un superbe Jardin Botanique d’une étendue considérable et contenant de nombreuses variétés d’arbres, de buissons, d’arbustes et de fleurs qui peuvent croître en cet endroit. C’était une belle journée de mi-mars et je me rendis au Jardin dans le cours de l’après-midi. Il est situé à proximité de ma demeure et je m’y rends souvent. Après m’être promené pendant quelque temps, j’empruntai un chemin qui contourne le côté nord d’Inverleith House qui est maintenant la Galerie d’Art moderne d’Édimbourg. Je quittai le sentier et traversai une grande étendue d’herbe parsemée de buissons et d’arbres, et ne dirigeai vers un siège situé sous un grand arbre. Le dossier du siège touchait presque le tronc de l’arbre si bien que, lorsque je fus assis, ma tête et mes épaules pouvaient reposer contre le tronc de l’arbre. Tout au long de ma vie j’ai éprouvé un grand amour des arbres et un sentiment d’affinité avec eux, bien que je fusse principalement un habitant des villes. Ce sont des choses vivantes et rien ne m’enchante plus que de me promener à travers une forêt ou un bois tout en leur parlant.

Assis sur le siège, je m’identifiai en quelque sorte à l’arbre, prenant conscience du mouvement de la sève dans le tronc et, aussi, de la croissance infiniment lente des racines. j’expérimentais une expansion de ma conscience et un sentiment d’attente. Quelque chose était sur le point de se produire. Je me sentais tout à fait éveillé et plein d’énergie. J’étais rempli d’un contentement total, me demandant ce qui allait se passer.

Soudain, j’avisai une forme dansant autour d’un arbre, à environ une vingtaine de mètres de moi – une jolie petite silhouette, haute d’à peu près 90 centimètres. Je vis avec étonnement qu’il s’agissait d’un faune, la figure mythologique grecque, moitié humaine et moitié animale. Ses jambes étaient couvertes de poils et se terminaient en sabots fourchus, le menton et les oreilles étaient pointus et il portait deux petites cornes sur le front. Sa peau était d’un marron léger, un être magnifique.

Je regardais au comble de l’étonnement et même fis la chose évidente de me pincer pour voir si j’étais éveillé. Pendant un moment je me demandais si ce n’était pas là un garçon qui se serait déguisé, mais il était évident que cela ne pouvait être le cas. Les sabots fourchus étaient trop définis. C’était là une créature étrange dont je n’avais jamais vu de semblable auparavant. Hallucination? Non, c’était trop réel. Il était aussi distinct que n’importe quelle autre personne dans le Jardin. Devenais-je fou? Je ne le pensais pas. Soudain, tout parut très réel. Pourquoi ne devrais-je pas l’accepter? Il y avait là quelque chose de merveilleux, quelque chose d’excitant. Aussi, je cessai de chercher des explications absurdes et me mis à observer le petit être avec délice.

Tout en dansant, il se dirigea vers un autre arbre, le contourna plusieurs fois, puis, après être allé à un troisième arbre et l’avoir également contourné, il vint vers moi, resta debout pendant un moment à me regarder, puis s’assit en face de moi, les jambes croisées. Je le regardais. Il était très réel. Sans aucun doute je ne le voyais pas avec ma vue physique, bien qu’il ne fût pas là lorsque je fermais les yeux. Je me penchai vers lui et dis « Hello! » Il bondit debout, étonné, et me regarda fixement. « Peux-tu me voir? » « Oui. » « Je ne le croîs pas, les humains ne peuvent pas me voir. » « Oh si ! certains peuvent. » « A Quoi est-ce que je ressemble? » Je lui décrivis son apparence. Il semblait encore intrigué. Il continua de danser, de faire des pirouettes. « Que fais-je? » Je le lui dis. Toujours étonné, il constata « Tu dois me voir. » Il vint alors en dansant vers le siège où je me trouvais, s’assit en se tournant vers moi, me dit-on levant la tête: « Pourquoi les humains sont-ils si stupides? »

Il est possible maintenant que, d’une certaine manière; je personnalise un peu trop cet être. La communication se produisait entre nous à un niveau mental, autrement dit par des pensées, probablement sous forme d’images et de symboles projetés dans mon mental et automatiquement traduits en mots. Sans nul doute je lui parlais, bien que je ne puisse savoir si c’était à voix haute ou bien mentalement. (En général, maintenant, je parle à voix haute lorsque je rencontre de tels êtres.

Bien sûr, Si j’étais vu et entendu par une personne passant assez près de moi, elle penserait « Un vieux fou se parlant à lui-même, combien stupide! » ) – Je dois mettre notre échange sous forme de dialogue car c’est ainsi que je l’entends dans ma tête. Il y a toujours la possibilité d’une coloration venant de mon propre mental bien que je sois sur le qui-vive pour ce genre de choses et que j’essaie de m’en protéger. Étant un scientifique de profession, entraîné à l’observation objective et au raisonnement logique, et possesseur d’une raisonnable bonne mémoire, je n’ai pas de tendance à exagérer les récits des aventures qui me sont arrivées, ni à les embellir afin de les rendre plus attrayantes. Au mieux, je pense que je vous dirai maintenant aussi exactement que possible ce qui s’est passé.

« Pourquoi les humains sont-ils si stupides ? » « Comment cela, stupides ? » Oh, de beaucoup de façons : quels étaient ces peaux ou revêtements étranges qui parfois s’enlevaient ? Pourquoi ne vivaient-ils pas à l’état naturel comme lui-même ? Je lui dis que les peaux s ‘appelaient vêtements et que nous les portions pour notre protection et pour avoir chaud, et parce qu’il était considéré incorrect de ne pas en porter. Il ne pouvait comprendre cette dernière explication, aussi je ne poursuivis pas le sujet. Nous parlâmes de maisons et de voitures, qu’il appelait bottes à roulettes et dans lesquelles ces êtres humains stupides se précipitaient à toute allure, parfois se heurtant entre eux. Était-ce un jeu ?

Il me dit qu’il vivait dans le Jardin, bien que ce ne soit là qu’une partie de la vérité puisqu’il habite aussi un autre plan. Sa fonction dans le Jardin était d’aider à la croissance des arbres. Il me dit également que beaucoup d’Esprits de la Nature ont perdu tout intérêt dans la race humaine, puisqu’on leur a fait sentir qu’on ne croyait pas en eux ou qu’ils n’étaient pas désirés. « Si vous autres humains pensez que vous pouvez vous passer de nous, essayez donc.  » « Certains d’entre nous croient an vous et ont besoin de votre aide, je suis l’un d’eux. » Je n’avais aucun désir de poser des questions, car la chose merveilleuse pour moi était le sentiment d’amitié. Je ressentais une harmonie vraiment extraordinaire avec ce petit être assis à coté de moi; une communication où les mots étaient inutiles s’était établie entre nous. Nous demeurâmes assis sans parler lorsque je me rendis compte qu’il était temps pour moi de rentrer. Je me levai et dis : « Je dois partir maintenant. »

« Quand tu viens ici, appelle-moi, je viendrai vers toi. » Il me dit s’appeler Kourmos. Je lui demandai alors s’il pouvait me rendre visite. « Oui, si tu m’invites. » « En vérité, je serais enchanté si tu venais me rendre visite. » « Tu crois on moi? » « Oui, bien sûr, je crois en toi. » « Et tu nous apprécies? » « Oui. J’ai une grande affection pour les Esprits de la Nature. » Ce qui était vrai, bien qu’il fût le premier que j’aie jamais vu en réalité. – « Alors, je viens maintenant. »

Nous nous dirigeâmes vers la Porte Ouest du Jardin, puis nous prîmes Arboretum Road et à travers les rues d’Édimbourg nous marchâmes jusqu’à mon appartement. J’étais amusé à la pensée de la sensation qu’aurait causée cet étrange charmant petit faune s ‘il avait été aussi visible aux yeux des passants qu’il l’était aux miens.

Il entra avec moi dans l’appartement. Je possède une collection assez importante de livres et la pièce de devant est tapissée d’étagères chargées de ces livres. Qu’étaient-ils ? Je le lui expliquai, en lui disant qu’ils contenaient des idées, des spéculations, des faits, des théories, des récits d’événements passés, des histoires inventées que les écrivains avaient écrites et ainsi de suite; le tout imprimé sur du papier et rassemblé dans des livres qui pouvaient être lus par d’autres personnes.

« Pourquoi ? On peut obtenir toute la connaissance que l’on veut simplement en le voulant. » Je lui expliquai que les êtres humains n’étaient pas capables d’accomplir cette chose merveilleuse, tout au moins pas encore. Ils devaient se contenter d’acquérir leurs connaissances par l’intermédiaire d’autres personnes ou de livres.

À nouveau nous passâmes quelque temps assis en silence et an harmonie parfaite. Il se leva, il lui fallait retourner au Jardin. La porte de la pièce était ouverte et il sortit dans le vestibule. Je le suivis, et peut-être parce qu’il paraissait si solide et si réel, je lui ouvris la porte de l’appartement. Il sortit sur le palier et je le regardai descendre l’escalier en courant, légèrement et avec agilité. Arrivé en bas, il disparut soudainement.

C’était là une expérience vraiment étrange que je n’aurais pas pu imaginer. Ce qui m’intriguait le plus, c’était, pourquoi un faune ? Je n’avais pas lu de mythologie grecque depuis quelques années. On m’a suggéré que mon affection pour Debussy et les morceaux que je joue au piano, expliqueraient le faune mais en fait, c’est l’inverse ce n’est qu’après avoir vu le faune que je développai ma passion pour Debussy. La fois suivante que j’allai au Jardin, je l’appelai et immédiatement il se trouva à mes côtés. Nous parlâmes peu et à nouveau nous avions conscience d’une harmonie et d’une amitié merveilleuse. Je savais qu’en lui il y avait une sagesse mure et infinie, alliée pourtant à la naïveté d’un enfant, Je ne voulais pas poser de questions; ce que j’aurais à savoir me serait donné au moment voulu.

Je ne réalisais pas que cela allait conduire à un événement encore plus extraordinaire, un mois plus tard, vers la fin avril. J’étais allé rendre visite à des amis dans la partie sud de la ville. Il était plus de 11 heures quand, dans la nuit, je rentrais à l’appartement. Ceux d’entre vous qui connaissent Édimbourg se souviendront que Princes Street n’a de bâtiments que sur un côté, le côté nord. Mis à part le North British Hotel à l’extrémité est, l’Église St. John à l’extrémité ouest, les deux bâtiments d’allure grecque à moitié chemin le long de la rue, la Royal Scottish Academy et, immédiatement derrière, la National Gallery et le Scott Monument entre la R.S.A. et l’Hôtel, il n’y a pas d’autres bâtiments. En face de Princes Street se trouve le Fort, haut perché sur son roc avec la longue descente vers Holyrood High Street ou Royal Mile et de nombreux autres bâtiments et rues de la vieille ville.

Une colline artificielle porte une rue appelée The Mound qui joint High Street au centre de Princes Street par une double courbe. D’un côté se trouve le Fort et au loin, en contrebas, le chemin de fer et les Jardins d’ouest, de l’autre côté la R.S.A. et la National Gallery, les Jardins Est et le Monument de Scott. C’était une belle soirée et il y avait peu de monde. Alors je descendais cette rue d’où on a une vue merveilleuse d’Édimbourg. Je songeais combien la cité paraissait belle avec ses nombreuses lumières et combien paisible elle était à ce moment. Je me sentais heureux et satisfait. J’avais assisté à une soirée intéressante et je songeais aux choses dont nous avions parlé.

Je venais de dépasser le dernier tournant de la rue qui descend le long de la National Gallery, lorsque je pénétrai soudain dans une atmosphère extraordinaire. Je n’ai jamais rencontré quelque chose de semblable. C’était comme si je n’avais aucun vêtement et je marchais à travers une substance plus dense que l’air, mais pas aussi dense que l’eau. Je pouvais la sentir contre mon corps. Elle produisait une sensation de chaleur et un picotement semblable à celui provoqué par des aiguilles ou un choc électrique et je sentais comme des toiles d’araignée effleurant ma peau. A nouveau ce sentiment d’attente et une sensitivité accrue des sens. Lorsque j’approchai l’espace séparant les deux bâtiments, je pris conscience d’une forme marchant à côté de moi, légèrement plus grande que moi. C’était un faune rayonnant une puissance immense. Je jetai un coup d’oeil dans sa direction. Sûrement çà ne pouvait être là mon petit faune soudainement grandi ? Nous continuâmes de marcher. Il se tourna vers moi et me regarda.

« Eh bien, n’as-tu pas peur de moi? » « Je ne ressens aucun mal en ta présence, je ne vois aucune raison pour laquelle tu me voudrais du mal. Je ne me sens pas effrayé. » « Sais-tu qui je suis? » Je le savais à ce moment-là « Oui, tu es le grand dieu Pan. » « Alors tu devrais être effrayé, votre mot ‘panique’ vient de la peur provoquée par ma présence. » « Pas toujours, je n’ai pas peur. » « Peux-tu me donner une raison? » « Peut-être à cause de l’affinité que j’éprouve pour tes sujets, les esprits de la nature et les créatures des bois. » « Tu crois en mes sujets? » « Oui. » « Est-ce que tu aimes mes sujets? » « Oui, je les aime. » « En ce cas, est-ce que tu m’aimes? » « Pourquoi pas? » « Est-ce que tu m’aimes, toi? » « Oui. »

Il me regarda d’une façon particulière, avec un sourire étrange et une lueur dans les yeux. Il avait des yeux marron, profonds et mystérieux. « Tu sais, bien sûr, que je suis le diable ? Tu viens de dire que tu aimes le diable. » « Non, tu n’es pas le diable, tu es le dieu des bois et des forêts et de tout ce qui y vit. Je ne perçois aucun mal en toi. Tu es Pan. » « Mais tu sais que l’Église chrétienne m’a pris comme modèle pour le diable. Vois mes sabots fourchus, mes jambes couvertes de poils et les cornes sur mon front. » « L’Église a transformé bien des dieux païens en diables, entités hostiles et diablotins. » « L’Église avait-elle donc tort ? » « L’Église accomplit cela avec les meilleures intentions selon son point de vue, mais elle était dans l’erreur. Les anciens dieux ne sont pas nécessairement des diables. »

Nous traversâmes Princes Street, passâmes devant le magasin de Jenner et tournâmes dans South St. David Street. « Qu’est-ce que tu sens ? » Depuis qu’il m’avait rejoint, j’avais été conscient de l’odeur merveilleuse de forêts de pins, de feuilles humides, de terre fraîchement remuée et de fleurs des bois. Je lui dis cela. « N’ai-je pas une odeur rance de bouc ? » « Non, je distingue une légère odeur de musc animal comme la fourrure d’un chat plein de santé. C’est agréable, presque comme de l’encens. Prétends-tu toujours être le diable ? » « Il me faut découvrir ce que tu penses, c’est important. » « Pourquoi ? » « Pour bien des raisons. » « Ne me diras-tu pas quelle est cette raison ? » « Pas maintenant, cela deviendra apparent en temps voulu. »

Nous continuâmes de marcher et traversâmes l’extrémité de George Street. Pan marchait très près de moi. « Cela te dérange-t-il que je marche auprès de toi ? » « Pas le moins du monde. » Il passa son bras autour de mon épaule. Je pouvais sentir le contact physique. Au son et à la vue se trouvait maintenant ajouté le toucher. « Cela ne t’ennuie pas que je te touche ? » « Non. » « Excellent. » Je ne pouvais comprendre son effort déterminé de déceler un signe de peur. Je ne prétends pas être brave. Il y a de nombreuses choses qui pourraient me faire peur, mais pour une raison ou une autre cet être ne m’inspirait aucun crainte. Sa présence était imposante mais je ne ressentais aucune peur – seulement de l’amour.

Je ne savais pas alors qu’il était important pour Pan de trouver quelqu’un qui n’ait aucune peur de lui, afin de mener à bien ses projets. Il est un grand être, le dieu de tout le monde élémental et des créatures des bois. Il est possible de se sentir mal à l’aise en sa présence a cause du respect qu’il impose, mais il ne devrait y avoir aucune peur. « Tous les êtres humains ont peur de moi. » Ceci n’était pas une menace. Il prononça ces mots avec tristesse. « L’Église Chrétienne m’a pris comme modèle pour le diable. » C’est la raison pour laquelle Pan inspire de la crainte; à cause de cette image que l’on projette sur lui. La plupart des êtres humains ont une crainte instinctive du diable et cette peur se trouve transférée sur Pan à cause de l’association. Nous devrions changer cette image afin que sa nature réelle puisse se révéler. Voilà pourquoi il lui fallait trouver quelqu’un qui n’ait pas peur de lui.

Nous tournâmes dans Queen street. Comme nous passions devant la poste, je demandai à Pan où se trouvait sa flûte. Il sourit. Je l’ai avec moi, tu sais, » et soudain il la tenait entre ses mains. Il se mit à jouer une mélodie curieuse. Je l’avais entendue dans les bois auparavant et je l’ai entendue souvent depuis, mais son air est si évasif que je ne peux jamais me le rappeler.

Lorsque nous atteignîmes la porte principale de l’immeuble il disparut, mais quand j’entrai dans la maison, j’eus la forte impression qu’il était là, bien que invisible à mes yeux.

Cette rencontre étrange fit une impression très forte sur moi. Je n’avais aucune idée pourquoi elle s’était produite ou pourquoi cet être avait choisi de se montrer à moi. Il me semblait maintenant que la rencontre avec le petit faune. Kourmos avait été une sorte de préliminaire. Je ne pouvais démentir l’une ou l’autre de ces rencontres comme étant le produit de l’imagination. Les deux êtres étaient beaucoup trop solides et réels. Je me demandais ce qui allait se passer par la suite.

[Julia G. le 24-05-03]

Principe même de la vie : Le « KARMA » ou la « Loi de Compensation ».

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
Principe même de la vie : Le « KARMA » ou la « Loi de Compensation ».
Est une Réalité subtile, profonde, certaine et puissante, qu’aucune action ou pensée positive ou négative en soi que nous entreprenons, ne peut échapper à l’enregistrement karmique, donc sans être compensée.

Ainsi, des années peuvent passés avant que les résultats indéniables de nos actions nous soient retournées, mais la loi est positive et indéniablement sûr dans son fonctionnement. Et dans certains cas, même si cela peut paraître « injuste », des résultats karmiques issus de vies antérieures se produisent dans celle ici vécue, ainsi va la vie ; si le fait négatif (douleur, schémas répétitifs accablant rationnellement mystérieux) paraît trop dur à supporter pour l’être dans sa vie, alors il peut par exemple décider d’explorer ses vies antérieures afin de l’aider à mieux comprendre sa situation, et ainsi mieux la vivre… Mais dans ce cas, il est important que, d’une manière ou d’une autre, l’individu comprenne sa faute, demande intérieurement pardon, il s’en sentira déjà mieux et dans une certaine mesure pardonné, donc cela peut atténuer les conséquences négatives qu’il doit payer, mais là, à mon avis, inutile de creuser et de spéculer sur la question car on rentre dans un domaine bien complexe, dépassant la philosophie humaine (les « juges célestes » en décideront, pas nos théories, aussi belles et poussées puissent-elles être) ! …

Pour réellement comprendre et envisager la vie avec sérénité, il faut voir notre vie comme un prolongement d’un passé dans l’absolu, que nous n’avons cependant pas besoin d’explorer, comme le veut d’ailleurs notre nature humaine – accès non naturel à cette question et barrière mentale – (sauf cas exceptionnels précédemment cités où cela semblerait positif) ; et surtout ainsi par répercussion, il faut envisager notre existence comme un chemin positif à entreprendre, nous entraînant alors dans une sorte de spirale positive nous permettant justement d’envisager et d’entreprendre notre vie avec une réelle confiance et de belles intentions, et nous emmenant ainsi à concevoir la vie dans sa vraie vision, c’est à dire profonde, juste et éternelle… Tel doit finalement être le principal enseignement de la loi de compensation : nous récoltons ce que nous semons, même si nous ne pouvons définir avec exactitude le retour du boomerang… Il faudrait y penser tous les matins en nous levant, en quelque sorte…

Ainsi, il faut comprendre notre vie et notre être comme une âme permanente, où toute action et fait de notre vie, est stockée dans une banque mémorielle , pour pouvoir un jour, selon la main « incroyablement » subtile et précise de la volonté suprême se répercuter comme il se doit de l’être… Telle est la loi de la vie, et finalement quand on y pense, tout cela est bien normal (comment imaginer un monde autrement, car qui dit création d’un monde doit bien dire création de son ordre et de sa gestion, par Zeus !!). C’est pourquoi il faut être humble, ne pas s’étonner du cours de la vie, ne pas vouloir ce que l’on ne peut de suite mériter, ou en vouloir trop ; et bien sûr, toujours rester dans le droit chemin, dans la pensée et l’action, même pour un petit écart, car tout est bien enregistré par l’Ordre Suprême…

De plus, pour aller plus loin dans le raisonnement et pour nous-même, en plus d’entreprendre au mieux ce que nous sentons comme notre voie durant cette existence terrestre, il est bon d’apprendre à travailler en profondeur sur nous-même, en cherchant dans la longueur à atténuer nos défauts et à affiner nos qualités… Cela consistera en effet un plus mémorable pour la suite de nos aventures dans cet éternel chemin qu’est la vie…

En fin de compte, la simple idée de la Loi de Compensation serait une raison suffisante pour que l’individu aspire à faire le bien. Nos bonnes actions, nos bonnes pensées, et nos bonnes motivations attirent des récompenses aussi sûrement que nos mauvaises intentions et actions apportent une forme ou une autre de souffrance, de châtiment, de dénégation ou d’ajustement. Ceci imprime sur nous le fait que nous ne pouvons être injuste, manquer de délicatesse envers les Êtres et Dieu sans que nous ayons une leçon ou un principe porté à notre attention… Malheureusement, tel n’est pas souvent le cas et beaucoup pêchent en jouant les « petits malins », c’est à dire en croyant que l’action mauvaise ( peu importe son ampleur) qui n’est pas vu par les lois et les personnes terrestres, n’est pas prise… Mais grave et grossière erreur, car rien n’échappe au regard des juges célestes!…

Nul ne peut agir avec autant de justesse et de précision que la main de l’Ordre Suprême, c’est pourquoi il ne faut pas évidemment prendre et ressentir les actions de justice humaine comme argent comptant, mais comme un effort d’action positif par définition imparfait… Ainsi, les lois arbitraires des hommes pour le comportement civique et moral des gens peuvent entreprendre de dédommager ou de punir les individus pour leurs actions, mais de telles compensations ne sont jamais aussi justes, ni miséricordieuses, sûres et efficaces comme peut l’être l’opération inévitable de la Loi du Karma… La Loi de Compensation n’est pas brute, comme une chose automatique se rapprochant d’un comportement « œil pour œil et dent pour dent », comme le font souvent les hommes dans leurs lois. En effet, un tel processus n’est jamais complètement positif ni bénéfique pour l’individu ou la société. La Loi du Karma recherche naturellement à être constructive et bienfaisante autant pour l’individu que pour la société.

[Antoine M. – le 11-05-03]

Expérience du néant ?

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
Expérience du néant ?
Depuis le début de mon adolescence, je compose de la musique et j’écris des textes. J’écris tout ce qui me passe par la tête. Je me suis toujours demandé, quand je relisais mes textes, d’où je prenais ces mots que j’écrivais. Je me laisse aller et les mots coulent de mes doigts comme si j’étais une chute d’eau qui ne sait pas d’où vient l’eau.

Pendant ce que j’appelle ma méditation, dans mon lit, moi qui me parle tout seul et qui pense à des choses que je ne pense pas normalement, j’ai découvert quelque chose. J’ai poussé la limite jusqu’à un seuil… quelle souffrance ça a été! Mais quelle joie! Pendant un instant qui sembla être une éternité, plus rien n’était. Le vide total, le néant. Aucun son, aucune image, aucune couleur, rien. Quand j’ai finalement pris conscience de ce vide, j’ai été rempli. Je me suis senti plein pour la première fois dans ma vie.

Un flash de lumière. J’ai vu la puissance qui émanait de ce point lumineux, qui avait l’apparence d’une source noire. J’ai eu peur. Je suis, si je peux dire, revenu dans mon corps, en ressentant une vive énergie. C’était incroyable. Inexplicable. J’en tremblais. J’avais mon cahier de note et un crayon à côté de moi.

Comme j’essaie d’écrire le plus souvent possible les idées que je trouve bonnes, et que je ne sais jamais quand et où ça peut arriver, j’ai pris cette habitude de garder tout près crayon et papier. Ce que j’ai pu relire de ce que j’ai écrit est:

« L’humain est une contradiction. Failli avoir l’illumination – J’aurai pu. C’est tout, tout, tout qui est contradiction. En théorie c’est possible. La vie et la mort, c’est la plus grosse contradiction que le monde humain, la vie, connaît. Blanc & Noir. Y a plus que la science, – Tellement + (Compassion).

En théorie la femme idéale existe. Understood Pape. Je me demande si on peut avoir eu l’illumination et, comme le pape, – argent…

Peut-être qu’en ayant cette illumination, on veut aussi de l’argent, parce que l’humain peut penser que le $ c’est mal pour lui (Pape) quand c’est bon pour eux-mêmes?!! En tout cas, 🙂 plus grosse contradiction 🙂 ouf-, c’était fort!!! 🙂 J’AURAIS pu avoir l’illumination, j’ai eu peur – peur de ramener la vision du « Paradis » parmi la pensée humaine, la vie. »
 
Le message n’est pas trop clair, et j’étais déçu de ne pas pouvoir en dire plus sur le coup. Mais depuis cette expérience unique, je me suis beaucoup informé. J’ai trouvé quelques réponses à mes questions.

Et maintenant quand j’écris, je relate toujours cette expérience, parce qu’il n’y a rien qui égale, ni même rien qui s’en rapproche. La sensation, l’expérience d’être face à face avec « le Christ », rien ne peut être en compétition. Même si j’additionnais toutes les expériences que j’ai vécu avant, et même jusqu’à aujourd’hui, ça ne s’approcherait pas du tout… Le tout.

J’ai voulu revivre l’expérience au début, mais j’avais trop peur de passer de l’autre côté si je puis dire. J’ai encore trop peur. Mais quand le temps viendra, je serai prêt. Je pourrais en écrire des pages et des pages, tous les textes que j’ai écris depuis ce moment là en parlent indirectement. Maintenant je sais d’où vient la source d’eau.

[Simon C. – le 08-05-03]

De la connaissance de nous-même.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
De la connaissance de nous-même.
1/ De la compréhension métaphysique de nous-même, de la recherche de la Vérité, ou du moins d’Une Vérité honorable…

Sujet bien délicat, mais en creusant un peu avec une volonté et une intuition intérieure, le raisonnement se tient bel et bien : quel est notre but, d’où venons-nous, le « cœur », siège de nos émotions semble bien la réponse à toutes nos questions…

Prenons un exemple concret : croyez-vous qu’un malfaisant puisse être réellement heureux de l’intérieur et qu’un jour ou l’autre, il ne paiera pas d’une façon ou d’une autre l’addition de ses malfaçons ?! Si vous êtes honnête avec vous-même, vous constaterez aisément que non. Seul un bas raisonnement terre à terre peut affirmer : de toute façon, la vie est un simple hasard, on n’aura de comptes à rendre à personne, la mort est la fin de tout, alors tous les moyens sont bons à prendre pour gagner de l’argent et être du « bon » côté, passer sa vie à profiter des petits plaisirs éphémères de la vie, car dit le pauvre être, la vie est éphémère… Allons, allons, ne nous égarons pas !! respirons profondément, écoutons nous, cela sent très mauvais !… Arrivistes de toute sortes, crapules de la finance plumant les prétentieux espoirs de ceux qui font reposer leurs économies sur un système occulte et prétentieux, sectes, intégrisme fanatique, gouvernement despotique se prenant pour Dieu, mais dans quel monde vit-on ?!… Un jour ou l’autre, cette race humaine égarée d’elle-même va payer l’addition de ses affronts envers la Création et « l’Ordre » de toutes choses…

Dieu merci, à l’inverse, un être humain se tournant vers sa propre nature, vers la spiritualité en fin de compte, se remettant souvent en question pour avoir une vie meilleure, s’intéressant à des sujets réellement dignes d’intérêt (la spiritualité est un vaste océan plein de trésors immortels à découvrir…) pour délaisser les choses finalement sans intérêt (quelle nouvelle voiture ou nouvel habit « vais-je » acheter, quelle activité superficielle « vais-je » pouvoir faire ce soir pour m’occuper- après tout, peut-être que la multitude d’activités évitera l’ennui et le malheur, et puis tellement de gens font ainsi, alors allons-y, après tout, on ne pourra être pire que la moyenne) a toutes les chances de « voir la vie en rose » ( et cela même par mauvais temps !), d’être finalement véritablement heureux, et de s’assurer une sorte d’aura protectrice et élévatrice pour son présent et son futur, sur terre et après.

Qu’est-ce que la vie ? La vie, cela semble finalement un magnifique ressenti intérieur qui demande à prendre forme dans la réalité, devant ainsi dicter notre raison et nos actes, et ainsi arriver à nous faire grandir et élever notre être. Celui qui a du mal à mettre en application cette Réalité ne la ressent sans doute pas assez intérieurement, ou est dans un environnement négatif peu porteur… Des simples exercices quotidien de respiration nous permettent de nous recentrer vers nous-même et d’éviter ainsi tout égarement (car un égarement, c’est souvent le dangereux signe d’un non acquis), tout comme la présence d’un être cher nous réchauffe le cœur et nous invite inconsciemment à nous rapprocher d’une idée de la perfection, tout comme les notes d’une belle et harmonieuse musique font vibrer notre être…

Ainsi, petit à petit, les égarements tel que l’égoïsme, l’arrivisme, la jalousie, l’intolérance, la superficialité disparaissent pour faire place à des magnifiques réalités telles que la pleine tolérance et l’écoute des autres, un don de sa personne; l’intéressement à des sujets spirituels et philosophiques, le désintéressement du superflu dans notre vie ; le souci d’une bonne hygiène de vie pour notre corps, siège des sensations ; la réflexion personnelle sur la vie et la recherche de son sens profond, la remise en question au quotidien, la méditation et des exercices bénéfiques de respirations…

Ce qui est finalement la véritable nature du bonheur, un fort ressenti intérieur de plénitude, un peu comme un soleil qui grandit pour inonder de lumière tout notre être, et véritablement enrichir notre vie… Le véritable bonheur, la sérénité, est une lumière en nous, elle dépasse les simples mots, et demande à être développée au quotidien, par toutes formes de « méditation », musique « élévatrice », exercices de respiration & yoga, relation humaine intense, approche de sujets spirituels et métaphysiques, lucidité et remise en question de soi-même et de ses habitudes… Sinon, cela ne reste que… Un vent agréable soufflant à nous de temps à autre, mais sans qu’il soit pour nous une véritable source de plénitude intérieure puisque nous ne l’intégrons pas à nous comme il le faudrait, c’est à dire de manière définitive, se reflétant ainsi par une progression personnelle permanente, heureuse et finalement naturelle…

Ainsi, beaucoup est dit, et beaucoup est à vivre, à ressentir… Voyons maintenant une version explicative de la vie encore plus philosophique, plus riche en connaissance, peut-être plus complexe mais ô combien passionnante… Puisse-t-elle vous inspirer, satisfaire les plus exigeants en matière de compréhension existentielle, ou à défaut vous bercer… L’essentiel est alors finalement fait, à condition de le garder en veilleuse dans votre conscience !!…

Qu’est-ce que la vie ? La vie est un cycle perpétuel et personnel, fait de périodes aux couleurs différentes, de rencontres fructueuses et d’opportunités à saisir, de projets personnels à entreprendre et réaliser, et aussi d’embûches à éviter, dans le but d’enrichir et d’élever notre être… Nous sommes finalement les propres acteurs et les propres maîtres du destin de notre vie, géré par un Tout-Puissant Créateur aux capacités calculatrices incroyables de justice et d’inter gestion des âmes… Même si nous ne pouvons le savoir qu’en franchissant les limites pour beaucoup insoupçonnées de notre subconscient où se trouve nos « banques mémorielles » de la vie fœtale aux vies passées, nous sommes tous immortels…

Inconscience, subconscience, tout semble finalement isomorphe – toute pensée que nous extrayons de cette subtile conscience correspondant en fait d’une certaine manière à une vérité enfouie – , l’esprit humain possède des capacités jusqu’alors encore bien insoupçonnées par notre monde, mais dont il commence à prendre conscience !
Renseignez-vous sur les travaux des chercheurs en ce domaine, je vous y invite fortement … Car un homme averti agit toujours beaucoup plus facilement dans la lumière…

Et pour conclure, même si vous n’en avez pas conscience, sachez qu’au travers de la vie qui nous est destinée, dans laquelle nous pouvons tous (et sommes même fortement et magnifiquement invités) faire de très belles choses pour l’élever, il existe des « Anges gardiens » qui veillent sur nous depuis un monde subtil… N’hésitez pas à en prendre conscience , même si à la base vous n’y croyez pas, car ils nous connaissent comme personne d’autre, sont nos plus fidèles conseillers, et nous incitent toujours à nous guider vers la bonne direction, et notamment à chaque moment important de notre existence!…

2/ De l’art de bien communiquer

Une communication nécessite un interlocuteur, et si nous étions aussi notre propre interlocuteur, qu’aurions-nous donc d’intéressant à nous suggérer ?!…

VIS À VIS DE L’AUTRE

Premier principe : comprendre que la psychologie humaine, c’est très complexe et susceptible… Et le retenir en toute situation !!…

· Penser au reflet extérieur que nous révélons à l’autre (dans la réalité, ce que l’on retient de manière consciente et inconsciente de l’autre, c’est, en ordre d’importance, l’attitude et les gestes, le ton, et en dernier lieu les mots , sachez-le)

· Eviter tout jugement de valeur, il faut apprendre à le dépasser car l’autre le sent même inconsciemment, sachez-le…

· Rejeter tout blocage cré&eacute par un sentiment négatif (agressivité, colère… = fermeture d’entrée et dialogue compromis…), prenez le temps de vous relaxer, cela ne peut de toute façon qu’être bénéfique.

Tout cela peut vous paraître simple, assez banal, mais êtes vous vraiment sûrs que vous appliquez tous ces principes lors d’un échange relationnel, qui en plus peut avoir une certaine importance ?! Et même si cet échange n’a guère d’importance, pourquoi ne pas essayer d’adopter cette attitude tout le temps… Votre « Aura » ne s’en trouvera alors que grandie…

VIS À VIS DE SOI-MÊME

· Comprendre le sens personnel de la critique (émettre une critique assez marquée et même justifiée à l’autre, c’est souvent s’autocritiquer, mettre en avant ses propres défauts, le saviez-vous ?

· Se fixer un objectif positif, entraîner ainsi une spirale positive et constructive (adopter le ton de l’affirmatif : dire oui, je veux réussir cela car cela est bon, et je vais oeuvrer sans relâche pour le réaliser, ainsi je n’aurai rien à me reprocher et serai heureux – pas de « je voudrais bien réussir cela » ou « je ne veux plus faire cela »)

· Enfin, une théorie audacieuse et personnelle, sans doute pas vraiment agrée, mais qui semble intéressante… Une sorte de méthode coué transcendantale !… En effet, la méthode coué, grande méthode d’autosuggestion positive datant du début du XX° siècle, est très intéressante sur le psychisme, mais elle ne semble pas ou peu abordée le côté spirituel… En effet, si vous voulez faire quelque chose, vous vous motivez et influencez votre psychisme, vous vous donnez ainsi beaucoup de chances de réussir, si toutefois il existe une dose minimale de réalisme… Mais si en plus vous voulez faire une chose bénéfique, moralement et spirituellement parlant, alors vous vous savez dans le vrai, et alors vous êtes susceptibles de vous attirer des ondes positives, bien qu’invisibles car spirituelles, dépassant et transcendant même la psyché !… Voilà l’ambitieuse méthode… À essayer sans crainte car qui ne tente rien n’a rien, qui tente le diable récolte le malheur et qui tente la « transcendance » récolte la lumière et la protection !…

[Antoine M. – le 08-05-03]

Ce que je pense de la vie extra-terrestre dans l’Univers…

Réflexions et TémoignagesAnnée 2001
Ce que je pense de la vie extra-terrestre dans l’Univers…
D’abord, contrairement à ce que disent les Américains à propos des petits hommes gris qui ont pratiqué des millions d’enlèvements, je crois que ce n’est qu’un phénomène psychique… Je vais m’expliquer…

D’abord, qu’est-ce qui prime le plus dans l’Univers ? Je pense que c’est l’évolution qui est infinie comme Dieu ! Regardons notre niveau de conscience sur notre planète qui est si bas… En parlant de la souffrance humaine, la famine, les guerres, etc. Il est si facile de déplorer les belles choses qu’a créé l’Univers parce que justement c’est le pouvoir qui prime sur la terre. Mais ce pouvoir n’est certes pas l’idéal pour notre évolution…

Souvent, je pense à cette vie extra-terrestre qui est autour de nous… Savez-vous à quoi je pense à ces moments-là ? Je donne un exemple.. Supposons que nous sommes nous-mêmes des extra-terrestres et que nous avons des milliers d’années d’évolution sur l’homme actuel et que nous pouvons voyager dans l’espace-temps… Que diriez-vous si on visitait une planète qui est au bord de l’abîme, de la destruction et qui contient un haut taux de pensées négatives ?

Sachant que si on avait suivit un niveau d’évolution assez élevé (spirituellement parlant aussi) et que nous voyons des peuples divisés par les territoires, les religions, etc… Comment nommeriez-vous ce niveau d’évolution si vous étiez des extra-terrestres hautement évolués ? On nommerait cette planète à un niveau moderno-préhistorique dans l’histoire..! Eh bien, c’est ce que nous en sommes et malheureusement une histoire qui va se répéter tant qu’on aura pas l’audace de voir la souffrance d’une façon plus spirituelle et de trouver une solution… Et ça, le faire d’une façon universelle ! Ça paraît ridicule de parler ainsi, mais cela peut être logique aussi ! Et une chose à laquelle je pense aussi, nous ne sommes pas plus évolués que nos ancêtres l’étaient à ce moment-là ! Nous découvrons leur technologie similaire que nous avons présentement…

C’est pour ça qu’il faudrait noyer l’idée que nous sommes les meilleurs de l’Univers, alors que l’on voit l’inverse sur notre propre planète ! Pensez à Soddome et Gomorre… Que s’est-il passé ? Détruit ! Et que se passera-t-il pour nous par le fait que l’on se base toujours sur la mentalité de vouloir toujours dominer avec des armes (psychologiques, matérielles ou autres) sur d’autres individus d’un même ensemble ? La même chose que nos ancêtres ! Nous ne sommes pas seuls dans l’Univers et quand est-ce que les gens vont prendre conscience de tout cela ? Dans la semaine des 4 jeudi ?! Moi, ça me fâche de ne pas pouvoir découvrir plus parce que justement nous sommes barrés par toutes sortes de choses ! Alors, voilà, c’est ce que je pense de notre niveau d’évolution humaine ! Je veux être plus spirituelle et je suis sûre que je ne suis pas la seule à penser de cette façon… Basons-nous sur l’Amour Véritable et tout le reste viendra avec logique ! 🙂

[Nancy. – le 03-05-03]