1. Une intimité stricte (silence et lieu isolé), une position assise et non couchée, en lotus ou en « pose du dieu » semblable aux statues égyptiennes, le dos droit, une position pas trop rigide cependant, sans tensions.
2. Une respiration rythmique: changer le rythme et la profondeur de la respiration est un moyen puissant d’accéder à des états de consciences « modifiées ». Expirer totalement et lentement, ne pas forcer l’inspiration. 8 inspiration; 4 rétention; 8 expiration et 4 rétention poumons vides.
3. Essayer de vider son esprit de toutes pensées. Rechercher un état de béatitude, de légèreté, de sensation de flotter est l’idéal! Ou consacrer sa méditation à une idée, ou un but.
4. 30 minutes est un bon début pour commencer, allumer et éteindre une bougie peut constituer un rituel intéressant, méditer avant un repas car la digestion a tendance à occulter les centres psychiques de l’être.
Comprendre que ce type d’exercice vise notamment à produire un état de concentration qui crée dans l’esprit une conscience intense de clarté, de lucidité et d’énergie potentielle. Cela résulte d’une modification de conscience, au gré de laquelle la séparation entre le sujet et l’objet se dissout et les frontières normales du temps et de l’espace disparaissent. Dans la tradition orientale, on nomme cet exercice dharma.
NOTES
Il semble exister plusieurs phases, qu’on le veuille ou non, au cours desquelles notre esprit est plus ou moins bien disposer à être en méditation efficace…
Quand vos pensées partent quelque peu à la dérive, tempérez alors votre sévérité vis-à-vis de vous-même et reprenez calmement vos esprits, ou pourquoi pas un cycle de respiration…
Souvent, au début d’un exercice de méditation, on traverse une phase positive où on éprouve un plaisir tranquille, un développement naturel… tant mieux, il faut alors pleinement en profiter!…
Une tradition ésotérique égyptienne, digne d’intérêt, définit des cycles pour exprimer ses différents états: la phase Isis (phase positive), la phase Apophis (phase où les résistances augmentent, phase moins fructueuse en intuition, créativité et bien-être), puis la phase de renaissance Osiris (état nouveau – encore plus positif, probablement – « né des cendres », généré par ce passage difficile mais finalement bénéfique…
Ainsi, il semble en résulter que nous nous développons spirituellement au gré d’une série de morts et de renaissances, qu’on peut considérer comme un cycle d’assimilation d’expériences, métaphoriquement comparable au cycle des phases de la lune au cours d’un mois…
[Antoine M. – le 30-10-03] |