Sigle de la National Aeronautics and Space Administration, l’agence spatiale américaine.
C’est le 1er Octobre 1958, suite à la crise de Sputnik, que le National Aeronautic and Space Act remplace le NACA par la NASA, toujours sous la direction adjointe de Hugh Dryden. La NASA a depuis ce jour occupé et occupe toujours un rôle capital dans la divulgation d’informations relatives aux ovnis, notamment en ce qui concerne les photographies et films qu’elle détient.
Le rapport Brooking (1960)
En 1960 la NASA commande le rapport Brookings : une étude sur les implications des activités spatiales sur la société, notamment l’eventualité de la découverte d’une vie extraterrestre, menée par une comité de l’Institut Brookings, dont fait partie Llyod Berkner. Il est intitulé : Etudes Proposées sur les Implications des Activités Spatiales Pacifiques sur les Affaires Humaines.
Fuites (1965)
Le 2 Septembre 1965, le FBI a vent par source confidentielle que des agents de la NASA divulguent clandestinement, hors de leur agence, des « informations maison » relatives aux ovnis. Ces informations seraient destinées à 2 individus installés à Pittsburgh (Ohio). Le dossier du FBI, précise encore : D’après notre source, ces informations ex-filtrant de la NASA sont classées « Top Secret ». On y apprend par exemple que XXXXX a visionné un film tourné lors de la séparation d’un missile, film sur lequel apparaît un ovni. Ce même XXXXX recommanda aux pilotes du vol Gemini 4 de rester sur le qui-vive car leur vaisseau spatial avait été spécialement équipé de dispositifs destinés à déceler la présence d’ovnis…
Refus d’étude des ovnis (1977)
Le 21 Juillet 1977, Frank Press, conseiller scientifique du président Carter, adresse une lettre à Robert Frosch, administrateur de la NASA, pour lui recommander d’organiser un petit comité d’enquête (…) afin de voir si l’on a trouvé de nouveaux éléments significatifs depuis le rapport Condon. Le 21 Décembre, Frosch répond qu’il refuse de monter un effort de recherche ou de réunir un symposium, considérant l’absence de preuves physiques pouvant être analysées en laboratoire. Cependant, ajoute-il, si, dans le futur, quelque élément de preuve matérielle est porté à notre attention, il serait entièrement justifié que le laboratoire de la NASA étudie tout échantillon organique ou inorganique inexpliqué et publie les résultats ; nous sommes prêts à examiner bona fide une preuve physique provenant de sources crédibles. Nous laissons la porte grande ouverte à une telle possibilité [Sturrock 2001].
Débats sur vidéos (1991)
Le 15 Septembre 1991, les caméras de la navette spatiale Discovery (vol STS-48) filment, au-dessus de l’Australie occidentale, les mouvements de mystérieux objets brillants. Le plus spectaculaire de ces objets apparaît vers le haut de l’image, près de l’horizon terrestre. L’image agrandie montre l’objet qui se déplace vers la gauche avant que l’écran ne soit illuminé par un éclat de lumière. Puis l’objet change de direction en accélérant. Quelques secondes plus tard, un autre objet passe devant la caméra et se dirige vers l’espace. Le professeur Jack Kasher, de l’Université du Nebraska et collaborateur de la NASA, a étudié ces séquences et en a tiré un rapport de 105 pages. Conclusions :
Selon la NASA, il s’agissait de cristaux de glace, ce qui est physiquement impossible car les cristaux de glace ne pourraient changer de direction d’une telle manière. Nos calculs montrent que si les objets se situaient à 16 km de la navette, le plus gros a accéléré de 0 à 4023 km/h en 1 seconde.
James Oberg a notamment défendu la thèse officielle de la NASA sur cette affaire. |