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Recherche désespérément…

Recherche désespérément…

Voilà mon problème, je cherche désespérément un livre dont j’ai entendu parlé et qui me paraît des plus intéressants :

« Le livre des maîtres du monde » de Robert Charroux,

Et je cherche aussi des renseignements sur « dossier Akachic »

J’espère que vous avez entendu parlé de ces deux documents et je suis ouverte à toutes vos remarques et renseignements.

Je vous remercie d’avance.

[Julie B. – le 25-08-98]

Omraam Mikhaël Aïvanhov.

Omraam Mikhaël Aïvanhov.

Connaissez-vous la biographie de ce grand Maître bulgare?

L’auteur est Louise-Marie Frenette;

le titre Omraam Mikhaël Aïvanhov et le chemin de Lumière;

L’éditeur est A.L.T.E.S.S., B.P. 72, 77833 OZOIR Cédex (France)
Tél. 01.64.40.35.89 – Fax 01.64.40.27.57

Ça vaut vraiment le détour. C’est un très beau livre qui révèle au Maître très grand et en même temps très accessible, très humain. C’est un livre qui inspire !

Ne serait-ce pas possible de le mentionner ? Peut-être dans la rubriques « Enseignants » ?

[Violet Nevile. – le 25-07-98]

Recherche de textes Ummites.

Recherche de textes Ummites.

Écrivain et chercheur, je travaille à la rédaction d’un livre sur le paranormal commencé en Espagne l’année dernière et qui paraîtra à la fin de 98 ou au début de 99 sur Internet.
L’un des chapitres sera consacré à l’affaire Ummo.

Des photographies reproduisant des lettres originales tapées à la machine et comportant le logo Ummite ont-elles paru ? Si oui, dans quels ouvrages peut-on les voir ?

Merci.

[Michaël Leconte. – le 23-06-98]

La cause Tibétaine… suite…

La cause Tibétaine… suite…

Je ne prétends pas cautionner un tel acte que celui d’une immolation pour défendre une cause, ni même informer, ce n’est pas mon rôle, sans ça je serais rester à Paris à la télé, à la radio ou dans un journal ou une revue.

Je prétends juste réveiller les consciences, induire une réflexion, je ne parle qu’en mon nom personnel, tout mon site le dit, je relaie les informations que Mélanie m’a demandé de relayer quand elle était témoin de la grève de la faim des Tibétains à Delhi, mais je le fais dans la mesure où je me sens concernée par l’évènement, sans être boudhiste, ni militante de quoi que ce soit, je ne suis qu’une femme qui essaie de trouver du sens à certains actes parce que j’ai en général suffisamment de recul en vivant seule au fond de ma Bretagne et que je sais souvent anticiper des années à l’avance l’évolution des choses.

Même si hier j’étais si angoissée que ma pensée devenait bien confuse, je l’admets. Je savais que je prenais des risques en écrivant ce message, ne serait-ce que celui de passer pour bien délirante moi-même !
Mais sans risque on n’avance jamais. J’ai dit ce que m’évoquait la pensée de cet évènement si absurde, par rapport à une réflexion plus générale sur le devenir de notre monde, où le Tibet doit avoir sa place.

Car ça me parait grave d’occulter la mort de Gilles Blanchard ou de justifier son geste par un passé enfantin difficile ou une pathologie psy. Je crois que c’est ça qui m’a fait réagir. Qu’est-ce qui est la norme ? Qui peut le dire ? Les psychiatres russes ont été les garants d’une norme que nous ne devons pas oublier pour ne jamais la voir revenir.

Je m’interroge sur ce qui peut conduire quelqu’un à se prendre soi-même en otage, dans une civilisation où les enfants voient par jour sur le petit écran des meurtres et agressions par dizaines. Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à se détruire dans un acte symbolique terrifiant ?

En quoi le geste de Gilles Blanchard est-il différent fondamentalement de celui de Thupten, du moine boudhiste vietnamien ou de Jan Palach en 68 ? Seraient-ils de bons immolés et Gilles Blanchard non ? Hier je ne voulais pas qu’il soit mort pour rien./p>

Je n’ai pas les réponses, mais à partir de mes questions, mes lectrices et lecteurs continuent la réflexion, ce qui est en soi un facteur de progrès, pour eux comme pour moi.

La fin de solstice a été plus lumineuse : je me sens apaisée depuis que j’ai entendu Jacqueline Tabarly parler face à l’océan. Dans l’hommage à son mari, en évoquant « la Mer Matrice qui l’a accueilli dans la maison du Père », elle a été la Mère universelle qui console, oui elle nous a consolés, remettant chacun à sa vraie place, dans le respect des élèments.

Jacqueline Tabarly a fait entendre un langage empreint de spiritualité, de sa quête personnelle, les femmes seraient-elles seules à oser parler avec leur coeur ? le message est bien passé Que Gilles Blanchard trouve la paix… Kenavo au grand Tabarly !

[Marie-Hélène le Donze. – le 22-06-98]

La cause Tibétaine.

La cause Tibétaine.

Dimanche matin du solstice d’été : ce matin le ciel était couvert, il n’était pas possible d’aller voir le soleil se lever sur le menhir et l’allée couverte proche. Le ciel est en berne.

Ce matin est rendu hommage à Eric Tabarly en rade de Brest.
Jacques Chirac, notre président de la République y assiste, accompagné de cinq de ses ministres. En soi c’est bien.

Mais ce matin, depuis hier soir même, j’ai moi aussi le coeur en berne, j’ai appris par un message personnel d’Eugene Louie, journaliste du San Jose Mercury News en Californie, qu’un français, sympathisant de la cause tibétaine, s’était immolé par le feu parce que le Dalaï Lama n’était pas reçu, ni à l’Elysée ni à Matignon.

Je ne suis pas une accro des infos qui me démoralisent trop, mais j’écoute France-Inter et j’ai regardé les journaux télévisés exceptionnellement ces mercredi et jeudi derniers parce que Mélanie accompagnait les associations tibétaines et le Dalaï Lama à l’Assemblée Nationale, et je n’ai rien vu, rien entendu. Il m’a fallu aller voir la dépêche sur Yahoo.

Que faudra-t-il pour que les consciences se réveillent ? Ça me rappelle ce qu’avait répondu un journaliste d’une grande rédaction hebdomadaire à mon amie Marie-Jo Merchez qui l’alertait sur la grève de la faim à Delhi à partir des messages internet de Mélanie :  » ça ne nous intéresse pas : il n’y a pas de photo !…  » C’est juste après que Thupten Ngodup s’était immolé …

Alors que le Dalaï Lama s’exprimait à la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale, Gérard Blanchard, gardien de musée de 44 ans, s’est arrosé de White-Spirit et a craqué une allumette dans le parc Paumier de Meudon (Hauts-de-Seine) mercredi 17 juin à midi sous l’oeil de témoins qui n’ont pu éteindre le feu.

« Le désespéré » est mort de ses blessures. Une perquisition de la sécurité publique des Hauts-de-Seine au domicile de Gilles Blanchard a permis la découverte d’une lettre adressée à ses parents expliquant son geste par « un acte pacifique pour soutenir la cause tibétaine ». (Associated Press vendredi 19 juin 13h03 heure de Paris).

On va sans doute dire maintenant que l’acte de Gérard Blanchard est une « bouffée délirante », c’est la dernière explication des médecins et psychiatres pour expliquer ce qui les dépasse : l’appel à spiritualité, l’appel à respect de l’être humain dans sa globalité, y compris dans ses aspects encore inexpliqués par cette science qui croit tout savoir en se déclarant cartésienne. Descartes pourtant lui aussi a eu des « bouffées délirantes » lorsqu’en songe il a vu les phases de sa méthode. Et Pascal avec son pari et Einstein avec sa relativité et tous ceux qui ont suivi leurs intuitions « divinatrices » qui les mettaient en contact avec le divin, lien mystérieux avec la création.

Je suis navrée que cet homme ait pensé qu’il devait donner sa vie pour que vive le Tibet. Qu’il ait estimé que la vie ne valait plus la peine d’être vécue dans un pays où les gouvernants préfèrent respecter les diplomaties commerciales que de s’impliquer dans la défense publique des droits de l’homme en recevant ouvertement le Dalaï Lama, représentant politique et spirituel d’un pays qui a perdu tous ses droits.

J’y vois un terrible sens : l’écart creusé entre les gouvernants et les gouvernés. Jacques Chirac et Lionel Jospin auraient dû prendre quelques minutes pour recevoir le Dalaï Lama s’ils ont encore quelque prétention à représenter le pays des Droits de l’Homme et en assurer la légitimité. Ou alors qu’ils avouent n’être plus que des commis voyageurs.
Comme l’ONU finalement…
triste solstice d’été 98…

[Marie-Hélène le Donze. – le 21-06-98]