Tous les articles par Claude B.

Face aux Initiés…

Réflexions et TémoignagesAnnée 1996
Face aux Initiés…
Vaste Domaine que celui-ci… L’homme a toujours recherché « la Force Créatrice » à l’extérieur de lui par des noms tel que Dieu, Allah ou par l’intermédiaire de guides, gourous, bergers ou maîtres. Ce besoin de connaître, de savoir, de ne pas se trouver seul devant l’impondérable, de comprendre pour ne pas être déstabilisé a provoqué bien des abus, permettant à des hommes de développer leur soif de pouvoir et de domination. L’histoire est jalonnée d’exemples à ce sujet. Il n’y a pas de quoi être fière du comportement de l’église catholique dans le passé. L’intolérance et le pouvoir étant de mise. Toute religion a ses faiblesses.

Mais pourquoi l’homme a-t-il besoin d’un apport extérieur pour s’orienter vers une certaine compréhension de notre monde. Cette « Force Créatrice » coule en nous comme un fleuve « pas tout à fait tranquille ». La réponse est en nous. Cette force est totalement neutre, ni bonne, ni mauvaise. Elle est le pilier de tout et la pointe du triangle. Elle se manifeste par l’intermédiaire de celui qui l’utilise. Jésus a dit : « nous sommes tous des Christ », la différence est qu’il était conscient de cette énergie créatrice qui lui permettait d’avoir une autre ouverture sur d’autres plans, d’autres mondes et ainsi se rapprocher de la Source Divine. Dès notre naissance, l’oubli nous coupe de notre véritable origine mais il reste en nous « une petite flamme » qui essaie de percer à travers l’épais brouillard de notre mental. Ce manque « spirituel » provoque une demande, une recherche vers notre origine que ce soit chez les athées ou les croyants… d’où l’émergence de sectes et de soi-disant guides qui ne sont que des hommes dont le charisme ou la psychologie sont beaucoup plus développés et permettent ainsi une forte influence sur leurs membres…

La véritable initiation se pratique dans la vie de tous les jours face aux souffrances, aux peines et aux joies. Un véritable initié va traverser votre vie, vous apporter une ouverture d’esprit et de compréhension sur le monde, et vous quitter aussi vite qu’il est venu. Les dirigeants de ces sectes ne peuvent pas enseigner une vérité, car elle est multitude. Chaque être humain à sa vérité, qui n’est pas celle du voisin. Notre quête ne peut-être que personnelle, à nous de la trouver, de la découvrir et de l’explorer…

[Claude B. – le 30-06-96]

À France …

Réflexions et TémoignagesAnnée 1996
À France …
J’aimerai vous répondre sur l’envie qu’une personne peut avoir de supprimer la vie qui coule en elle lors d’une forte dépression ou d’une fuite en avant. Vous me dites que vous vous intéressez depuis 10 ans à cette approche finale qu’est la mort et qui nous concerne tous. Vous devez donc savoir que c’est une continuité. De nombreux livres sacrés parlent de ce passage et certains médecins se sont trouvés devant des cas particuliers de gens cliniquement morts et qui ont pu raconter leurs propres impressions. Si il y a continuité, il y a également souvenir des expériences vécues. On n’efface pas la souffrance que l’on a en soi par la mort. Au contraire n’ayant plus le support physique, les sentiments ou les émotions se propagent d’une façon différente mais ne s’altèrent pas. Pour preuve, les personnes qui ont vécu certaines expériences dans ce domaine ont éprouvé des joies, des peines ou de la terreur suivant leur approche d’un de ces autres mondes. Ne ressentez-vous pas cela ?

[Claude B. – le 30-06-96]

Réponse à Noël L. à propos de la résurrection de Jésus…

Réflexions et TémoignagesAnnée 1996
Réponse à Noël L. à propos de la résurrection de Jésus…
J’ai une autre approche de la mort de Jésus. En effet tout porte à croire que sa résurrection n’est pas en fait une renaissance après la mort mais une apparition du corps d’énergie… ce corps que nous possédons tous et dont nous ignorons l’existence… Sa souffrance, bien réelle, pendant sa crucifixion finit par le mettre dans un état d’inconscience. Lorsqu’il fut descendu de la croix, il était toujours en vie (on ne lui avait pas brisé les jambes et un soldat romain fît une entaille sur le flanc droit pour lui éviter l’asphyxie). Joseph d’Arimathie s’est occupé entièrement du déplacement de son corps ainsi que des futurs soins… Mais il est vrai que son corps dégageait une énergie extraordinaire au point de marquer le draps qui l’enveloppa (d’où l’existence du Suaire). Ces disciples mentionnent souvent cette lumière qui l’entoure. Une aura diraient certains, plutôt un véritable corps plus subtil et vivant en dehors de l’espace et du temps que nous connaissons. Après sa convalescence il fut obligé de fuir pour échapper à ses détracteurs. Mais il continua à enseigner et mourut d’une façon tout à fait naturelle à un âge avancé.

Vous dites que la résurrection est importante, mais le mot résurrection ne veut-il pas dire une transformation intérieure, une autre approche de la vie, du monde qui nous entoure. Ce pourrait être aussi une preuve de l’existence après la mort. La plupart des textes religieux sont souvent obscures et traduits d’une façon très matérialiste… Il y a un manque d’ouverture qui a rendu la théologie rigide et insipide…

Jésus a été renié tout simplement parce qu’il mettait en cause « les traditions » souvent créées par des religieux qui désiraient le pouvoir. Son enseignement dépassait la conscience humaine, allait au-delà de la représentation terrestre de l’homme. Malheureusement la majorité des gens de son époque ne le comprire pas. On peut dire que son enseignement fût un échec, il nous en reste très peu de trace… Nous nous intéressons plus à sa souffrance et à sa mort qu’à ses paroles…

Je voudrais terminer par les paroles suivantes :

« Ce que l’homme ne comprend pas ne peut lui apporter aucun profit spirituel car ce qu’il n’a pas compris ne peut devenir vivant en lui. »

ABD -RU -SHIN
[Claude B. – le 17-05-96]

Pourquoi ce titre ?

Réflexions et TémoignagesAnnée 1996
Pourquoi ce titre ?
Pourquoi l’homme face à son destin… N’est-il pas de plus grand mystère dans notre vie que le Destin… qui nous gouverne ? Nous qui sommes si avides de liberté, d’Amour, sommes-nous maître de notre choix ? Autant de questions qui résument le chemin que nous devrons parcourir… Nous sommes manipulés de notre naissance à notre mort par notre incarnation, par notre éducation, par notre famille, par le monde qui bouge, etc…

Combien sommes-nous à nous débattre avec notre destin, n’admettant pas qu’il peut y avoir des barrières, des événements contraires à nos espérances ou des souffrances qui remettent en question nos projets. Notre destinée n’est pas une fatalité mais plutôt une « sorte de guide » qui peut se modifier au fur et à mesure de notre évolution…

Ce destin commence par le lieu de notre naissance, la Terre par exemple, puis le continent, puis le pays, la ville ou le village et enfin la famille… Les parents s’imaginent avoir le désir de fonder une famille, ils mettent la charrue avant les boeufs… c’est le phénomène inverse qui se produit, le désire est provoqué lors du choix de cette famille par l’être qui veut se matérialiser dans une enveloppe physique… Pourquoi ce pays, cette ville, cette famille ? Posez-vous la question ! rien ne se fait au hasard…

Avez-vous vu la formation d’un phoetus dans le ventre de sa mère ? Croyez-vous que les cellules qui travaillent à la construction du corps physique, le font d’une manière anarchique ? Non ! … Elles obéissent en conscience, elles ont un rôle à tenir. Notre destinée à déjà commencée et nous suivra jusqu’à notre mort, nous construisons notre corps et nous construisons ainsi notre vie future… c’est un choix en toute conscience…

[Claude B. – le 09-05-96]

Propos sur la Mort…

Réflexions et TémoignagesAnnée 1996
Propos sur la Mort…
La mort a toujours été pour les occidentaux une fin en soi. Les orientaux, au contraire, voient en cette fin une continuité. Paradoxalement, nous pourrions dire que la vie sur Terre pourrait être notre mort. En effet, rien ne nous empêche d’imaginer qu’à notre naissance une perte de conscience de nos origines se produit. La naissance et la mort sont deux passages extrêmement mystérieux. Nous ne savons pas d’où nous venons, nous ne savons pas où nous partirons. La médecine ne s’est jamais vraiment intéressée à ces deux points clés de notre existence. La naissance, début d’une vie ou d’une mort. La mort, fin d’une vie ou fin d’une mort… Personne ne peut répondre avec exactitude à ces questions.

La science, dans tout cela, où en est-elle ? Très difficile de le savoir. Il est incontestable que des recherches ont été faites sur ce sujet. Les chercheurs ne peuvent investir dans un domaine qui les dépasse et qui se situe dans une dimension peu accessible pour le moment. En résumé toute investigation est personnelle. Chaque individu vit une expérience différente sans commune mesure avec une autre personne. Mais il y a des points communs, notamment l’apparition d’un tunnel lors de la mort et d’une certaine luminosité au bout de ce tunnel. Les expériences varient aussi en fonction des croyances, des angoisses, des joies et des peines de chacun. L’homme regarde toujours la mort à travers les autres, mais sommes-nous capable de visualiser sa propre disparition ? Il est difficile de s’imaginer de ne plus exister. En Occident cette approche cartésienne fait qu’il n’y a pas d’assistance lorsque nous sommes en phase terminale. En Orient, la vie et la mort sont inséparables et ne peuvent exister l’une sans l’autre. Certains « maîtres » ont une perception si fine du monde qui nous entoure qu’ils sont capables de suivre l’évolution d’une entité lors de cette indéniable expérience. Alors qu’elle est donc notre Univers ?

[Claude B. – le 10-03-96]