Tous les articles par Daniel B.

Les deux observations… conséquences…

Réflexions et TémoignagesAnnée 1997
Les deux observations… conséquences…
Tant qu’à la perturbation que mes expériences auraient pu provoquer chez-moi, même à mon insu, il n’en est rien. Des objets volants non identifiés ne suffisent pas à me perturber. Par contre, un contact direct, sans rapport de force, avec un extraterrestre, sans me perturber, influencerait sûrement ma vie.

Je n’ai pas lu de livres à propos d’enlèvements par des extraterrestres, mais j’ai écouté des documentaires sur le sujet. Je suis au courant des expériences (« abduction ») racontées par des personnes sous hypnose. Croyez-moi, Claude, rien de ceci ne m’est arrivé.

Par le passé, il y aura bientôt quatre ans, j’ai vécu des expériences qui n’ont, à mon avis, rien à voir avec les extraterrestres mais qui sont aussi, si non plus susceptibles de changer le sens de la vie chez une personne, moi le premier. Trop long et complexe pour être écrit ici.

Je ne suis pas une personne facile à impressionner et je ne cherche pas à me bâtir un univers propre à me rendre intéressant et mystérieux vis-a-vis de moi-même et des autres. Je sais qu’on ne peut tout savoir sur tout et qu’à partir de ce fait, beaucoup de personnes recherchent une vérité qui les sécurisent, les rendant vulnérables face aux prédateurs de l’âme.

Je suis curieux de nature, et toujours heureux de découvrir des phénomènes de la Vie, et si possible, de les cultiver et de m’en servir pour le plus grand bien de tous. Cette attitude comporte des risques et nécessite un contrôle des émotions ainsi qu’une bonne connaissance de ses propres limites ; l’esprit d’analyse ne doit jamais faire défaut.

Maintenant, Claude, vous me connaissez un peu plus, et vous êtes sans doute en mesure de comprendre pourquoi je n’ai pas d’autres sensations à vous communiquer en rapport avec mes témoignages sur les OVNI.

[Daniel B. – le 04-06-97]

Deuxième témoignage de Daniel…

Réflexions et TémoignagesAnnée 1997
Deuxième témoignage de Daniel…
Voici donc mon deuxième témoignage à propos d’un objet volant quelque peu inusité.

Un beau soir d’hiver de 1980 ou 81, le ciel est dégagé, le froid sec, et la neige crisse sous nos pas. Mon copain et moi marchons dans la cour chez mes parents, question de se dégourdir un peu. La maison se trouve en campagne, entre les petites villes de Windsor et Richmond, dans la province de Québec, au Canada.

Comme j’ai l’habitude d’observer la voûte étoilée, je suis tout à coup intrigué par un corps céleste inhabituel, à l’ouest, brillant comme une grosse étoile, scintillant de rouge, de vert, et de bleu. Après avoir marché quelques allers et retours, l’objet ne bouge toujours pas. Sans doute à force de l’observer, j’ai de plus en plus la certitude qu’il s’agit de quelque chose de relativement près de nous, et par conséquent, ce ne peut être un corps céleste. Intrigué, je me précipite à la maison pour y prendre l’unique instrument d’observation disponible : une paire de jumelle 7X35.

A ma grande surprise, lorsque j’arrive à l’extérieur, l’objet se déplace en direction sud-ouest. J’appuie les jumelles contre un arbre et j’observe ceci :

Un objet ayant la forme d’une demi-sphère, surface courbe vers le haut, sur laquelle tournent trois couleurs de forte intensité, l’une derrière l’autre. La demi-sphère devient tantôt presque entièrement rouge, tantôt presque entièrement verte ou bleue. Le cycle giratoire est d’environ une seconde. Sous la demi-sphère, une autre demi-sphère plus petite,
inversée par rapport à la plus grosse et directement juxtaposée sous cette dernière, au centre, émet une puissante lumière blanche et diffuse.
Je pourrais presque ne pas remarquer deux traits obliques jaunes de chaque côté de l’objet, et à égale distance de lui. Ces traits, je ne me rappelle pas avec précision si leur sommet s’élève plus haut que la base de la grande demi-sphère, mais je me souviens très bien que la majeure partie se situe sous la base.
L’objet garda le cap et l’altitude jusqu’à perte de vue, et aucun son ne fut entendu, en aucun moment.

[Daniel B. – le 23-04-97]

Un très beau témoignage de Daniel B.

Réflexions et TémoignagesAnnée 1996
Un très beau témoignage de Daniel B.
Mon « témoignage extraterrestre », si vous voulez parler ovni, se limite à avoir vu des objets volants d’un type très inhabituel à deux reprises, entre 1978 et 1979.

Ce serait trop long pour moi, de raconter ces deux témoignages, tout en les soutenant des descriptions nécessaires. Il s’agit ici, à mon avis, comme je l’ai mentionné plus haut, que de simples phénomènes d’objets volants. Je ne sais pas si ça vous intéresse.

En voici un, l’autre viendra probablement plus tard. Permettez-moi, au risque de me répéter, de vous assurer qu’il s’agit bel et bien d’un fait qui c’est réellement produit. Seuls certains détails, sans importance, (date précise, nombre de personnes, etc.) peuvent être légèrement différents à cause du nombre d’années écoulées depuis l’événement.

Nous sommes en 1978, c’est l’été et je suis sur un navire marchand sillonnant la rivière de Détroit à destination de Chicago. Après le travail, rares sont ceux de l’équipage qui, à cet endroit particulier, manquent l’occasion de faire du tourisme sur le pont. C’est donc là, sur la poupe de ce navire, que quatre d’entre nous furent témoins d’un fait insolite qu’il me plaît de vous raconter.

C’est le crépuscule, le turquoise et le rouge-orange s’étreignent encore dans la pénombre. L’air tiède caresse le corps jusqu’à l’âme et le spectacle haut en couleurs sur cette route chatoyante, laisse peu de marins indifférents. De chaque côté de nous, à quelques centaines de mètres, se dressent d’imposants édifices : monuments à la fierté de deux nations riveraines. Des complexes architecturaux composés de grandes tours à bureaux, toutes en miroirs, et à l’aspect monolithique, se renvoient mille reflets.

Les bouées de chenal valsent sur notre sillage. Derrière, dispersés, leurs feux clignotants verts, blancs, ou rouges, montrant la voie vers la mer, nous rappellent, avec mélancolie, notre attachement au reste du monde. Sur notre balcon, les conversations, le plus souvent banales, tiennent lieu de mantra. Et tous, à voir leur mine grave d’initiés, semblent vibrer au diapason de l’univers.

Un peu plus loin de moi, sur bâbord, un gars s’exclame en montrant le ciel du doigt: « Hé ! Regardez là-haut ! Hé ! Regardez ça ! ». L’autre à son côté, sidéré, cherche à s’expliquer ce qu’il voit, et réfléchit tout haut. Je lève la tête : quelle saisissante apparition ! Quatre disques lumineux, et parfaitement circulaires, glissent en formation au-dessus de nous. Je ne vois rien d’autre que des disques lumineux, comme incandescents, diffusant une lumière un peu blafarde mais uniforme, tant en intensité qu’en couleur. Je ne vois pas de porte, ni hublot, de flamme ou de fumée. Nous n’entendons pas de bruit particulier. Ces objets semblent relativement volumineux et filent droit, à une vitesse qui nous permettra de les observer moins de deux minutes ; jusqu’à ce que, s’éloignant, nous les perdions de vue.

En conclusion, nous ne saurons sans doute jamais ce que nous avons vraiment vu, ce soir-là. Une chose reste cependant certaine : à partir de cette soirée sur la poupe d’un navire, la frontière qui me sépare de la fiction fût, encore une fois, repoussée un peu plus loin.

[Daniel B. – le 08-12-96]