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Chante, Chante, Chante !

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
Chante, Chante, Chante !
L’histoire qui suit vient de m’être envoyée par un correspondant. Véridique ou non… en tout cas elle est trop belle pour ne pas la diffuser. Croire dans ce genre de conte ne peut qu’apporter un supplément de sens à la vie.
Amitiés
Daniel
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Daniel MAURER
La vie à corps perdu
L’autre réalité
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Comme n’importe quelle bonne maman, quand Karen a su qu’elle attendait un bébé, elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour aider son fils Michael de trois ans afin de le préparer pour une nouvelle étape dans sa vie.

Ils ont su que le nouveau bébé serait une fille et tous les jours Michael chantait pour sa petite sœur dans le ventre de sa mère. Il sentait une très grande affection pour sa petite sœur même avant de la connaître.

La gestation de Karen progressa normalement. Son travail d’accouchement a débuté à temps, bientôt, les douleurs étaient aux cinq minutes, ensuite aux trois minutes et finalement a chaque minute. Mais tout à coup une complication s’est présentée et Karen prit des heures pour l’accouchement. Avait-elle besoin d’une césarienne?

Après plusieurs heures de lutte, finalement la petite sœur de Michael est née, mais en de très mauvaises conditions. On l’a transporté immédiatement en ambulance à l’unité des soins intensifs, dans la section nouveau-nés de l’hôpital local. Les jours passaient et la santé de la fillette s’empirait.

Finalement les pédiatres venaient dire aux parents les terribles paroles: « Il n’y a que très peu d’espoir, préparez-vous au pire ». Karen et son époux ont communiqué avec le cimetière local afin de réserver une place pour leur petite fille. Ils avaient créé une nouvelle chambre pour leur fille et maintenant ils se préparaient à des funérailles.

Cependant Michael suppliait ses parents de lui laisser voir sa petite sœur. « Je veux chanter pour elle » répétait-il sans cesse.

Après deux semaines de thérapie intensive, il semblait que la mort viendrait avant que la semaine s’achève.

Michael continuait à insister qu’il voulait chanter pour sa petite sœur, mais on lui expliquait que l’on ne permettait pas aux enfants d’entrer aux soins intensifs.

Tout à coup Karen s’est décidée: elle amènerait Michael pour qu’il voit sa petite sœur. Lui permettront-ils? S’il ne voyait pas sa petite sœur maintenant, peut-être ne la verrait-il jamais. Elle lui a mis un surtout immense et l’amena aux soins intensifs. Michael paraissait un gros panier de linge sale. Mais l’infirmière en chef se rendant compte que c’était un enfant, elle se mit en colère. « Sortez immédiatement cet enfant d’ici » cria-t-elle, « les enfants ne sont pas admis ici! »

Le caractère fort de Karen se manifesta et, oubliant ses bonne manières qui l’avaient toujours caractérisée, elle a regardé l’infirmière avec des yeux d’acier et les lèvres serrées et blanches elle a dit avec fermeté: « Il ne s’en ira pas tant qu’il n’aura pas chanté pour sa petite sœur » et prenant Michael dans ses bras elle l’emporta vers le lit de sa petite sœur.

Il a regardé sa sœurette qui perdait la bataille pour conserver sa vie.

Après un moment, il commençait à chanter d’une voix qui venait du cœur d’un enfant de trois ans. Michael lui chantait: « Tu es pour moi la lumière du soleil, mon unique lumière, tu me rends heureux quand le ciel est gris. » Instantanément le bébé a paru répondre à la stimulation de la voix de Michael, son pouls est devenu normal.

« Continue à chanter » lui demandait sa mère avec les larmes aux yeux. Et l’enfant continuait: « Tu ne sauras jamais, chérie, combien je t’aime, s’il-te-plaît ne m’enlève pas ma lumière du soleil. » Pendant que Michael chantait pour sa petite sœur, la bébé bougeait et sa respiration devenait douce comme celle d’un chaton que l’on caresse.

« Continue à chanter mon amour », et il continuait à le faire comme quand sa sœurette était encore dans le ventre de sa mère. « L’autre nuit, ma chérie, quand je dormais, j’ai rêvé que je te serrais dans mes bras. » chantait le petit garçon; la petite sœur de Michael commença à se relaxer et elle s’endormit d’un sommeil réparateur qui la réanimait à chaque seconde.

« Continue à chanter Michael ». Maintenant c’était la voix de l’infirmière bourrue qui les larmes aux yeux suppliait le petit de continuer à chanter. « Tu es pour moi la lumière du soleil, s’il-te-plaît ne m’enlève pas ma lumière du soleil ».

Incroyable… Le jour suivant, la petite était en parfaites conditions pour s’en aller chez elle. Les journaux l’ont appelée « Le Miracle de la chanson de son Frère ». Les médecins l’appelaient simplement un Miracle. Karen l’a appelée « Le Miracle de l’amour de Dieu. »

Ne cesse jamais de lutter pour ceux que tu aimes. L’Amour est incroyablement puissant.

[Daniel Maurer – le 23-02-03]

Des promesses de souscription… Suite.

Des promesses de souscription… Suite.

Bonjour !

Vous avez été nombreux à soutenir mon projet d’édition à compte d’auteur en me faisant parvenir vos promesses — de France, du Québec, de Suisse et de Belgique — pour un montant légèrement supérieur à 10000 FF. Par delà l’intérêt que vous avez manifesté pour « La vie à corps perdu », je vous remercie d’avoir ainsi contribué à la reconnaissance de mon travail.

Cela étant, le hasard sait être facétieux et ses manifestations peuvent à tout moment remettre en cause le sort d’un projet. En ce sens, le lendemain du lancement de ma souscription j’ai reçu l’avis favorable d’un éditeur intéressé par la publication de mon manuscrit ; ce que j’attendais depuis plusieurs années ! De ce fait mon projet d’édition à compte d’auteur n’est plus d’actualité, de même que la souscription qui en était le mobile.

Le lancement commercial de « La vie à corps perdu » devrait intervenir dans le courant du premier trimestre de l’année prochaine. L’ouvrage sera exclusivement consacré aux Expériences de Mort Imminente, alors que le thème des « États Modifiés de Conscience » fera l’objet d’un second volume, vraisemblablement chez le même éditeur. Il va de soi que je vous tiendrai informé de la date à partir de laquelle l’ouvrage sera disponible en librairie ou en ligne.

Un grand merci pour votre fantastique soutien.

[Adelin Ramure – le 10-11-00]

Voulez-vous souscrire à l’édition de la nouvelle version de « La vie à corps perdu ».

Voulez-vous souscrire à l’édition de la nouvelle version de « La vie à corps perdu ».

Après avoir soumis le manuscrit de La vie à corps perdu à plusieurs éditeurs, qui m’ont opposé des refus polis en invoquant divers motifs (portant essentiellement sur le volume excessif de l’ouvrage), j’ai procédé à une refonte complète du livre. L’objectif premier était d’en réduire le volume de façon sensible sans en altérer le contenu. J’ai donc privilégié le thème des Expériences de Mort Imminente, me fixant pour second objectif la rédaction d’un autre ouvrage consacré aux phénomènes offrant de fortes similitudes avec les EMI (hypnose, rêves, expériences sous hallucinogènes, méditation, etc.).

De ce remaniement a résulté un manuscrit comportant 410000 signes, découpé en 8 chapitres, pour 300 pages environ (la pagination varie selon le format de mise en page) — le sommaire est accessible en cliquant ici. Si la version de La vie à corps perdu actuellement sur le site souffre d’une écriture approximative et contient encore de nombreuses fautes, ce n’est pas le cas de cette nouvelle version corrigée avec soin. Les premiers lecteurs m’ont affirmé qu’elle est d’une lecture agréable et d’un style plaisant… Mais on comprendra que je ne veuille pas m’étendre sur les autres qualités qu’on lui prête.

J’envisage désormais d’arrêter ma quête d’un éditeur pour me tourner vers une édition à compte d’auteur. Je me suis en effet aperçu que le véritable mobile de la plupart des refus qui m’ont été opposés concernait le fond, non pas la forme ou le volume. Jusqu’alors, pour beaucoup, les NDE relevaient tout simplement du paranormal ou d’une certaine forme de spiritualité d’essence exclusivement religieuse, là où d’autres n’y voyaient qu’un épiphénomène d’ordre psychique que la science était en mesure d’expliquer. Déboulonner ces vérités bien confortables, tout en explorant une autre voie d’investigation, ne pouvait qu’indisposer ceux qui en sont prisonniers.
Il faut dire également que certaines hypothèses développées dans le livre bousculent quelque peu les conventions idéologiques établies. Pas facile d’avoir raison trop tôt…

LE PROJET

A ce jour, je n’ai pas d’idée exacte de la somme nécessaire pour mener à bien l’édition à compte d’auteur de La vie à corps perdu. Il semble en tous cas qu’il faille envisager un investissement de quelques dizaines de milliers de francs afin d’obtenir un ouvrage de bonne facture : format 21 X 14, couverture en couleur d’aspect glacé, papier de qualité, reliure résistante, etc. Mais avant toute démarche, je pense qu’il est utile de savoir si cet ouvrage trouvera un lectorat suffisant. Nombre de lecteurs m’ont fait part de leur intérêt, certes, mais il s’agit maintenant de le matérialiser dans un investissement financier concret… Celui-ci correspond au prix auquel j’envisage de vendre le livre, soit 120 francs ; un prix très raisonnable au regard de ce qui est pratiqué sur le marché. Pour cette somme le souscripteur recevra, frais de port payé (en recommandé), un exemplaire de La vie à corps perdu ; bien entendu, il pourra souscrire pour autant d’exemplaires qu’il lui plaira. Voici pour la théorie…

Mais avant d’en arriver à la pratique, je souhaite que chaque souscripteur potentiel me fasse parvenir une promesse de souscription en m’indiquant la somme (tranches de 120 francs) qu’il sera en mesure d’engager le moment venu ; c’est à dire lorsque l’imprimeur me présentera la facture… Dès ce jour, j’adresserai un bon de commande à l’ensemble des souscripteurs, en copie cachée, afin de leur demander de me le retourner accompagné d’un règlement par chèque.
Si le nombre des souscripteurs est insuffisant je m’engage à prévenir chacun, par le même moyen, de l’abandon de ce projet. On trouvera au bas de cette page l’état d’avancement du projet, semaine après semaine, avec le nombre de souscripteurs (anonymes) et les sommes promises.
L’objectif est de mener le projet à terme vers la fin de l’année 2000, au plus tard à la fin du mois de mars 2001.

Alors ? Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous disposé à soutenir une éventuelle édition de La vie à corps perdu ?

Si vous jugez que cela en vaut la peine, veuillez transmettre votre promesse de souscription à adelin@wanadoo.fr

MERCI PAR AVANCE

PS : Pour des raisons d’ordre bancaire, indépendantes de ma volonté, je regrette de ne pouvoir faire participer à cette souscription les lecteurs d’autres pays (francophones ou non) ne possédant pas un compte dans une agence bancaire française. Je vais tâcher de trouver une solution qui permette malgré tout de les associer à ce projet ; je suis ouvert à toutes les suggestions.

ÉTAT DES PROMESSES DE SOUSCRIPTION
AU 13/09/2000

68 promesses de souscription pour un montant de 8160 francs soit 68 coupons de 120 francs.

[Adelin Ramure – le 23-08-00]

Le thème de la mort.

Réflexions et TémoignagesAnnée 1998
Le thème de la mort.
Le thème de la mort est sans doute celui qui demeure le plus sensible, le plus dérangeant, en ces temps où la divinisation des corps, lamentable hypocrisie envers soi-même, est le révélateur d’une sécheresse spirituelle désespérante.

La décrépitude de la chair, son pourrissement, devient plus que jamais insupportable aux partisans d’une plastique glorifiée à l’extrême ; puisqu’il n’est de vie, à leurs yeux, que dans son expression matérielle.

Par son retentissement sur la conception que chacun se fait de l’existence, il est rassurant de découvrir un espace de réflexion consacré à cette délicate question. J’oserai même avancer que, en ce sens, le site de Claude fait oeuvre de salubrité publique.

Quelles significations réservons-nous à la mort ? Et quelles réactions suscite-t-elle de notre part ?

Questions d’importance car le sens qu’un individu attribue à la mort conditionne pour une grande part celui qu’il réserve à sa propre vie. Et à cet égard on ne peut que déplorer la puissance du déni que nos sociétés modernes opposent à la mort ; un déni révélateur d’une réelle perte du sens de la vie.

Car depuis la nuit des temps, et jusqu’il y a peu donc, l’homme a toujours su trouver une réponse lui permettant de surmonter la mort de son corps, de même que sa mort sociale. Si elle a évolué au fil du temps, cette réponse s’est longtemps démarquée d’une corporalité qu’il savait éphémère.

Il est probable que les primitifs partageaient la certitude d’une conscience qui, à l’instant ultime, rejoindrait celle des ancêtres dans un monde très éloigné ; situé en tout cas bien au-delà de la ligne d’horizon. À moins que notre lointain aïeul ne songeât qu’aux derniers instants de son existence d’invisibles forces de la nature, venues d’une autre sphère, se saisiraient de son esprit pour le guider vers les lieux mystérieux de l’après-vie. En tout état de cause son intuition ne pouvait le tromper. Il était persuadé que la vie de cette entité qui avait habité son corps, intelligente et douée de sentiments, se poursuivrait bien après la mort de celui-ci.

Cette croyance à laquelle adhéraient les premiers êtres humains semble confirmée par la découverte de sépultures vieilles de plus de 50.000 ans. Des restes de néandertaliens y étaient accompagnés d’objets usuels : outils, silex, armes, en prévision d’une vie renouvelée dans l’au-delà.

Plus près de nous, dans un but identique, on sait que la barque funéraire du pharaon décédé contenait une cargaison autrement plus précieuse en rapport du maigre viatique des hominidés.

En définitive rassurante, la certitude d’une forme de survie dans un monde sublimé perdura des millénaires. Mais voici peu, relativement à l’évolution du genre humain, émergèrent des façons de penser plus élaborées si l’on en croit leurs partisans. Parmi celles-ci, les idées développées par les religions monothéistes s’imposèrent peu à peu. Ces religions, tout en conservant une partie de l’héritage des primitifs, réaménagèrent sensiblement cette idée de la survie d’une entité consciente. Cette entité serait appelée âme et décrétée immortelle, puisque d’essence exclusivement spirituelle.

Quelques-unes de ces religions décrivirent, avec une grande précision parfois, l’ensemble des lieux où cette âme était censée migrer en fonction de la qualité du vécu terrestre de son  » ex-usufruitier « . Un label de qualité fondé en tout premier lieu sur le respect que cet utilisateur temporaire, seul responsable des actes de l’âme qui lui est momentanément allouée, avait accordé aux préceptes imposés par la doctrine.

Au fil du temps ces contraintes, auxquelles s’ajoutèrent bien d’autres griefs, rendirent l’explication du devenir post-mortem de l’âme beaucoup moins attractive. Ainsi, une autre façon de penser, issue d’une meilleure connaissance des phénomènes de la nature, vint concurrencer, sinon supplanter, des croyances religieuses figées dans leur vision surnaturelle du monde. Mais si la science émergente des XVIIè et XVIIIè siècles, respectueuse de l’ordre divin établi, limitait le champ de ses investigations à la seule matière que Dieu, par autorités ecclésiastiques interposées, avait mis à la disposition de l’homme, il n’en ira plus de même par la suite. L’Alliance sera dénoncée et la religion verra son pouvoir de plus en plus contesté.

Les esprits se sont apaisés depuis sans que les dernières générations de scientifiques ne souscrivent pour autant aux dogmes de la religion. Devant l’impossibilité d’évaluer les propriétés de l’âme (qu’on l’appelle esprit ou conscience n’y change rien) la plupart des scientifiques, mais ils ne sont pas les seuls, jugent que celle-ci ne recouvre aucune espèce de réalité ; elle s’inscrit dans une tradition superstitieuse dont la fonction était de rassurer une humanité immature. C’est pourquoi ils estiment que l’homme, ayant atteint l’âge de raison, se doit désormais d’assumer son entière matérialité et, corollaire peu réjouissant, la néantisation absolue à l’heure de sa mort.

Mais cette vision dite réaliste, tragique pour le plus grand nombre, relève avant tout d’une attitude philosophique et non d’une démonstration scientifique. Venu à point nommé, l’existentialisme désespérant que suggère cette attitude offre un mobile idéal au vernis matérialiste de notre époque. Un vernis qui se fissure malgré tout car la croyance dans une forme de vie après la mort renaît semble-t-il de ses cendres et apparaît plus vivace que jamais. Certaines informations tendent même à indiquer que la croyance dans une existence post-mortem est majoritaire dans nombre de pays.

En fait l’individu est souvent perméable à ces deux croyances, surtout dans le monde occidental, jusqu’à tenir un double discours selon les circonstances. Il témoigne ainsi d’un jugement peu assuré, écartelé qu’il est entre l’intuition d’une vie après la mort, qui lui permettrait d’échapper au néant, et une réalité quotidienne en apparence contradictoire.

Lorsque l’intuition et la raison tentent de résoudre une même énigme il en résulte évidemment une ambivalence difficile à gérer ; que ce soit au niveau individuel ou collectif. Car les paradoxes d’une société résultent de la somme des contradictions des individus qui la composent.

Une chose est sûre, les êtres humains ont un grand respect de la mort ; surtout de la leur. Avant tout, peut-être, parce qu’ils éprouvent une irrépressible crainte de l’inconnu, du grand mystère final. Une crainte que certains tenteront de masquer en affectant la dérision. Mais ce stratagème défensif ne trompe pas grand monde et il est peu probable qu’ils s’y laissent prendre eux-mêmes très longtemps.

Par delà l’ambivalence que l’on vient d’évoquer et les incertitudes des uns ou des autres, on peut estimer que les opinions sur la question scindent grosso modo la société en trois groupes :

– les matérialistes, également dénommés cartésiens, rationalistes, scientistes, sceptiques, etc., qui sont les partisans d’un anéantissement total ;

– les survivalistes, ou encore spiritualistes, adeptes de la résurrection de la chair, de la renaissance, de la réincarnation ou tout simplement d’une forme non définie d’immortalité ;

– les indécis, qui oscillent entre ces deux options et, le plus souvent, se réfugient derrière un agnosticisme prudent.

Les qualifications de ces trois catégories paraîtront évidentes, voire simplistes, et peuvent être comparées aux trois tendances qui se dégagent habituellement lorsqu’il s’agit de donner un avis quelconque : « d’accord, pas d’accord ou indifférent ». Mais cette catégorisation élémentaire vaut avant tout par son aspect pratique, même si les opinions de la plupart d’entre nous ne sont pas aussi tranchées et sont l’objet de remaniements ponctuels. Car, progressivement, au fil de l’existence, tout un chacun en arrive à personnaliser son idée sur la question de la mort, empilant au fond de son jardin secret les synthèses de ses cogitations successives. Convenons donc simplement qu’il est bien délicat de savoir au juste à quelle conception de la mort se réfère le bien nommé commun des mortels.

En tout état de cause, quelle que soit votre propre opinion, vous trouverez dans cette page consacrée à « L’homme face à sa mort » nombre d’informations et de témoignages propices à alimenter votre réflexion. Je vous souhaite d’en tirer le meilleur profit et vous demande le plus grand respect à l’égard des récits dont vous serez les dépositaires. Un grand merci à Claude et aux témoins qui ont consenti à lui ouvrir leurs coeurs.

[Daniel Maurer – le 26-01-98]