Je suis avant tout une « chercheuse de rêves », cela signifie que je cherche à comprendre à quoi peut servir le rêve en dehors du côté psychanalytique.
En 2007, je passe une période, dit « d’Hermite », je deviens solitaire par choix, mon but étant de vivre au maximum les rêves.
Je découvre, ce que j’appelle les « rêves de mémoire d’ADN », quelque temps après, j’en parle à une amie. Aucune preuve scientifique, mais je sais que j’ai raison.
Quelques années plus tard, confirmation scientifique, cette fois-ci, on en parle à la télévision, nous aurions une mémoire d’ADN. Ce que j’ai ressenti en entendant cette découverte ? De la joie, tout simplement.
Un des rêves, qui m’a amené à cette découverte, est lié à ma mère, j’avais fait un rêve en noir et blanc, ce qui pour moi est assez exceptionnel. C’était un rêve où je me voyais en tant que « caméra », ma mère devait avoir 16 ans environ (9 ans avant ma naissance) et avait une discussion avec ses parents.
Au réveil, tout était vraiment clair, les mots, les gestes, les ressentis. Dans la journée, je décide, d’appeler ma mère, pour savoir si c’est un délire de ma part ou une réalité.
Confirmation, c’était bien une réalité. Une réalité que je ne connaissais pas, mais qui était inscrite en moi.
La mémoire des rêves est illimitée, nous portons en nous, toutes les connaissances.
Un jour, on m’a posé cette question : « Pourquoi veux-tu te mettre à ton compte, quelle est ta particularité, que peux-tu apporter de nouveau ? »
Voici, ma réponse :
« Parce que je n’ai pas fait les choses dans l’ordre, non, je n’ai pas étudié d’abord la psychologie, ni comment il fallait rêver, j’ai tout d’abord vécu, puis j’ai fait des choix, certains lourds de conséquences… Une vie souvent très dure, mais je me suis toujours relevée.
J’ai brisé la plupart de mes croyances et les rêves sont arrivés à un moment où je me sentais perdue. Ils sont arrivés comme une lumière au bout du tunnel. Ils sont arrivés sans que je ne demande rien. Ils sont venus me montrer ce que l’homme ne me montrait pas.
Au lieu de prendre des livres pour comprendre mes rêves, j’ai décidé que mes rêves allaient me montrer ce qu’ils étaient.
Je suis devenue « Chercheuse de rêves », c’est comme ça que j’aime à me définir. Chaque matin, je me réveillais avec des connaissances que je n’avais pas la veille, avec la compréhension des rêves ou de symboles qui me faisaient défaut.
Puis lorsque j’ai compris le rêve, que j’ai su que cela m’était acquis, qu’il était devenu ma structure de base, que je savais que rien ne pouvait toucher à ce que j’avais compris, alors j’ai décidé de lire. Parce que j’avais la foi.
J’ai lu ce qu’on appelle les maîtres, surtout un, Jung, et j’ai vu que ce que j’avais compris ressemblait étrangement à ce que Jung avait écrit, mais pas sur tout. Un jour, une amie m’a offert un livre sur les rêves, plus d’anthropologie et de chamanisme. J’ai vu que là aussi mes connaissances intérieures, celles que j’avais apprises seule, étaient les mêmes que ce qui était écrit. Alors j’ai su que je ne me trompais pas.
Je pouvais entrer dans les rêves avec confiance, car ce que je savais, je ne le savais pas par lecture ou ce que j’avais étudié, mais bien parce ce qu’il faisait partie de moi, parce que j’avais vécu le Rêve.
J’ai fini par associer mes propres recherches et mes connaissances à ce qui était déjà connu.
À la question « Pourquoi ? »… Ma réponse est « Parce que je vis le rêve et je suis sûre de pouvoir aider. »
Je n’ai pas de maître, si ce n’est que le Rêve.
J’ai parlé plus haut de la mémoire de l’ADN. Est-ce la seule mémoire qui existe en nous ?
Partons du fait que le rêve n’a aucune limite espace-temps. Partant de ce principe, je peux dire qu’en effet, nous avons en nous toutes les mémoires, lorsque je dis toutes les mémoires, je parle bien sûr, des mémoires des VIES ANTÉRIEURES.
Je suis consciente que je pars sur un chemin, qui peut faire peur ou amener des réfractaires quant à ma façon d’être, mais le jour où j’ai décidé de créer cette page et me mettre à mon compte, j’ai aussi décidé de faire voir le rêve tel que je l’ai vécu ou tel que je le vis, sans aucune censure, ou presque.
Est-ce que je crois aux vies antérieures ? Oui. Est-ce que j’y ai toujours cru ? Non.
Peut-on tous rêver de nos vies passées ? Oui, mais… Il y a une condition.
J’ai commencé à rêver en « costume » (j’entends par là, des vêtements, rôles qui n’appartiennent pas à ma vie actuelle), à certains moments de ma vie. Au début, même si ce genre de rêve me fascinait, je mettais ça, sur le compte de la symbolique, d’éducation judéo-chrétienne, la vie antérieure n’existait pas.
Puis à une époque de ma vie, où j’essayais de comprendre une histoire d’amour dont je n’arrivais pas à me détacher. Une nuit, j’ai fait trois rêves, à chaque fois, j’étais avec cette personne, mais dans des lieux, des époques différentes. Le matin, au réveil, j’avais une clef en plus. Cette histoire se répétait époque après époque.
Malgré ces rêves, je suis un peu comme St Thomas, mes croyances étaient plus fortes que ce que les rêves me montraient.
Puis à partir de 2007, l’année qui commença ma période « d’Hermite », par choix, mes rêves sont devenus plus « bavards ».
C’était l’époque aussi des mémoires d’ADN. Je commençais à me perdre dans toutes ces données. Puis une nuit, je fis deux rêves à la suite, l’un de mémoire d’ADN et l’autre de vie antérieure. À la fin du dernier rêve, une personne dedans me disait, « tu comprends la différence, maintenant tu y crois aux vies antérieures ? ». Depuis ce jour, je n’ai plus aucun doute.
Deux des conditions, pour faire des rêves de ce type, sont, la première, devoir comprendre, et dépasser une expérience qui se répète, et la deuxième élargir notre plan de conscience.
Brisons nos croyances, restons ouverts à l’inconnu.
[Maia Larzabal Jude. – le 29-11-16]
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