Tous les articles par Mariya K.

Magicienne, vie et mode d’emploi… Suite…

Réflexions et TémoignagesAnnée 2005
Magicienne, vie et mode d’emploi… Suite…
Après tout cela je me posais des questions. Malgré ma volonté les signes s’imposaient. Pourquoi ? Bien qu’évitant le thème de la mort, elle se manifestait toujours. Ma protection se révélait inefficace. Je me sentais prise au piège d’une forme de fatalisme. Ma seule source d’information était constituée de livres circulants sous le manteau en cette période communiste, il m’était souvent impossible de pouvoir les acheter vu leurs prix exorbitants. Je me suis dit « je vais observer les Signes, écouter ma voix intérieure et ouvrir toute ma sensibilité aux événements sans préjugé ».

Souvent, avant de sombrer dans le sommeil une voix lointaine et chaleureuse me disait : « tout ceux qui aiment t’appartiennent, et tous ceux qui t’aiment te retrouveront ».

Trop d’événements se sont produits dans ma vie pour les accepter comme fruit du hasard. Je devais me préparer à de plus grandes confrontations. Tout ce qui devait se produire par la suite me confortait dans ma démarche et dépassait les limites de mon imagination.

Quelques jours plus tard j’ai entendu des bruits dans le cabinet de mon père, absent de la maison, ma mère dans la cuisine et ma soeur à l’école. La porte était fermée à cause de notre chat qui adorait déchiqueter des papiers ce qui horripilait mon père. J’ai ouvert la porte et le chat bondit dans la pièce et se figea en miaulant comme s’il était agressé puis s’enfuit. La première chose qui attira mon regard était la dizaine de feuilles éparpillées sur le sol, la lampe de bureau était couchée mais la plus étrange chose était au plafond. Une figure semblable à la lettre Z était inscrite sur le plafond et, m’approchant j’ai eu l’impression qu’elle avait été tracée avec le noir de fumée d’une chandelle. Autour de la lettre des taches rouge sang maculaient le plafond. J’ai eu l’impression que quelqu’un avait laissé sa signature. Mon père de retour, nous lui avons, avec ma mère, fait part de ce qui s’était passé. Il est entré et a regardé longuement le signe sur le plafond, sans rien dire. Il a pris un escabeau et avec un couteau détaché quelques fragments de la lettre et trace de sang, puis silencieux il est sorti.

Une heure plus tard, de retour il nous dit qu’il avait porté à un laboratoire, pour analyse les morceaux de plâtre afin d’en connaître la nature. Dans les trois jours nous aurions la réponse de la police scientifique. Contre sa volonté, il se sentait obligé de nous expliquer son comportement.

L’histoire de mon père.

« Depuis quelques temps j’ai l’impression de ne pas être seul dans mon cabinet. Je ne vois personne, mais ressent une présence derrière mon épaule lorsque j’écris ou lis. Troublé dans un premier temps je me suis accoutumé à cette présence quoiqu’il en soit, elle partira comme elle est venue. Cette « chose » me semblait féminine. Il y a quelques temps, dans un rêve j’ai rencontré une femme inconnue ».

Elle m’a dit : « Je viens chez vous et surtout chez toi parce que tu ne crois pas. Je m’appelle Zaphissa et je vais laisser ma signature dans ton cabinet. J’ai trente cinq ans, j’ai été violée et assassinée, on n’a jamais retrouvé mon corps pour m’enterrer. Aussi je cherche de l’aide, j’ai peur, je suis triste, ce qui peut parfois me rendre méchante ».

« Elle parla encore mais je ne me souviens plus de ces propos. Comme promis elle a laissé sa signature et c’est pour cela que j’ai cherché la compétence de quelqu’un qui pourrait me donner des explications ».

– Mais pourquoi, papa, dis-je, je peux m’occuper de ce problème !?
– J’ai déjà vu les résultats de tes essais dont toute la famille a pâti. Non, j’ai parlé avec une femme professionnelle qui va nous visiter ce soir.
Ayant conscience de la complexité de cette matière, je n’ai pas insisté.
Vers sept heures du soir on a sonné à la porte et mon père m’arrêta dans mon élan.
– C’est moi qui vais la faire entrer, tu ne peux pas.
– Mais pourquoi ?
Il ne m’a rien dit, ouvrit la porte mais le couloir était vide. En se dirigeant vers l’ascenseur, mon père se retourna :
– Je vais l’amener, ne vous inquiétez pas.
Nous sommes resté dans l’expectative.

Avec ironie ma soeur s’exclama : « On dirait qu’il vient une reine » ! Quelques instants plus tard, mon père poussant un fauteuil roulant introduisit « la dame mystérieuse ».

Une jeune femme blonde, calme et souriante, aux yeux bleus me subjugua. Elle me fit l’impression d’une fleur fragile qui, malgré les caprices du temps reste fixée au bleu du ciel. Son être nous disait , ce n’est pas parce que je ne vous connaît pas que je ne vous aime pas.
Spontanément je m’exclamais, sans comprendre « Tout le monde mérite l’amour ».
Elle se tourna vivement vers moi. Â « C’est cela, dit-elle. Vous le sentez ? »
Et son regard m’enveloppa comme une pèlerine de soie.
J’ai rougi et mon père dit :
– Voici Marguerite.
L’atmosphère se réchauffa.

Assis autour de la table, Margueritte demanda qu’on lui apporte une assiette creuse emplie d’un peu d’eau dans laquelle elle posa un petit crucifix d’argent.

 « Mes visions viennent. Prenez un stylo et du papier et notez ce que je vais vous dire car je ne serais pas capable de le répéter. Je me trouve dans un village, il y a une grande maison au centre, entourée d’une vaste cour, d’un jardin où deux cerisiers en fleurs me rappellent que c’est le printemps. Le portail de la cours était ouvert. Je vois des voitures, beaucoup de monde, et devant cette porte un véhicule particulier ; c’est un corbillard. La porte de la maison s’ouvre et quatre porteurs chargés d’un cercueil sortent, suivis de deux femmes vêtues de noir accompagnées d’un jeune garçon. L’une âgée, l’autre d’une trentaine d’années se soutenaient. Le cercueil fut glissé dans le corbillard et les funérailles commencèrent, d’un pas lent. Arrivés au cimetière le rituel continua et après la mise en terre les gens s’en vont à l’exception d’une jeune femme qui, agenouillée devant la tombe, prie. Hors du temps qui passe, la nuit tombe sur ses épaules. On croirait que le vent agite les arbres, il n’en est rien. Une ombre s’approche. Stupéfaite, la jeune femme regarde autour d’elle en quête d’autres personnes, mais rien, tout le monde est parti. Une angoisse la saisit tandis que cette ombre masculine se jette sur elle et la prend à la gorge. Dans un combat inégal la jeune femme se retrouve dans les bras de cette créature, à demi inconsciente. L’emportant l’homme se dirige vers la forêt et emprunte un petit sentier qui l’amène au seuil d’une grotte. Il s’arrête puis pénètre dans la caverne, noir, plus noir, tout s’obscurcit. »

Margueritte, le visage défait, se tut.

– C’est tout ! dit ma soeur.
– Non, ce n’est pas tout, donnez moi un stylo et du papier. Mon père obtempéra.
Elle est là , nous dit Margueritte. Elle va nous parler, mais soyez patient, elle a besoin de repos. Elle est profondément triste mais aussi en colère. Je la comprends. Bloquée entre deux monde elle ne peut ni revenir ni partir et c’est pourquoi une colère l’anime car elle ne peut trouver de paix. Nous comprenions l’analyse de Marguerite.

Parlant de tout et de rien, Marguerite nous permis de nous détendre pendant une demi-heure.

J’étais très impressionnée du travail de cette femme. Je lui ai proposé une tasse de thé et elle m’a dit : « Ne sois pas jalouse, petite, parfois ce travail est dur ! A-t-on jamais vu une ou un magicien heureux ? Tout se paie mon enfant ».
– « Je sais. Votre tentative de suicide le prouve ! » lui dis-je. Elle me regarda attentivement.
– Alors, as-tu vu comment cela c’est passé ?
– Je vous vois tomber de très haut.
– Oui, c’était mon rêve d’enfance de pouvoir voler. J’ai perdu l’usage de mes jambes mais j’ai gagné ce don. Tout mon amour au monde se transforma en une immense compassion. Je ne regrette rien, ni jamais. Son regard lumineux nous entoura.

Profondément touchés nous étions fascinés par le message d’espoir de cette jeune femme.

Je la bénie toujours dans mes pensées. Elle baissa sa tête pour se concentrer, le silence s’installa, en lettres majuscules le stylo a écrit un message, une histoire, une vie, un destin bouleversant.

L’histoire de Zaphissa.

« Je m’appelle Zaphissa. J’avais une famille formidable, un mari et un fils. Nous habitions le village A. dans la province de Tarnovo. Mon mari était vétérinaire et moi infirmière. Malheureusement il est tombé malade et le diagnostique était fatal : cancer. On a tout fait pour le sauver, mais en vain. Il est mort jeune, trente six ans, et moi j’avais trente trois ans. Dans notre village vivait un homme étrange et solitaire. Il était camionneur et voyageait toujours. Plusieurs fois il me fit part de ses sentiments à mon égard. Je refusais toujours ses avances car j’aimais mon mari. Il ne cessa jamais de se manifester. Un jour il m’avoua que s’il ne pouvait m’épouser il me tuerai. Pendant la maladie de mon mari la situation se compliqua. Le jour fatal des obsèques de mon époux il m’a violée, étranglée et jeter mon corps dans une grotte. Trois jours plus tard il s’est pendu. Depuis quinze ans je ne peux toujours pas trouver de paix. Je vous supplie, allez dans mon village, et demandez pour la famille Simeonoff. Dans cette maison habite mon fils Ivan, dites lui où est mon corps. Dites lui toute la vérité. On va trouver mes restes, et m’enterrer afin que je puisse trouver le repos. Aidez-moi. Je vais à ma maison et je ne veux pas effrayer la femme de mon fils qui est enceinte, mais vous pourriez m’aider. »

Après ce message, Marguerite, était épuisée, mon père la raccompagna chez elle.
Cette rencontre fut le début d’une longue amitié familiale.

Après cette consultation mon père a appelé le maire de ce village. Il nous fut confirmé que la famille Siemonoff existait. Que madame Simeonoff avait disparue le jour des obsèques de son mari et que depuis, on ne l’avait jamais retrouvée et que son fils continuait toujours sa recherche. Mon père parla de la grotte qui se trouvait dans la forêt. Le maire répondit qu’effectivement cette grotte n’avait pas été explorée car d’un accès très dangereux. Cependant il dit à mon père qu’une autre tentative d’exploration serait faite. Les résultats du laboratoire nous sont parvenus. Le sang du plafond était du groupe B alors que dans notre famille nous sommes du groupe A. Après cette démarche Zaphissa ne s’est plus manifestée chez nous.

Espérons que son âme a trouvé la paix.

[Mariya K. – le 02-05-05]

Magicienne, vie et mode d’emploi.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2004
Magicienne, vie et mode d’emploi.

LES SIGNES

Ils ont marqué mon enfance et ensuite toute ma vie. L’énigme de la vie…

Comme parfois elle est bonne, parfois cruelle, aléatoire; donc les Signes étaient aussi différents. Venus comme avertissements, jolies visions, sons, mots inconnus, lumière, souffles ou présences invisibles – les Signes sont devenus mon école pour explorer la vie et aussi ma protection.

Je n’ai jamais eu peur des Signes. Plutôt j’ai eu peur des gens. Et pour les gens, les gens, qui ne savent pas toujours comment et quand s’arrêter, même si le destin crie dans leur visage. Ils tombent, fauchés par les circonstances et ensuite – le silence…

Prématurée, j’étais une enfant sensible et curieuse, élevée dans une famille où la culture s’écrivait avec un C majuscule – mes parents étaient des personnages publics appartenant au monde du théâtre et du cinéma. Beauté, Arts, Musique, Spiritualité – j’ai plongé dans ce monde réel et surréaliste.

À 4 ans je savais déjà lire et une grande porte s’est ouverte devant moi. Les contes de Charles Perrault, Anderssen et les frères Grimm ainci qu’Oscar Wilde m’enchantaient. Et les Signes étaient toujours là, dans ce monde magique. Rien d’exceptionnel jusqu’ici – l’enfance est le temps du miracle. Ensuite on grandit, on ferme cette page pour s’occuper de choses « plus utiles ».

Mon esprit a continue chercher malgré à la fin de cette époque les analogies des Signes dans la vie réelle. Et j’en ai trouvé. Les premières visions, je les ai reçue dans notre jardin ou j’ai entendu la dispute entre quelques pensées et un vieux tournesol. Oui, malgré que chaque jour il ait fait ses révérences au soleil, il a perdu sa couronne et j’ai vue sa tristesse et dans sa colère il a craché ses graines sur les pensées impertinentes. Pour calmer le tournesol, j’ai planté quelques unes de ses graines dans un grand pot. Notre jardinier était très surpris lorsque je lui ai demande qu’il plante pour l’année suivante les pensées dans un lieu plus éloigné de notre jardin.

Ensuite sont venues les grenouilles. Pour l’horreur de ma mère, je les ramassais et conservais dans une vieille boite de chaussures. J’aimais écouter ses contes avant de m’endormir. Ils ont parlé beaucoup sur nous, les humains, sur nos actions et même sur notre avenir.

Oui, pour moi tout ce qui nous entourait dans la nature, plantes, animaux, mais aussi objets, tout parlait. C’était une immence source d’information, mais il m’a fallu attendre 25 ans pour que j’apprenne, dans une école privée de parapsychologie en Suisse, que chaque « chose » possède son « champ » d’information et respectivement ses ondes. Les gens qui gardent leur esprit ouvert et savent le déplacer au niveau éveil, sont capables de capter ces ondes.

LA GITANE

Au début mes parents, écoutant mes histoires ont conclu que je possédais un fantaisie parfaite qui me permettra un jour d’entrer dans la poésie ou la littérature.

À cette époque la j’avais 6 ans. Il y avait une jeune femme gitane qui venait faire le ménage à la maison. Un jour j’ai entendu que ma mère lui a demandé de prévoir quelque chose sur mon avenir. La gitane a sourit et répondu :

– « Non, dommage, madame, je ne possède pas ce don, mais ma cousine – oui. Vous pourriez la visiter et bien qu’elle soit très occupée, elle vous recevra. »

Ma mère, rougissante l’a remercié, mais il était évident qu’elle n’irait jamais pour que d’aucun ne la prenne pour folle. Donc elle est restée passive.

Deux semaines ont passé et la jeune gitane arrivant comme d’habitude chez nous a dit à ma mère : – « Madame, ma cousine est venue avec moi, voulez-vous encore lui poser votre question? »

Nous sommes allées au salon lorsque la voyante est entrée. C’était une femme d’une trentaine d’années, au visage voilé. Je n’ai pas tout de suite compris qu’elle était aveugle. Elle portait une robe étrange qui arborait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Mais ce qui c’est gravé dans ma mémoire se furent ses longues boucles d’oreilles. En enlevant son voile, elle m’a dit :

– « Approche-toi, mon enfant et donne moi ta main gauche. »

Dès qu’elle a touche ma main elle s’est mise à trembler et tombant à genoux elle a commence à parler très vite une langue étrange. Son visage était pâle. J’ai rougi, j’ai senti que sans le savoir j’avais causé un problème à cette femme et j’ai voulu me retirer. Mais elle avait pris mes genoux et embrassait mes pieds. L’autre gitane traduisait à ma mère ses propos.

– « Votre fille est bénie, elle possède un don beaucoup plus grand que le mien et elle est élue pour une grande mission à accomplir; elle aidera beaucoup de monde. »

Ma mère lui a répondu :

– « Donc elle sera heureuse. »
– « Je n’ai pas dit cela – répondit la gitane – C’est dieu qui décide. »
– « Mais si elle est capable d’aider les gens elle aura droit à son propre bonheur aussi, n’est-ce pas juste? »

Le visage de la gitane s’assombrit.

– « Elle aura beaucoup d’hommes et elle déchirera beaucoup de chaussures et ne sera jamais capable de prévoir le futur pour elle-même ou pour ses proches – père, mère, soeur, enfant, ni les époux. C’est tout ce que je peux vous dire, Madame. Ne me demandez plus rien. »

« En tout cas, tout ce que vous venez de me dire me rend inquiète » – dit ma mère – « car si elle doit être célèbre ou riche, mais si elle souffre, ça ne servira à rien. Personnellement, je préfère qu’elle ne possède pas ce… « don » dont vous parlez et qu’elle vive sa propre vie comme tout un chacun. »

– C’est la volonté de Dieu, Madame. Elle n’est pas prête encore de voir, son âme n’est pas encore éveillée, mais cela va arriver, en dépit de ce que vous souhaitez. Elle reçois des messages de « l’ailleurs ». Regardez.

Et elle tourna son visage vers moi avec une question :

– « Ma petite, j’ai eu 17 poules dans ma cour, maintenant elles sont 11 à cause d’une maladie que je ne connais pas. Que pourrais-je faire ? »

J’ai réfléchi, après la petite grenouille dans ma main droite a commence de bouger et j’ai eu la sensation qu’elle me dictait la réponse.

– « Votre soeur aînée a une grande jalousie envers vous, elle trouve que votre fortune lui appartient plus qu’a vous. Elle a enterré sous le bassine où boivent les poules un petit couteau qui coupe la bonne chance pour vous. Enlevez le vite, car dans 3 jours vos poules ne seront que 5 et une maladie grave va touche votre petit fils. »

– « Sois bénie, ma belle, c’est cela. Je m’en doutais et j’ai cherché, mais ailleurs. »

Elle a arrache une petite pièce de monnaie de son collier et me l’a donné.

– « Prends » – me dit-elle – « tu es sur une bonne voie et que Dieux te garde. »

Et elle s’est dirigée vers la porte.

– « Attendez – dit ma mère – Je vais vous payer ! »

Mais la gitane agita sa tête :

– « Je ne peux pas exiger d’argent de votre part. Votre fille m’a rendu un grand service, que Dieu soit avec vous, Madame. »

Puis elle est sortie. Il ne restait après son départ qu’un parfum de cannelle.

[Mariya K. – le 28-12-04]

Réflexion sur un destin…

Réflexions et TémoignagesAnnée 2001
Réflexion sur un destin…
L’incarnation et la réincarnation – un univers plein de symboles et de leçons, fragments d’événements qui se transforment toujours…

J’aime flotter dans cette espace… J’ai reçu des signaux quand j’étais petite fille, je me souviens de ces moments de mon enfance qui faisait très peur à mes parents, car je parle avec les fleurs, les arbres et l’eau qui coule et les oiseaux, les animaux… Tout ce qui m’entourais, rayonnais d’amour et je n’avais pas peur, je me sentais enveloppé d’un tendre nuage et enchantée, j’ai écouté de jolies et de tristes histoires qui touchaient mon âme…

Avec mon innocence d’enfant, j’ai essayé de raconter ces histoires et j’ai vu comment les visages des gens se changent et se ferment par la peur… J’ai compris enfin, je suis différente, mes sens sont différents et je prends des signaux invisibles pour les autres…

Dans mon rêve, j’ai vue une femme habillée en blanc avec de longs cheveux rouges et des yeux bleus profonds… Elle m’a demandé : « Mariya, veux-tu rester voyante pour ce monde qui est invisible pour beaucoup de gens parce qu’ils ne sont pas encore prêts à l’accepter…Veux-tu continuer de recevoir signaux et informations pour les autres… Veux-tu travailler et aider les gens à trouver des solutions et un équilibre… Ce n’est pas un ordre, Mariya, c’est ton choix, si tu dis « non », tout disparaîtra cette nuit et demain tu seras comme les autres, avec tes sens humains pour le bien et le mal… »

On m’a donné la possibilité de choisir et laissé la solution à ma bonne volonté, voilà pourquoi j’ai dis: « Oui, je veux rester, je veux être utile », sachant que j’aurais des difficultés avec les gens qui ne sont pas croyants et qui sont méfiants.

Beaucoup plus tard, après mes études privées dans une école de parapsychologie en Suisse, j’ai appris des méthodes professionnelles de méditation avec deux miroirs et des chandelles, qui font un couloir et dans ce couloir je vois des gens anciens qui viennent et s’en vont…

Aujourd’hui je n’ai plus besoin de ce miroir, je vois ce couloir quand je rentre en contact avec quelqu’un et je vois ses anciens visages, parfois ils sont beaucoup et très différents l’un de l’autre, sans aucun point commun, mais cela a un sens…

Les questions que posent les gens ne finissent jamais et parfois je me sens épuisée par mes clients… Je cherche la solution à ce problème.

Avoir des yeux pour un autre univers, voir ce qui est invisible pour les autres, recevoir des signaux qui, parfois, sont codés… Souvent je me pose la question de savoir si c’est un cadeau du destin ou une malédiction.

Je travaille avec beaucoup d’informations que je reçois pour des gens, même avant les connaître… J’essaye toujours de gérer les choses, de les analyser et de les sélectionner. Ça marche même quand je dors ou quand je prends quelques objets dans ma main.

J’ai réussie enfin à trouver la réponse de la question pour nos funérailles sur la terre. Quelle est le sens de tout ce rituel et pourquoi nous nous habillons en noir, pourquoi partout se posent des fleurs et chandelles… C’est parce que l’âme humaine parfois a peur de se séparer avec le corps physique et elle cherche beaucoup d’énergie… Nos vêtements noirs nous défendent contre cette âme qui essaye de prendre encore notre énergie, elle la prend ainsi des chandelles et des fleurs et de toutes les choses douces qui sont sur la table pour le moment… Cette transformation, je pense est trop individuelle et elle est si différente, peut-être comme le caractère des gens… Ne pensez-vous pas ?

J’habite dans une maison qui a peu près 600 ans… J’entends ici des bruits bizarres, pleurs d’enfants, des pas sur l’escalier et une porte qui claque toujours sans comprendre ce qu’est cette porte… Dans les miroirs je vois derrière-moi des visages que je ne connais pas… J’accepte toutes ces choses sans peur, j’essaie de comprendre les messages que quelqu’un m’envoie avec l’espoir que je peux encore une fois l’aider.

[Mariya K. – le 01-08-01]