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L’Univers – l’Espace.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2001
L’Univers – l’Espace.
Nous allons approcher de ce qu’est : « Faire son Univers » et « Faire son Espace ».

Qu’est-ce que notre Univers ?

Il y a trois univers:

– l’Univers Total,
– Mon Univers,
– L’Univers de l’autre.

L’Univers Total ne peut changer : Il EST. Par contre, mon Univers n’est pas celui de l’autre. Nous ne pouvons avoir qu’un Univers, le nôtre. Pourquoi ?

Parce que notre Univers est mental ; il est le résultat de notre conception personnelle, et, j ‘y reviens encore, de l’interprétation personnelle que nous nous faisons des choses, des événements, de l’opinion que nous avons des autres individus, de notre vie dans la société.

Cela est notre Univers : l’ensemble du mental, de l’intellect.

Nous sommes nombreux dans cette pièce, il y a donc autant d’Univers qui s’interpénètrent, et il ne peut pas en être autrement.

Vous avez votre personnalité en fonction de ce que je viens de dire, votre Univers ne peut pas être le mien et le mien ne peut pas être le vôtre.

Nous avons notre Univers, il faut donc apprendre à faire notre Espace.

Je prends l’exemple du règne animal : si le règne animal limite son espace, il y a une raison : c’est parce qu’il veut en être le maître !..
Alors, Si nous sommes conscients de notre Espace, il faut apprendre à nous en servir et à savoir en être maître par rapport aux autres.

Il faut donc apprendre à pouvoir être maître de son Univers et de son Espace, sans avoir à se battre comme Don Quichotte, parce que sinon nous perdrons une somme considérable d’énergie.

Il faut faire des exercices de visualisation pour pouvoir devenir maître vraiment de notre Univers sans avoir toujours à lutter contre les autres, et aussi pour devenir mettre de notre Espace, ce qui n’est pas la même chose.

Dans votre Univers, il y a des zones, et il a forcément toujours la zone présente : n’existe que le présent, le moment présent. Donc, lorsque je suis dans des circonstances présentes, ici et maintenant, je dois prendre dans mon Univers un morceau de cet espace que je vais limiter au moment présent pour en être maître.

Si, donc, en affaire, vous voulez réussir quelque chose, vous allez délimiter votre espace, cela peut être un bureau dans lequel vous vous trouvez, l’ensemble de l’usine ou de l’affaire dans son ensemble ; dans cet ensemble encore, vous pouvez y remettre plusieurs rectangles. Vous avez vu ce symbole avec des rectangles, dans d’autres rectangles et puis des rectangles plus petits pour arriver à un tout petit rectangle dans lequel il y a un point.

Vous l’avez tous vu ; vous avez vu des carrés dans les cercles… Tout cela symbolise ce que je suis en train de vous expliquer.

Si vous voulez réussir quelque chose, il faut toujours que ce soit pour le bien, c’est évident ; en plus, cela peut être pour une affaire d’argent, l’argent sur cette planète nous est absolument nécessaire, je crois vous en avoir déjà tous convaincus. Puisque cela est mis à notre disposition par les lois qui régissent notre Univers, nous avons à nous en servir et à le faire tourner, à en gagner le plus possible selon nos compétences, pour rendre le plus de services possibles et créer, créer.

Je reviens à mon exemple:

Je veux absolument réussir une affaire pour des raisons qui sont les miennes, mais qui sont des raisons justes, saines, loyales, honnêtes, hé bien, j’ai mon Univers, qui est le mien, mon Univers mental ; dans cet Univers, je visualise mon espace présent, du moment ; et moi, je suis là, dedans, je représente un point, et tous les autres personnages ou tous les autres faits que j’ai à dominer – cela peut-être un dossier, une vente, un achat, une création – sont là dans cet espace. Il faut le dominer.

Donc, je fais mon petit univers dans mon grand Univers et je vais appeler cela « mon Espace du moment », il n’existe que pour le moment présent.

Une fois que cette affaire sera terminée, c’est du passé, cela va se ranger dans la mémoire de mon Univers, et je n’ai plus rien à en faire qu’à aller y piocher si un jour j’ai besoin de références.

Je reprends les exemples du règne animal que vous connaissez aussi bien que moi : tous les animaux marquent leur espace avec leur urine, leurs excréments, leur salive, leur marche, d’une manière ou d’une autre.

Ils marquent bien leur espace . Pourquoi ? Posez-vous la question !!!!….

Si des animaux, même le lièvre qui marque son espace sur plusieurs hectares, comme d’autres animaux, si tous les animaux que ce soit toutes les catégories de singes, les éléphants, les animaux d’Extrême-Orient, d’Afrique ou d’Europe, même les oiseaux, tous les animaux marquent leur espace, pourquoi n’aurions-nous pas le notre ?
Il serait facile aussi de parler du règne végétal. Donc, Si les animaux le font, c’est que c’est une Loi de la Nature et n’appartenons-nous pas à la nature malgré les apparences ?

Pourquoi l’homme ne le fait-il pas ?…

Il est bien certain qu’il n’est pas question d’aller marquer son territoire de la même manière que les animaux ; mais nous, nous avons notre tête, notre mental pour pouvoir le faire, et faire notre Univers, notre Espace, et ce n’est pas tout à fait la même chose.

[Sony K. le 12-03-01]

La loi de compensation.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2001
La loi de compensation.
C’est ce que l’on appelle « Karma » dans les langues orientales. Karma est un mot sanscrit qui signifie: action, oeuvre et fait; la racine du mot signifie « faire ».

Nous pouvons voir tout de suite que le sens que nous donnons au mot Karma n’est pas tout à fait exact ; je ne prends jamais ce mot mais la Loi de Compensation:
Je vais compenser ce que j’ai à compenser et rien d’autre.

L’idée de Karma sous-entend donc que l’idée de l’action, chaque action que nous faisons, engendre des réactions de la même manière que l’énergie. L’énergie est agissante. J’ai pris des exemples tout à fait simples : Si je fais n’importe quoi en action, si je mets une casserole de lait sur le feu et que je l’oublie, quelle est la réaction?… prenez n’importe quoi comme exemple ; c’est d’ailleurs la réaction que vous avez créée vous-même à ce moment-là.

L’énergie est toujours agissante, c’est une chose qu’il ne faut jamais oublier ; je ne vous parlerai jamais assez des énergies. Je pense que vous saurez ce qu’est une énergie et que toutes les autres énergies découlent de celle-là.

L’action est une énergie totale et elle devient cause tout le temps; elle produit des effets. Mais elle peut rester latente; je peux décider de faire ou ne pas faire. L’énergie de cette action est en repos.

Vous décidez de faire quelque chose et vous ne le faites pas. Pour décider de cela, vous avez mis en route une énergie. Si vous ne faites tien, cette énergie reste là. Au moment où vous voulez faire, l’énergie est là attachée à l’action que vous vouliez faire et que vous n’avez pas faite.

Si vous n’avez plus le désir de le faire, cela restera là dans la mémoire universelle; elle sera partie mais elle ne sera pas détruite. Elle peut revenir à un autre moment. Si un an ou deux ans après, vous vous dites : « J’avais envie de faire cela et je ne l’ai pas fait, pourquoi ne le ferais je pas maintenant ?… », l’énergie va redescendre en direct.
Qu’est-ce qui l’appelle?…

Nous comprenons en général le mot Karma comme une conséquence inéluctable d’actes accomplis dans des vies antérieures ; en d’autres mots, si un individu vient au monde avec une difformité quelconque – bossu, boiteux – ou une maladie génétique, ceux qui connaissent la Loi d’incarnation, vont dire:
« Qu’est-ce qu’il a payé! comment est-il venu ! il en a des choses à compenser! » C’est très péjoratif et c’est en général très démérité. Car il est tout à fait possible que celui qui est venu comme cela a choisi son incarnation, il a choisi de souffrir cet handicap.

Je ne parle pas des maladies épidémiques ou qui s’attrapent d’une manière ou d’une autre ; je parle de ce que l’on amène à la naissance.

À ce moment-là, si nous regardons cet handicapé de cette manière ou avec un peu de mépris – c’est au fond de l’orgueil de se dire: il a payer, à côté de moi! -, nous savons que cela n’est pas vrai. Nous avons déjà beaucoup étudié ce que sont les incarnations.

Avant de redescendre dans le monde manifesté, l’Etre qui va revenir, aidé par ses Anciens et par son Maître d’incarnation, choisit et accepte les propositions qui lui sont faites en rapport avec son acquis antérieur, ce qu’il va vivre dans sa nouvelle vie:
un travail à faire, un travail à terminer, traverser une ou des épreuves. Nous venons tous avec quelque chose.

Voilà l’explication pour les corps: l’épreuve physique librement acceptée. Cela n’a rien à voir avec la Loi de compensation.

Ici, je dois faire une parenthèse: il faudra que j’explique une autre fois pourquoi certains ont un handicap à cause des autres hommes, je pense aux médicaments qui ont complètement détruit certains êtres, nous pourrons parler aussi des accidents qui handicapent terriblement les jeunes. Nous pourrions parler de tout cela mais ce n’est pas pour aujourd’hui.

Aujourd’hui, je peux parler de tous ces handicapés par accident qui ont fait les jeux olympiques et qui ont mieux fait en général, dans beaucoup de domaine, que les médailles valides : en natation, en saut on longueur, c’est extraordinaire. Alors, où est leur Karma?… ont-ils vraiment quelque chose à payer?
Voilà ce qu’il faut étudier et tacher de comprendre.

J’en reviens à mon premier sujet et vous cite des exemples: des sourds, des muets, des aveugles, des boiteux, des bossus, quelque fois ils ont plusieurs handicaps, des malformations de toutes sortes.

Est-ce à dire qu’il n’y a rien à compenser?… bien sûr que si, mais cela s’adresse alors à l’Etre lui-même, à celui qui est venu en incarnation. En langage profane, cela est nommé : destinée, mais il n’y a pas de destinée pour nous, nous le savons, puisque nous avons choisi de faire et de porter.

Nous trouvons trace de cette Loi de compensation dans les écritures : Genèse: « Si quelqu’un verse le sang de l’homme, son sang sera versé », Ezéchiel, 35 6, « Puisque tu n’as pas haï le sang, le sang te suivra », Mathieu, 26 52, « Tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée ». C’est très guerrier mais c’est symbolique.

Paul aussi a parlé de cette loi dans l’épître aux Calates: « Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera ». C’est aussi simple que cela, c’est ce que je vous dis toujours l’homme est le résultat de ses propres actes.

Nous pouvons aisément comprendre que toutes ces paroles citées peuvent être du présent mais sont surtout inhérentes aux vies antérieures ; selon la qualité de nos actions, de nos pensées, de notre art de vivre, nous aurons à compenser selon la Loi de l’équilibre.

Pour ne pas se forger de Karma, donc de compensation, il faut vivre en action en connaissance des causes qui produisent des effets. Nous devrions toujours avant de faire; mais qui se donne cette peine ?.. on fait…

Cela donne la connaissance sur le plan individuel, lequel guide l’action, cela donnerait la connaissance sur le plan universel, lequel plan unit l’action au mouvement, donc à l’énergie et à la Loi immuable.

Je vais ajouter ceci qui est du symbolisme; vous êtes tous dans le symbolisme en ce moment et après l’entretien sur la Loi de compensation, je vous pose cette question Pouvons-nous agir sur notre propre compensation future?… Je crois que je viens de vous le dire, la réponse est Oui puisque cela dépend de la qualité de nos actions. Même les enfants savent très bien ce qu’ils font, mais on n’en tient compte qu’à partir de sept ans et à cet âge, ils sont déjà développés. Nous pourrons en parler une autre fois.

J’ai souvent parlé de la coquille qui nous entoure, que nous construisons nous-mêmes et dans laquelle nous sommes enveloppés, qui est toujours négative. Elle est de couleur différente et d’épaisseur différente ; elle est négative parce qu’elle est toujours dans les rouges, toutes les teintes de rouges foncés. C’est tout ce que nous avons de négatif en nous qui sort et qui fait cette enveloppe autour de nous.

Alors, pourquoi?… C’est également le résultat de nos pensées et le résultat de notre façon de vivre et de nos actions, puisqu’il y a partout de l’énergie ; ce sont ces énergies qui fabriquent cette coquille. Si je parle, c’est de l’énergie; si je fais un geste, c’est de l’énergie.

Cela s’agglutine et forme cette coquille qui est parfois fort épaisse; elle est très dangereuse parce qu’étant à l’extérieur; elle attire les vibrations négatives qui se promènent autour de nous.

Alors, où va le résultat de nos bonnes actions dans le respect de notre idéal et de notre éthique?… Où cela va-t-il?…

Beaucoup vous diront: avec les anges ! c’est très courant… En fait, c’est un rayonnement très blanc – cela s’agglutine aussi -, pur qui reste autour de nous avec le double qui nous entoure. Nous avons ce corps et nous avons le double qui est à l’extérieur. Il y a ces radiations très blanches qui vont dans ce double, et la coquille encore après, plus à l’extérieur.

En symbolisme, il est représenté par l’auréole des saints, il est à l’intérieur de la coquille, près de la coquille, prêt à se montrer le moment venu. Pour ceux qui ne se voient pas, c’est un symbole; mais pour les clairvoyants, c’est une aveuglante réalité, parfois, j ‘ai bien du mal à percer une coquille, vous le savez.

Notre travail d’étude nous permet de détruire et de faire fondre cette coquille et ainsi de devenir un homme lumineux. C’est l’aura alors avec son rayonnement qui sort de tout le corps. Vous voyez que l’on peut donner beaucoup d’explications à cette aura; en réalité, beaucoup ne sont pas exactes car on ne peut le dire que si on le voit.

Cette coquille fermée autour du corps est symbolisée par l’amande: l’amande fermée. En Hébreu, c’est Luz. Un de nos but est de désorganiser cette coquille avant notre départ. Là Mandorle, c’est le nom de cette coquille ; après son éclatement, c’est alors l’Amande ourlée, éclatée. La Mandorle est le fruit de la lumière surgie de l’éclatement de sa coque de ténèbres.

C’est Annick de Sousnelle qui dit cela, ce sont les mêmes mots que dans le Symbolisme du corps humain.

Ce sont les mêmes explications que moi, mais avec d’autres mots. Je vais ajouter un principe important que je n’ai jamais lu nulle part: chaque fois que vous entendrez ou que vous lirez le mot: Lumière, remplacez-le par Feu car il s’agit du Feu intérieur.

Il existe deux églises où est sculpté un Christ dans son amande ourlée, mais qui comprend cela en regardant le tympan de l’église?…

Souvent je dis tout est là devant nous, tout nous est dit, tout nous est montré, mais qui le comprend?…

[Sony K. – le 16-01-01]

L’Âme des Règnes.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2000
L’Âme des Règnes.
La terre a été la première organisée en tant que planète, avec tout ce qui fait son corps, sa circulation, ses poumons, etc…, et même l’humanité qui vit en son intérieur.

Sur cette planète, se sont développés tous les règnes, un à la fois pour arriver à l’homme; l’homme est passé par tous les règnes. Lorsqu’il est devenu humain, il a reçu la pire des choses qui pouvait lui être accordé : la raison. Dieu a « puni » l’humanité en lui donnant la raison, car au jardin d’Eden, la raison n’existait pas, on obéissait à la Discipline Divine.

Et comme la désobéissance est arrivée, « la pomme », il a fallu compenser, on a alors reçu le pouvoir de raisonner, regardez où cela nous mène…

Chaque planète a son Âme, a son Coeur, a ses Sentiments, a toute sa Vie, j’en ai souvent parlé. Les règnes qui vivent à sa surface ont leur Âme, ont leur Coeur, ont leurs Sentiments, ont leur Conscience, ont leurs facultés, leur intelligence, même un morceau de pierre est ainsi fait.

Tout cela a dû disparaître parce que ce n’était qu’une époque pour vivre avec ce qu’était la planète à ce moment là, des forêts vierges partout, il fallait quand même pouvoir manger ce qui était disponible; les sauriens n’étaient pas des carnivores, c’était des êtres à sang froid, le début du sang froid.

Et puis petit à petit nous en arrivons à l’homme, l’homme ne descend absolument pas du singe, je vous l’ai dit des centaines de fois; le singe est une qualité d’être qui a cessé son évolution à un certain moment. Voyez comme certaines espèces de singes sont très prés de l’homme, en tout point. Si nous les regardons vivre, nous voyons qu’ils font tout comme nous. C’est une autre humanité.

L’homme, dès qu’il a été sur ses jambes s’est cru capable de FAIRE, surtout lorsqu’il a créé le feu et quelques métaux; car les premiers hommes n’avaient pas le langage donc pas la raison. La raison est venue longtemps après.

La planète a son Âme, tous les règnes ont leur Âme, la différence est qu’il y a des Âmes d’espèce, nous l’avons déjà étudié. Chaque race d’animal a son Âme, chaque espèce de plante a son Âme; nous ne pouvons pas dire que les abeilles sont égales aux fourmis, mais elles ont une Âme.

Il y a les Âmes d’espèce pour les règnes, dans la nature c’est la même chose pour les plantes, pour les fleurs et pour les arbres. Il y a dans toutes les forêts l’arbre-Maître, le Père et il y a l’Âme pour cette forêt là. Ce qui ne veut pas dire que c’est une Âme pour toutes les forêts qui couvrent notre planète, non !… Il y a des Âmes d’espèce.

L’Âme des pins d’Alsace ou de la Forêt Noire n’est pas la même que celle des pins qui poussent dans les Landes, ce n’est pas comparable, ce sont des expressions de l’Âme Universelle qui font le travail qui est le leur.

Tous les règnes d’animaux ont leur Âme, ils ont une Âme d’espèce, je le répète encore, c’est-à-dire qu’ils sont protégés par cette Âme. Mais parmi ces animaux qui évoluent, certains sortent de l’Âme d’espèce, c’est le travail de l’homme de faire évoluer certains animaux.

Nous arrivons au règne humain qui a une Âme générale, qui a l’Âme qui couvre la planète qui est notre Âme générale ; c’est l’Âme de tout, l’Âme des formes, l’Âme de tout ce qui existe. Mais nous, lorsque nous venons au monde, avec la première respiration, nous devenons une Âme individuelle voilà la grande différence.

Notre humanité a son Âme, chaque civilisation a son Âme et chaque individualité a son Âme.

Toutes ces Âmes différentes, ayant leur travail à faire, le faisant admirablement bien parce qu’elles sont toutes parfaites, le travail que font ces parties de l’Âme générale divine retournent sans arrêt à leur Source, alors que nous, sommes-nous capables de retourner à la Source Divine… Bien sûr que non, nous cherchons, nous évaluons, nous supposons: « J’ai pensé que… je croyais que…. » Que peut-on faire avec cela . On sait ou on ne sait pas et si on ne sait pas, on se tait jusqu’au moment où l’on sait et quand on le sait, on le vit, donc on n’a plus besoin de dire « J’ai pensé que ou j’ai cru que.. »

Le propre de l’homme est de toujours trouver des excuses à son comportement, pour tout. Le résultat est que l’homme est toujours le résultat de ses propres actes; l’Âme va être ce qu’il en fait à force de la blesser ou de la maltraiter. Votre relation avec la société sera ce que vous la ferez, c’est pour chacun de nous. Alors pourquoi les autres sont-ils responsables de vos actes, de nos actes et des actes de tous en général ?

[Sony K. le 12-02-00]

Les États Difficiles. (adressé aux étudiants ou chercheurs)

Réflexions et TémoignagesAnnée 1999
Les États Difficiles.
(adressé aux étudiants ou chercheurs)
Souvent, je vous ai dit que les étudiants connaissent des états difficiles.
Ces états s’accompagnent de maux qui se situent dans différentes parties du corps qui sont des zones vulnérables pour les étudiants.

Souvent l’étudiant se croit malade, il consulte : ce qui est bien puisqu’il est rassuré, mais cela n’enlèvera pas la cause.

Quelle est cette cause ?

La transformation des fréquences vibratoires de tout le corps physique; nous nous allégeons, si je puis dire. Une bonne connaissance de la composition du corps humain peut aider à mieux comprendre ces incidents.

Il y a aussi les situations difficiles dues au changement momentané du plan de conscience. C’est de ces états dont je vais tenter de vous parler.

Beaucoup de nos Grands Anciens en ont parlé, je citerai Paul de Tarse qui y fait allusion à bien des reprises dans ses écrits Appolonius de Thyane, et bien d’autres, quelque soit les écoles qu’ils aient représentées par le passé.

Tous ont parlé du langage de l’Âme, ce langage de l’Âme que représente les larmes. Ils disent aussi que les larmes sont une expression de l’Âme. Mais il faut nous entendre sur la qualité de ces larmes : il ne s’agit pas des larmes du corps objectif physique.

Que vous pleuriez parce que vous avez du chagrin, quelque puisse en être la raison, les larmes coulent sur le visage, parfois vous avez des sanglots.

Lorsque l’Âme inonde de joie le corps humain objectif en se manifestant à lui, de la même manière les larmes coulent sur le visage, souvent aussi des sanglots, et parfois même avec des cris.

Il y a en cela deux explications qui n’en font qu’une d’ailleurs :

Je voudrais faire ici une parenthèse avant d’aller plus loin pour vous dire que ce que je tente de vous expliquer, je le sais parce que je l’ai vu et entendu de mes yeux et de mes oreilles; et pour certains de ces états, je les ai vécus et les vis encore. Je sais donc de quoi je parle; il n’est pas facile de parler de ces choses.

La première : la grande émotion intérieure qui est ressentie amène les larmes aux yeux ; c’est là le résultat d’un envahissement total provoquant une joie intense mais inconnue jusqu’alors. Plusieurs personnes l’ont ressentie et la ressentent assez fréquemment.

La deuxième : les vibrations amenées à la surface de la conscience humaine sont d’une fréquence bien plus haute que les émotions de cette conscience humaine, donc du mental habituel. Elles sont difficiles à supporter pour le corps physique.

Il y a lutte entre les deux fréquences : celle qui existe et celle qui vient la déloger, si je puis dire. D’où ce besoin de crier de souffrance, mais d’une souffrance inconnue pour celui qui la vit. Aussi n’est-ce pas le mot souffrance qui vient aux lèvres pour exprimer cet état, en fait il n’y en a pas; le mot « torture » peut-être pourrait approcher de ce qui est ressenti, mais il s’agit de torture morale, bien sûr, d’une torture intérieure.

Oui ! torture pour respirer, torture pour associer ce qui est perçu à quelque chose de déjà connu, du domaine de l’expérience passée; or il n’y a pas de comparaison possible, tout est nouveau.

Puis, viennent des manifestations plus difficiles encore à supporter que celles dont je viens de faire l’énumération. Si nous regardons les très grands exemples qui nous sont donnés et qui sont venus jusqu’à nous : prenons les sueurs de sang de Jésus, ou les jours et nuits passés sous son manteau dans un coin comme un pauvre animal par Mohammed.

Pour ceux qui étudient régulièrement, il arrive aussi un moment où il est possible d’avoir des manifestations très inattendues en ce qui concerne les guérisons par exemple. Par moment, nous nous rendons compte que des choses se passent sans que nous ayons mis notre volonté en jeu ni même notre intention.

Nous avons vu quelqu’un qui était malade, nous avons vu ou rencontré quelqu’un qui était souffrant; et puis, comme ça, tout d’un coup, nous voyons que ce malade va mieux ou qu’une manifestation s’est passée, mais pas sur nous, sur l’autre, et c’est là où la chose est tout à fait curieuse à observer et à étudier.

Pour que ces manifestations puissent se produire, il faut qu’il y ait un apport d’énergie étranger à nous-même. C’est donc l’Énergie Universelle qui se manifeste à travers notre corps; il ne s’agit plus du tout ici de mental humain.

Vous ne pouvez pas croire que les fréquences vibratoires ou les rythmes Cosmiques sont les mêmes, vous savez bien que non. Alors, posez-vous la question suivant : « Comment mon corps physique, habitué à un certain voltage, peut-il supporter cet apport massif d’Énergie Universelle ?…

La réponse est : cela ne peut pas se faire sans difficultés pour ce pauvre corps…

Il y a en effet apport et en même temps effet de ventouse; l’être humain, avec son mental humain, est happé par la vibration supérieure.

Vous pouvez me dire que vous connaissez des personnes qui restent toujours impassibles, qui ne manifestent rien à l’extérieur; oui ,c’est vrai, et c’est même la majorité, heureusement !

Mais êtes-vous toujours avec ces personnes ?…

Et puis, ne croyez pas que les étudiants auxquels ces difficultés arrivent soient heureux de les montrer. Vous savez, il s’en faut… Ne le croyez pas, tous ceux que j’ai vu, se cachent et vont s’enfermer parce qu’ils ont un certain sentiment de gêne, j’oserai même dire de « honte ». Ils ne veulent pas être des bêtes curieuses pour les autres.

Certes, avec le temps et l’habitude, nous arrivons à maîtriser les apparences extérieures de ces états – ce qui ne les rend d’ailleurs pas plus faciles à supporter. Mais, gardons-nous de juger et surtout d’employer des mots excessifs.

La bonne attitude est de se taire : observer, réfléchir, se taire.

Et si certains d’entre-nous ont des états difficiles devant vous, eh ! bien, laissez-les, sortez, ne dites rien. Surtout vous ne dites rien…

Plusieurs me disent : « Tiens, tel jour j’ai pleuré pendant des heures, mais sans savoir pourquoi… En fait, c’était de joie que je pleurais. »

Un étudiant a pleuré pendant trois jours, pourriez-vous le croire ?… Un autre est resté enfermé pendant plusieurs jours sans vouloir voir personne et sans manger.

Et je pourrais multiplier les exemples; j’affirme, vous entendez, j’affirme que ces exemples sont vrais.

Soyons heureux et reconnaissants envers Dieu lorsque des états difficiles se manifestent en nous… Si nous ne comprenons pas le pourquoi de certains phénomènes, laissons la question en suspens, et attendons. Un jour, nous le saurons par expérience personnelle.

Ce que je viens de vous dire prouve une fois de plus que l’homme est double, mais cette dualité n’est pas exactement ce que certains croient qu’elle est.

L’Âme procède des deux parties de la dualité, mais elle n’est ni l’une ni l’autre. L’Âme est le « Pont » entre ce qui retourne en poussière, qui est transformé et ce qui ne l’est pas, entre le monde de la matière et le monde de l’Esprit, entre le monde des opposés et celui des semblables. Procédant des deux, elle les lie ; elle est ce canal par où tout passe, ce fameux canal dont je vous parle tant; donc, ce canal par où tout passe pour arriver à la conscience subjective de notre être humain ne l’oubliez pas : vous avez une conscience objective qui va vers l’extérieur et une conscience subjective qui va vers l’intérieur. Ceci n’a rien à voir avec le subconscient, ne mélangez pas surtout.

En résumé, l’être objectif humain est double, mais l’être intérieur l’est aussi. Et entre les deux : l’Âme.

L’Âme est liée temporairement à l’être humain extérieur et à l’être intérieur.

L’homme est double, avec le plus merveilleux des outils mis à sa disposition par son Créateur : l’Âme ; parfaite et immortelle, issue de l’Étincelle Divine en nous, qui nous est prêtée pour notre salut.

Sachons mettre à profit les tentatives que notre Âme fait pour se faire entendre…

Sachons écouter à l’intérieur de nous cette petite voix si précieuse avec laquelle nous gravirons le dur sentier de le Connaissance.

[Sony K. le 11-06-99]

Incarnation et réincarnation.

Réflexions et TémoignagesAnnée 1999
Incarnation et réincarnation.
Ce que nous sommes depuis la création existe à jamais ; pour les Êtres, il y a eu un commencement, le moment de l’explosion – le big-bang de la science -, le moment où l’Absolu a jeté les bases de la création.

Depuis ce temps-là, nous existons; nous avons existé comme un point, qui existe toujours, mais qui n’avait pas de densité. Celle-ci est apparue au fur et à mesure que les fréquences de vibration, et surtout de rythme, se sont alourdies.
Nous sommes devenus plus lourds et, petit à petit, nous sommes entrés dans le monde manifesté, dans le monde relatif.

Ce que nous étions, à ce moment là, avait besoin d’un corps pour pouvoir vivre, se manifester et faire son travail. C’est pourquoi il y a eu le corps.
Mais ce corps vient de loin : nous avons été « amibe », toutes sortes de choses jusqu’à être ce que nous sommes maintenant.

Celui qui est « dans le corps » est éternel. Il n’y a pas de mort; l’Être sort de ce corps à un certain moment, il continue sa vie jusqu’à un autre moment où il devra entrer dans un autre corps pour un autre travail.

Pour entrer dans ce corps, il faudra qu’il passe par le corps d’une femme et qu’il naisse ; ce qui est le plus difficile c’est la naissance, qui est très douloureuse pour l’Être qui va s’incarner car il n’y a pas d’incarnation dans le corps de la mère, il n’y a incarnation qu’avec le premier souffle, c’est là que l’âme entre dans le corps avec beaucoup d’autres choses.

Pouvons-nous parler d’incarnation ou de réincarnation, puisque c’est toujours le même Être?…. C’est un mot qui a été créé pour dire que nous changeons de corps… C’est tout.

Mais, c’est toujours Moi, le « Je Suis » initial. Nous pouvons toujours dire:

« Je suis celui qui a été, qui est et qui sera. Il n’a pas eu de commencement et il n’aura pas de fin, car il n’a pas eu de commencement dans un corps, il a été un point de Force Originelle et d’Esprit Originel, dans la Création divine ».

C’est ce mot : réincarnation qui ne me convient pas bien mais il est coutumier de l’employer pour dire que nous changeons de vie, que nous partons dans un autre monde et que nous revenons avec un autre corps.
En réalité, nous ne faisons que changer d’enveloppe, ce que nous appelons le corps.

Mais, le point d’évolution où nous en sommes, avec les humanités successives, fait que nous n’avons plus besoin d’être minéral, végétal, animal; nous venons tout de suite en humain. Une femme porte un enfant avec son corps. Cela s’est fait avec l’évolution pendant les millénaires.

Pourquoi parler de réincarnation ?…

Il faut comprendre que la naissance est quelque chose de très douloureux et est acceptée par l’Être, le « Je Suis ».

Il accepte de revenir dans un corps; il ne peut pas le construire, il faut donc qu’il passe par la fécondation. Au moment de la conception, un corps va se construire, mais c’est un corps de chair et d’os qui va se faire petit à petit. Là, les trois règnes vont se retrouver et le quatrième règne, malgré la forme, ne sortira qu’avec la première respiration.

C’est cela l’important, ce qu’il faut savoir pour avancer. Ce sont des notions de toute première importance de savoir qu’il n’y a ni mort, ni naissance; ce sont des incidents de parcours de « Je Suis » – j’ose le dire – qui sont douloureux.
La naissance est toujours douloureuse pour l’enfant, la mort ne l’est pas toujours pour l’homme qui s’en va de l’autre côté, mais elle peut l’être selon la cause de la mort.

[Sony K. – le 07-03-99]