La terre est un jardin botanique à partir duquel, l’homme interroge sans relâche sa destinée en élevant désespérément son regard vers le ciel. C’est en observent une pomme tombée d’un arbre de son propre jardin, par un beau clair de lune que Newton aurait semble t – il – élaboré la très mécanique et très « pesante » théorie de La Pesanteur : « Pourquoi la pomme tombe-t-elle et non la lune ? »… De cette interrogation poétique, née de l’observation immédiate, a surgi la conclusion que chacun sait : tous les corps de l’univers s’attirent mutuellement avec une force inversement proportionnelle au carré de la distance entre les corps et proportionnelle à leur masse ».
Face à de telles certitudes… L’homme du 17ème siècle a sans doute relégué ses biens mystiques au sein de la pesanteur terrestre d’autant plus qu’à l’époque, les navettes spatiales – n’existant pas encore – ne pouvaient transporter l’homme au-delà de l’attraction terrestre…
Heureusement les Anciens avaient parlé avant Newton et je suppose qu’à cette époque, il devait bien se trouver quelque ouvrage – porteur des merveilleuses traditions de la civilisation Mégalithique – pour rappeler aux scientifiques que l’homme n’est pas uniquement le jouet de forces qui l’oppressent et le dominent mais qu’il est avant tout un lieu d’échange et de rencontre, un carrefour entre les énergies du ciel et de la terre.
Plonger dans l’astrologie de « nos ancêtres », c’est un peu faire un voyage dans un jardin botanique et rencontrer des héros issus des mythes et des légendes les plus anciens, vous jugerez par vous-même !…
De l’avis même de l’auteur le terme « Celtique » est ici employé improprement pour cette astrologie que pratiquaient déjà les constructeurs de mégalithes. En effet, les plus anciennes traces des « Celtes » remontent à environ 1500 ans après la construction des mégalithes les plus connus.
Le Soleil, dans son mouvement apparent autour de la Terre, traverse chaque année les douze Constellations de l’astrologie classique. Les peuples mégalithiques avaient bien observé ce phénomène mais en accordant une valeur particulière aux constellations jugées mineures, aujourd’hui, par l’astrologie classique, Ils n’avaient donc pas douze « signes » comme les nôtres, mais trente-six correspondant aux trente-six constellations retenues que « traverse » le Soleil.
L’objectif de cette astrologie est non pas d’établir des prédictions en s’appuyant sur les lois d’interaction entre un individu et le monde extérieur, mais de rendre compte des structures mythiques, des schémas qui organisent et créent le champ d’expérience d’une conscience humaine, selon la métaphysique celte, la vie est un jeu qu’il convient de jouer sans erreur et les informations données par le Ciel de naissance sont autant d’atouts pour rester toujours heureux de jouer.
Pratiquement : 36 constellations qui séparent la course solaire en 36 zones d’influente de 10′ chacune, d’où l’appellation d’Astrologie de décans. Lorsque le soleil parcourt une constellation, celle-ci « colore » sa lumière d’une teinte particulière. La conscience de l’individu qui naît sous une certaine constellation est « teintée » de même et sa vie se déroulera selon un mythe solaire traditionnel.
Pour chacune des 36 constellations, les astrologues et bardes d’antan racontaient une légende qui décrivait de façon symbolique toutes les caractéristiques de la personnalité qu’elle influence dans ses relations avec le Cosmos et avec les autres. De plus, comme les lieux sacrés se trouvaient dans la nature, on associa un arbre à chaque constellation, à chaque mythe. L’arbre explique et complète le mythe ; il permet à l’individu de faire appel à l’esprit de l’arbre et à ses pouvoirs et qualités.
Je vous assure que, même si l’on ne croit pas en l’influence des planètes, on peut se laisser bercer par la poésie du propos des légendes qui, effectivement, peuvent symboliser – pour ceux qui savent lire à travers les lignes – des événements rencontrés par tous, et parfois, donner des avertissements quant au comportement de chacun.
[Bruno E. – le 10-06-96] |