Vous avez été témoin d’une expérience curieuse ou vous êtes impressionné face à la mort, vous avez envie d’en parler, faites-moi profiter de votre point de vue… Écrivez-moi… Vous serez publié…
Les Chrysanthèmes commencent à fleurir le long des trottoirs… Chaque année le jour du 1er novembre est réservé « à nos morts ». Nous avons une pensée particulière pour un membre de notre famille, un ami qui nous a quitté… mais nous quittent-ils vraiment ?
Notre matérialisme occidental nous a pousser à rompre les liens avec la dimension supérieure où passent les êtres qui s’en vont. Je ne le répéterai jamais assez, la mort physique seule existe. Les apparences sont trompeuses, le corps n’est qu’une enveloppe comme une combinaison. Notre être se trouve à un autre niveau.
Même si une disparition paraît brutale ou injuste, elle est liée à l’évolution de la personne. Nous n’y pouvons rien. Nous ne sommes maître que de notre destin… et encore !…
Rien ne se fait au hasard, tout est lié et nous ne pouvons comprendre car il nous manque certains éléments du puzzle. Pensons à eux comme quelqu’un qui nous quitte pour un long voyage et qui croisera, peut-être sous un aspect différent, notre route… Regardez, alors, la vie et le monde autrement… Vous verrez que l’espoir est immense…
Je n’aurais jamais cru que la dépression soit une si grande souffrance et me fasse ignorer mes croyances face à la mort. Je ne suis jamais allée même jusqu’à la tentative de suicide mais l’idée était présente pendant au moins 2 ans dans ma tête, tous les jours… arrêter de souffrir… tout de suite, aujourd’hui… peu importe le « après ». Ca fait très mal dans tout notre être (corps et âme).
Aujourd’hui, depuis environ 3 ans, je suis bien, je ne suis plus déprimée… Je m’en suis sortie par moi-même et ça s’est fait presque d’un « clic »: j’ai un jour écouté une cassette sur le pouvoir de la pensée qui contenait des idées et des pensées que je savais déjà, que j’avais lues maintes et maintes fois. Ce soir là, ces paroles sur la cassette ont pris le bon chemin dans mon esprit.
Pourtant cette expérience si douloureuse m’a permis d’aider certaines personnes proches de moi à sortir d’un état semblable. Rien n’arrive pour rien.
J’aimerai vous répondre sur l’envie qu’une personne peut avoir de supprimer la vie qui coule en elle lors d’une forte dépression ou d’une fuite en avant. Vous me dites que vous vous intéressez depuis 10 ans à cette approche finale qu’est la mort et qui nous concerne tous. Vous devez donc savoir que c’est une continuité. De nombreux livres sacrés parlent de ce passage et certains médecins se sont trouvés devant des cas particuliers de gens cliniquement morts et qui ont pu raconter leurs propres impressions. Si il y a continuité, il y a également souvenir des expériences vécues. On n’efface pas la souffrance que l’on a en soi par la mort. Au contraire n’ayant plus le support physique, les sentiments ou les émotions se propagent d’une façon différente mais ne s’altèrent pas. Pour preuve, les personnes qui ont vécu certaines expériences dans ce domaine ont éprouvé des joies, des peines ou de la terreur suivant leur approche d’un de ces autres mondes. Ne ressentez-vous pas cela ?
Je suis depuis au moins 10 ans fascinée par la mort – Je me suis souvent surprise à envier les personnes âgées si proches de cette grande expérience. Cependant, durant une période de ma vie où j’étais passablement déprimée j’ai écrit: « Ce n’est pas de vivre qui est difficile, c’est de faire l’effort de ne pas mourir, c’est de faire semblant de vivre« . Quand la mort ne nous fait pas peur – il est difficile de résister au suicide en temps de crise dépressive. Si je n’avais pas eu un enfant dans ma vie, je ne serais pas à vous écrire maintenant.
Pour ce qui est de la présence des morts autour de nous, j’ai vécu depuis 93 plusieurs décès chez des personnes proches de moi et je crois que les chats les perçoivent mieux que nous. Lorsque mon chat Mozart se met à miauler devant un mur absolument vide, pas d’insecte, rien… Je lui demande toujours qui est là avec nous, j’aimerais bien avoir des contacts avec ces proches qui sont déjà partis.
Depuis quelques jours j’étais à l’hôpital auprès de mon mari gravement atteint. Mes enfants passaient lui rendre visite en fin d’après midi. C’était l’hiver, il faisait nuit assez tôt et ce soir là ma fille rentra à la maison en vélomoteur. Il lui fallait traverser toute la ville et cela demandait un bonne demi-heure.
J’avais décidé de lui téléphoner pour me rassurer. Je n’utilisais pas le téléphone de la chambre car mon mari dormait et pour ne pas le déranger j’appelais d’une cabine à l’étage en-dessous.
Après la communication je remontais auprès de mon époux qui dormait toujours… Je me dirigeais vers le fond de la chambre quand à cet instant je l’entendis m’appeler et me dire d’une voix claire : « Qu’es-tu aller faire en bas ? A qui téléphones-tu ? »
J’étais stupéfaite. Il était paralysé du coté gauche et s’exprimait avec beaucoup de difficultés. De plus il ignorait l’existance de la cabine téléphonique. Il n’y avait personne pour le renseigner et l’infirmière de nuit se trouvait dans les étages supérieurs… Comment avait-il su ?
[Madeleine B. – le 26-06-96]
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