J’ai moi-même connu le désir ardent de me suicider et j’ai longtemps tenté de le faire consciemment et inconsciemment. Mais j’ai vaincu cette propension et aidé plusieurs jeunes suicidaires. Mes expériences m’ont amené à la conclusion suivante: LES PENSÉES SUICIDAIRES N’APPARTIENNENT GÉNÉRALEMENT PAS À CEUX QUI LES VIVENT ET QUI EN DEVIENNENT LES VICTIMES. Dans bien des cas, il s’agit souvent d’influences négatives qui tirent profit des faiblesses, des peurs et des souffrances des êtres humains. Souvent on entend un rescapé du suicide s’exclamer: « Je ne comprends pas ce qui m’a pris ! », ou « Je n’avais plus d’espoir en la vie, je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel », ou « La seule chose que je pouvais envisager, c’était le suicide. Je ne pouvais contrôler cette pensée », ou bien encore « Quelque chose ou quelqu’un me disait de me suicider ». Ces impulsions proviennent généralement d’une énergie négative créée par les formes pensées de la personne elle-même. Elles peuvent aussi résulter de l’influence d’entités désincarnées, soit d’êtres humains qui se sont eux-mêmes suicidés, croyant que c’était la meilleure solution à leurs problèmes. De plus, l’alcool, les drogues et les fausses croyances amplifiées par la société affaiblissent certaines personnes, les rendant encore plus vulnérables au suicide. Elles deviennent des victimes dociles. L’ALCOOL ET LES DROGUES ONT ÉTÉ INTRODUITS DANS LA SOCIÉTÉ POUR VOUS FAIRE PERDRE VOS POUVOIRS, POUR VOUS AFFAIBLIR ET VOUS CONTRÔLER, ET VOYEZ Á QUI CELA PROFITE; ARGENT, CONTRÔLE ET POUVOIR. Il arrive parfois que certains membres d’une famille ou des amis qui se sont suicidés hantent leurs connaissances, les incitant au suicide afin de les retrouver. Tout ceci est grandement facilité par l’absorption d’alcool et de drogues, car ces facteurs altèrent la conscience et ouvrent la porte à toutes sortes d’énergies discordantes. Les personnes à tendance suicidaire auraient tout intérêt à discerner les sources de la persécution qu’elles subissent. Vous avez peut-être remarqué que la majorité des candidats au suicide sont des personnes qui possèdent une grande sensibilité émotionnelle et une intelligence plus développée, ou supérieure, bien qu’inexploitée. VOTRE DEGRÉ DE SOUFFRANCE EST PROPORTIONNEL À VOTRE POUVOIR, OU À VOS CAPACITÉS. Donc si vous souffrez énormément, c’est que vous êtes très puissant. Les gens puissants souffrent D’AVANTAGE ET AVEC PLUS D’INTENSITÉ. Un entourage discordant et des situations conflictuelles les affecteront plus profondément, et par conséquent, leur déception pendra plus d’ampleur. Ces jeunes seront plus touchés par l’état actuel de l’environnement et de la société, et leur sens de la justice sera plus conscient et défini. On les entendra souvent dire: « Ce n’est pas juste ! », ou « Je n’ai pas d’avenir », ou « Je n’en peux plus, Ça n’a pas d’allure ». A ce propos, je vous dirai que PLUS LES ÉLÉMENTS NÉGATIFS SONT PUISSANTS, PLUS LES ÉLÉMENTS POSITIFS LE SONT ÉGALEMENT.
Laissez-moi vous relater le cas d’une jeune fille de 16 ans qui avait complètement perdu le goût de vivre et d’apprendre à utiliser sa créativité; elle ne parvenait pas à s’imaginer un futur intéressant. Après avoir discuté avec elle, je me suis rendu compte qu’elle était sérieusement et dangereusement suicidaire, sans qu’elle le réalise vraiment. Je voyais qu’elle se laissait inconsciemment manipuler par des entités, soit des amis qui s’étaient suicidés récemment. Je lui ai donc demandé de me raconter ses rêves. L’un d’eux révéla des évidences significatives quant à ce qui a été dit précédemment. Durant la nuit, sa chambre et son salon furent envahis par des jeunes de son âge, parmi lesquels elle reconnut des amis qui s’étaient suicidés. Elle les voyait consommer de l’alcool et de la drogue, et faire des allusions aux plaisirs sexuels. Ils lui répétaient sans cesse: « Viens fêter avec nous! Viens nous rejoindre, vois comme nous nous amusons! », ou « Viens rejoindre tes amis. Nous avons fait la bonne chose, le bon choix. Nous avons eu le courage de le faire. » Par la suite ces pensées la hantaient constamment, mais elle ne s’en rendait pas compte. Après un échange plutôt ardu, je lui ai fait prendre conscience de l’emprise que ces entités exerçaient sur elle tout en lui montrant que son attitude suicidaire était une conséquence directe de cette influence. Elle comprit les motivations malsaines cachées derrière ces pensées. Elle découvrit qu’elle avait le pouvoir de contrôler sa pensée, de discerner « leurs » pensées des siennes, et de les tenir à distance. Dès le lendemain elle avait repris le goût à la vie de façon inespérée. Elle a pu ensuite créé de très beaux projets. Maintenant elle se fixe régulièrement de nouveaux buts qu’elle réalise, car elle croit désormais en ses aptitudes. Cela est devenu possible parce qu’elle contrôle ses pensées et qu’elle a repris confiance en sa propre créativité. Mais surtout, elle est maintenant consciente que son véritable objectif personnel, et les façons d’y parvenir, n’ont absolument rien à voir avec le suicide.
Beaucoup d’adolescents consomment de la drogue et de l’alcool. Plus les doses et la fréquence de consommation augmentent, plus ils perdent le contrôle de leurs facultés et deviennent dysfonctionnels, en proie a une négativité et à une violence tournées contre eux-mêmes ou les autres. La criminalité et les actes de violences des adolescents sont des cris d’alarme et de contestation. Naturellement, les jeunes disent: « C’est la faute de la société, des parents, des autres… » Sachez que ceci n’est pas entièrement faux, car IL EST DIFFICILE D’ACCEPTER CERTAINES SITUATIONS LORSQU’ON LES PERÇOIT AVEC PERSPICACITÉ, DE FAÇON PLUS CONSCIENTE. Car les adultes acceptent un quotidien érigé sur des concepts préétablis qu’ils ne questionnent jamais. Bien sûr, ils grognent de temps en temps, mais la routine quotidienne ramène rapidement tout en « ordre ». Comprenez qu’il est difficile à ces garçons et à ces filles, dont le niveau de conscience est plus élevé que celui du cercle familial ou des amis, d’observer et d’accepter ce qui se passe autour d’eux. Plus leur souffrance est intense, plus ils rejettent la société. C’est pourquoi on les entend parfois s’écrier: « Je ne veux plus vivre dans cette société! », ou « Je ne peux pas accepter ce qui se passe! », ou « Vous n’êtes pas comme moi, vous ne pouvez pas me comprendre ». Alors, ils décrochent physiquement ou mentalement, ou bien les deux à la fois. Si les jeunes comprennent QUI ILS SONT VRAIMENT, s’ils reconnaissent les raisons de leur rébellion et de leur souffrance, s’ils prennent conscience du POUVOIR QUE LEURS PENSÉES POSITIVES OU NÉGATIVES ONT SUR EUX, s’ils savent comment contrôler et transformer leurs pensées, alors, leurs désirs et leurs souffrances deviendront des sources d’inspiration pour créer de nouveau.
Il est important aussi de noter que les personnes qui ont expérimenté un abus quelconque (physique, intellectuel, émotif ou mental) ont ainsi créé des formes pensées qui peuvent les maintenir dans des croyances négatives, dans la souffrance et la peur. Ces personnes peuvent inconsciemment léguer leur pouvoir à ces aspects négatifs d’eux-mêmes qui les accableront jusqu’à ce qu’elles décident consciemment d’y mettre un terme. L’inconscience par rapport à l’influence des pensées négatives peut se résumer dans des propos: « Je ne sais pas pourquoi je pense comme ça », ou « J’ai toujours telle impression », ou « Cette pensée revient constamment sans que je sache pourquoi », ou « Quelqu’un me dit toujours… », ou encore « J’ai complètement oublié telle ou telle période de ma vie. Je n’en garde aucun souvenir. »
En somme, ce qui importe, c’est de savoir que si vous NE COMPRENEZ PAS CE QUI VOUS ARRIVE, C’EST QUE VOTRE SYSTÈME DE PENSÉE EST INADÉQUAT, SUBJUGUÉ PAR DIFFÉRENTES INFLUENCES INCONSCIENTES. Tous les problèmes ont des solutions, mais pour découvrir les diverses possibilités existantes, on doit d’abord sortir de l’inconscience et de l’ignorance.
[Michaël AR. – le 09-02-97] |