J’ai réfléchi à votre question (Pourquoi de par le monde, tant de personnes ont vécue la même expérience ?). Il parait évident que je ne puisse y apporter que des hypothèses. Mais, il est intéressant de réfléchir à la chose.
Tout ce qui va suivre n’est qu’un point de vue parmi tant d’autres, une réflexion n’ayant aucunement la prétention de receler LA vérité.
Je vais essayer de détailler au possible ;
L’épilepsie est une maladie qui se manifeste par la synchronisation de l’activité électrique de milliers de neurones. La crise d’épilepsie est une sorte de court-circuit cérébrale, au cours duquel un groupe de neurones s’active soudainement avec une intensité anormale. Les causes de ces activations restent inconnues, mais le phénomène est clairement décrit par la médecine, qui sait déceler cette anomalie grâce à l’électroencéphalogramme. Et, surtout, comme toute activité électrique, celle-ci génère un champ magnétique.
On va ici s’intéresser à une forme particulière de la maladie, l’épilepsie temporale. Les lobes temporaux sont des zones figurant comme les moins connues du cerveau. Ils sont impliqués, entre autres, dans l’audition et la vue, ils sont directement connectés avec l’amygdale et l’hippocampe, sortes de carrefours des émotions et des souvenirs.
Or, on sait que l’épilepsie temporale est associée à un ensemble de perceptions inhabituelles. Les malades rapportent des impressions de déjà vu, des sensations de lévitation, des hallucinations auditives, visuelles, tactiles et olfactives très réalistes. Sentiment d’étrangeté, anxiété, voire peur panique sont souvent rapportés par les patients, de même que des sensations bizarres, parfois érotiques, dans les organes génitaux. Toutes ces perceptions sont vécues avec un réalisme bouleversant. Les patients se trouvent dans « l’état de rêve », une sorte de rêve éveillé.
On sait que les neurones produisent des champs magnétiques qui sont à leur tour sensibles aux autres champs magnétiques. Il y a eu des expériences effectuées sur des souris nouveau-nées avec des champs magnétiques en rotation. On a constaté des modifications de la sécrétion de mélatonine, une hormone impliquée dans la régulation des rythmes biologiques et des émotions. À la différence des précédentes expériences, on a utilisé ici que des champs magnétiques d’amplitude (elle n’excède pas quelques dizaines de nano teslas), et de très basse fréquence.
La même expérience sur un sujet humain donne ceci :
« Quelque chose sort de ma jambe gauche… J’ai l’impression qu’elle s’allonge, que tout mon corps s’allonge… Il y a quelque chose – quelqu’un – à côté de moi… Je ne sais pas ce que c’est… Je flotte… Je me balance, comme si j’étais dans un hamac… On dirait que des mains me prennent par les épaules et me redressent… » Quelques secondes plus tard, la jeune femme reprend : « j’ai peur ! » quand elle sort du labo, la jeune femme est épuisée, bouleversée, désorientée par les sensations inconnues qu’elle a éprouvées dans la chambre insonorisée.
Bien entendu, il ne faut pas rappeler que la principale caractéristique des observations OVNI est la perturbation électromagnétique qui les accompagne. Il est dès lors facile de faire un lien entre ces deux phénomènes. Et pourquoi pas tenter d’expliquer les récits d’enlèvements. Oui, me direz-vous, mais pourquoi ce récit est parfaitement identique de par le monde?
La psychologie y apporte peut être une réponse. On sait maintenant, par tests et expériences, que lorsque notre esprit rencontre une dissonance cognitive, un élément ennuyeux dans notre esprit, on tente de le rationaliser.
Le sujet va donc lui donner un cadre de référence, une objectivité qui l’intègre par exemple dans la culture et les désirs du moment. Autrefois, ce cadre de l’incompris était religieux ; aujourd’hui, avec la telle expansion du phénomène OVNI et des éléments s’y rapportant, le cadre est tout définit. Sans compter que la littérature de science-fiction a depuis longtemps intégré les envahisseurs extraterrestres.
Marie Thérèse d’Avila, incarnation historique du ravissement divin. La sainte n’en étais pas moins femme, et, dans ces extases, alors qu’elle s’y refusait, Dieu lui-même s’emparait d’elle: « Cette résistance aux douceurs et aux caresses divines ne fut pas sans fruit […]. Plus je tâchais de faire diversion, plus le Seigneur m’inondait de délices et me couvrait de sa gloire », raconte-t-elle dans son journal.
Notre cadre de référence est bel et bien changé, que cette théorie soit justifiable ou non!
[Thierry A. – le 04-04-03] |