Archives de catégorie : 2005 – PETITE HISTOIRE OU…

Ces Petites Histoires sont vraies ou sont fausses… peu importe… Si l’on y trouve un semblant de vérité et un écho au fond de soi, c’est qu’il y a une part de réalité…

L’énigme de Baïan Kara Oula au Tibet. Où en sommes-nous ?

Année 2005
L’énigme de Baïan Kara Oula au Tibet. Où en sommes-nous?
Sungods in Exile (« L’exil des dieux-soleil ») est un livre publié en 1978 sous le pseudonyme de David Agamon. Cet ouvrage prétend être basé sur les notes d’un Dr Karyl Robin-Evans, qui, selon Agamon, aurait été professeur à l’université d’Oxford.

L’histoire est celle d’une expédition menée en 1947 au Tibet et pendant laquelle une équipe scientifique visite la cordillère de Bayan Har et rencontre la tribu Dropa, d’origine extraterrestre et dont le vaisseau se serait écrasé sur la Terre. Le livre présente des photographies de la tribu et de pierres circulaires (les dropas) qui contiendraient des messages de ces entités.

Les dropas apparaissent régulièrement dans la sous-culture ufologiste, et l’auteur Hartwig Hausdorf en a popularisé l’histoire dans son livre Le Roswell chinois publié en 1998. Diverses variations sur le même thème ont par la suite ajouté un professeur Tsum Um Nui de l’université de Pékin, qui aurait décodé les inscriptions sur les pierres.

En 1995, l’auteur britannique David Gamon admit dans un entretien au magazine Fortean Times qu’il était bel et bien l’auteur de Sungods in exile1, inspiré par la popularité d’Erich von Däniken et sa théorie des anciens astronautes. L’essentiel des sources utilisées pour la rédaction du livre proviennent d’un article de Russian Digest des années 1960 et d’un livre de science-fiction de l’auteur français Daniel Piret intitulé Les disques de Biem-Kara.

1947 – Résumé:

Le docteur Robin-Evans effectua un voyage pour le pays mystérieux des Dzopas, traversant Lhasa (Tibet) où il obtint une audience avec le 14ème Dalai Lama. Sur la route de cette région particulièrement difficile d’accès du nord-est de l’Himalaya, le scientifique anglais fut abandonné par ses porteurs tibétains — particulièrement effrayés par Baian-Kara-Ula — et ce ne fut qu’au terme d’un incroyable effort qu’il réussit à gagner sa destination. Après avoir gagné la confiance des indigènes, le docteur Karyl Robin-Evans reçu les enseignements d’un professeur de langue locale qui lui appris les bases de la langue Dzopa et il apprit de Lurgan-La, gardien de la religion des Dzopa, l’histoire des Dzopas. Lurgan-La indiqua qu’ils (les Dzopas) venaient originellement d’un planète du système de Sirius. Ils avaient entrepris — il y a environ 20 000 puis en l’année 1014 — 2 missions d’exploration sur Terre. En 1014 eu lieu un crash qui ne permit pas aux survivants de l’accident de repartir de la Terre.

1962 – Résumé:

En 1962, un autre scientifique chinois décode finalement le message sur les disques.

Le professeur Tsum Um Nui entreprit de décoder et traduire partiellement les disques de pierre et publia ses découvertes, qui furent si extraordinaires que l’académie des sciences de Pekin interdit tout d’abord leur publication. Le rapport du professeur Tsum Um Nui racontait l’histoire d’un groupe d’individus — appelés les Dropas — dont le vaisseau spatial s’était écrasé dans les montagnes Baian-Kara-Ula il y a 12 000 ans de cela et qui, après avoir réalisé l’impossibilité de quitter la Terre à nouveau, avait dû supporter un environnement assez hostile afin de survivre. Le professeur Tsum Um Nui publia son rapport après en avoir reçu la permission de l’académie, ce qui lui valut la moquerie de nombreux archéologues. Attristé par ces événements, le professeur Tsum Um Nui émigra au Japon, où il mourut en 1965.

Les disques – Résumé:

A moitié enterré dans le sol de la caverne, un disque en pierre, évidemment façonné par la main d’une créature intelligente. Le disque faisait approximativement neuf pouces de diamètre et trois quarts de pouce d’épaisseur. Au centre exact du rond, un trou, et une cannelure fine se développant en spirales du centre jusqu’au bord, comme un genre de disque primitif de phonographe.

Le disque, est datés entre 10.000 et 12.000 ans, de loin plus vieux que les grandes pyramides d’Egypte, c’était fantastique, en tout, 716 disques ont été trouvés. Et chacun contient un secret incroyable. La cannelure, lors davantage d’inspection, n’était pas une cannelure du tout, mais une ligne continue de hiéroglyphes, étranges écriture !

Les caractères minuscules et presque microscopiques étaient dans une langue jamais vue au paravent. Ce n’est qu’en 1962 qu’un autre scientifique chinois pourra décoder le message des disques en pierre – un message si incroyable que le département de préhistoire de l’académie de Beijing a interdit d’éditer sa traduction. Par la suite, le message a été enfin rendu public, et ce qui est indiqué vous étonnera.

1968 – Résumé:

En 1968 le scientifique russe W. Zaitsev publia un article à sensation déclenchant un grand intérêt quant au sujet des extraterrestres ayant visité la Terre par le passé. Certaines informations présentées dans son article étaient basées sur les travaux qu’effectua le professeur Tsum Um Nui en 1962.

En examinant un disque avec un oscillographe, un rythme étonnant d’oscillation a été enregistré comme si, par le passé, ils avaient été électriquement chargés ou avaient fonctionné comme conducteurs électriques. Les pierres des Dropa ressembles à un puzzle intrigant pour des archéologues et des anthropologues. Est-ce que les visiteurs de Dropa viennent vraiment d’une certaine planète éloignée, ou leur histoire est simplement un mythe de la création qui aurait été imaginé par une culture primitive ? Si c’est le cas, il additionne un tel « mythe » au grand nombre d’histoires de cultures antiques qui réclament que leurs descendants sont venus des cieux. Si non, les pierres de Dropa pourraient représenter la première visite enregistrée d’une civilisation étrangère à notre planète. Pour l’instant, les pierres de Dropa restent non expliquées.

1995 – Résumé:

En 1995 des nouvelles remarquables vinrent de Chine : dans la province de Sichuan, située du côté est des montagnes Baian-Kara-Ula, 120 membres d’une tribu jusqu’ici ethnologiquement non classée furent découverts. L’aspect le plus important de cette nouvelle tribu est la taille de ses membres : pas plus grands que 3 pieds 10 pouces, le plus petit adulte mesurant seulement 2 pieds 1 pouce !

Cette découverte pourrait être la première preuve solide de l’existence des Dropas/Dzopas – un peuple dont les ancêtres sont supposés être venu de l’espace.

Conclusion:

Toujours de la rétention d’information… D’après la description du peuple Dropa, ces « Frères de l’espace » avaient de grosses têtes et des corps frêles. Cela ne vous rappelle rien ? On en revient toujours aux mêmes conclusions, la non acceptation de races différentes de la notre, provenant de l’espace et ayant pour certaines, laissées des descendants…

Enquête sur la vidéo de Sverdlovsk.

Année 2005
Enquête sur la vidéo de Sverdlovsk.
Stanton T. Friedman, après avoir vu le film, reste perplexe et pense qu’il faudrait enquêter sérieusement sur les uniformes des soldats. Cependant, alors que les « experts » ayant vu les boîtes du film et examiné les pellicules déclarent penser qu’elles sont authentiques et correspondent aux standards de l’époque, Bob Shell fait remarquer de son côté que l’on voit les russes utiliser des caméra 16 mm, alors que les boîtes de film présentées sont du 35 mm.

Enquête d’Alex Hefman

Les couleurs et la nature des uniformes frappent aussi. Elles correspondent aux caractéristiques des films des années 1960s et Alex Hefman, un homme d’affaires d’origine russe vivant à New York, est tout d’abord fortement impressionné par l’émission de la TNT. Il commence à analyser le cas, et est frappé par certains détails comme l’absence de boucle de ceinture métalliques chez les soldats, qui ne furent introduites qu’à la fin des années 1960s. Le camion également, identifié comme un modèle ZIS-151 de 1948, n’est plus en service depuis longtemps et très difficile à trouver de nos jours. D’un autre côté, les jeeps sont vraiment étranges : en toute apparence des clônes les Willys MB (1ères jeeps militaires US) de la 2nde guerre mondiale, tout en ayant de sérieuses différences avec elles, comme avec les jeeps soviétiques. La neige semble vierge de toutes traces (ce qui rend possible une absence de répétition) et les ombres des arbres diffèrent peu au cours du film (laissant supposer un intervalle de temps relativement cohérent). Ceci étant dit Hefman conclut, non pas définitivement, mais au moins qu’un « canular réalisé par autre gens que le KGB doit être absolument exclu ».

Par la suite, Hefman tente de retrouver l’article de journal étayant l’histoire d’un crash. Hefman finit par trouver que le seul journal de Sverdlovsky Gorkom portant « Vecherniy » dans son nom était le Vecherniy Sverdlovsk. A travers une série de contacts à Moscow, Ekaterinburg et Perm, il finit par obtenir une copie du numéro du dimanche 29 novembre 1998… qui ne ressemble en rien à celui montré dans l’émission télévisée. Aucune mention d’observation d’ovni ou d’explosion. Il s’étonne aussi que les principaux protagonistes nommés, le « vendeur » du film et le « traducteur », n’ai pas été inquiétés, notamment par le successeur du KGB. Il contacte alors le 3ème Institut de Stomatologie Médicale imeni Semashko, la seule institution de ce nom, à l’exception de l’hopital d’enfants, qui lui répond ne jamais avoir eu d’adjoint nommé « Decan Tolmakov ». Hefman écrit enfin aux producteurs pour leur faire part de sa suspicion. Ils refusent de lui fournir toute information, et revendiquent accessoirement tout copyright sur les films présentés, pourtant censés appartenir à d’autres. Bien que menacé de poursuites par la société de production, il parvient à entrer en contact avec une personne ayant participé à la production du film, qui lui confirme le canular. En octobre il finit par déclarer que le film et les documents sont « un canular très élaboré ». Il finira cependant par retirer son site web, craignant les menaces de poursuites de la production.

Révélations

En fait en mars (?), les membres d’une équipe de producteurs de télévision américaine auraient déclaré avoir réalisé le film en question par appât du gain. Ils auraient engagé des comédiens à Moscou, acheté des uniformes de 1968, fabriqué une soucoupe en mousse plastique et monté quelques prises dans la forêt.

C’est en 2007 que le film aérien de la première partie sera révélé être une version retouchée du documentaire « Russian Top Gun ».

Source: rr0.org
Conclusion

Où se trouve réellement la vérité, intox, désinformation, vrai, faux, qui croire? En tout cas ce type de comportement est complètement irresponsable. Il y aura de toute façon, un jour, un prix à payer…